Mon Top 1929 des meilleurs films

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Ce film est très souvent classé parmi les pièce maîtresse de l'Histoire du cinéma, on peut comprendre pourquoi. Narrativement parlant, c'est alambiqué mais l'essence est dans les séquences avec des expérimentations de cadrages, les effets de montage et optiques. Beaucoup d'images graphiquement marquantes, un rythme frénétique dans la succession des séquences.

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Une oeuvre caractéristique de F. Borzage, mélodrame du quotidien et histoire d'amour. Le film est comme un conte moderne, une intrigue sentimentale basique mais à portée universelle, des décors (de studio) entre lugubre et expressionisme. De plus les acteurs sont très à l'aise, Janet Gaynor est craquante et Charles Farrel éperdu mais tenace, ils font passés beaucoupo d'émotion dans leurs jeux respectifs.

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Bon mélodrame britannique de A. Asquith. L'histoire n'a rien de bien compliquée, un coiffeur étant amoureux d'une collègue de travail tombe peu à peu dans une jalousie maladive car cette dernière lui préfère un riche client. Grâce à la triple alliance d'une réalisation expressive, d'un montage dynamique et de partitions aux sonorités jazz des sentiments divers et complexes ressortent de cette intrigue basique. Le réalisateur fait preuve d'imagination dans sa façon de filmer et profite des ombres et lumières. La jeune comédienne principale est charmante pourtant elle est méconnue.

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Le cinéma soviétique s'approprie La Commune de Paris de 1871, lorsqu'on voit le résultat, on comprend pourquoi. Certes le film n'est pas très nuancé et les évènements historiques sont traités de façon pamphletaire, le spectateur sait ou il met les pieds avec ce type d'oeuvre. La symbolique provient presque exclusivement des personnages qui sont véritablement des archétypes, les quelques communards de ce récit représentent l'ensemble de ceux-ci tout comme les bourgeois et les soldats. Visuellement, c'est vraiment spectaculaire, l'expressivité hargneuse des protagonistes, les effets visuels (floutage des contours), l'activité à l'avant comme à l'arrière-plan (et même dans ceux rapprochés), l'esthétique prise dans une frénésie du montage. Les cinéastes soviétique savaient faire des oeuvres d'art de chaque production quand même !

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Film soviétique qui par son sujet, son propos, un certain symbolisme, le dynamisme du montage fait penser au cinéma d'Eisenstein tandis que l'esthétique dépouillée elle s'oriente plutôt vers Dreyer. L'histoire racontée est simple avec cette rebellion d'un groupe d'esclave asiatique dans un train ou ils se confrontent aux militaires (chinois ?) et à des hommes d'affaires. Un film en total adéquation avec les idées du cinéma soviétique de l'époque.