Mon Top 1937 des meilleurs films

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Sans doute le Renoir le plus célèbre, c'est un grand film. Qualités d'écriture de par le texte, mais également par son histoire qui ne manque pas d'intérêt, le parcours de plusieurs officiers prisonniers donne l'occasion à l'auteur de parler des thématiques qu'il apprécie. La mise en scène est rythmée et profite bien des lieux de tournages. Des interprètes de talent et de classe. Seul bémol mais c'est souvent comme ça chez Renoir, c'est la technique de montage.

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Voici un classique hollywoodien d'Entre-Deux guerres qui est tombé dans l'oubli et qui pourtant est remarquable. L'histoire de Rudyard Kipling est un conteur d'aventures formidable mais il ne laisse pas de côté l'aventure humaine. Super bien écrit avec des dialogues drôles joués par des personnages/acteurs forts en gueule.

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Certainement le meilleur long-métrage de Julien Duvivier, Pépé le Moko est un classique du cinéma français. Le quotidien d'un caïd de la Casbah d'Alger, avec une reconstitution des rues (labyrinthique), de l'ambiance et de la "faune" locale les bandits, les flics, les prostituées et les sans-abris. Bien filmer mais par moments techniquement fébrile. Jean Gabin est formidable dans ce rôle, il m'a franchement épaté alors que j'ai vu des dizaines de ses prestations.

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Dans un premier temps on pourrait croire que F. Capra empiète sur les plate-bandes de M. Curtiz, car je ne connaissais pas le roman original. C'est-à-dire du côté du film d'aventures mais assez vite cela change de cap vers un conte merveilleux ou on découvre un paradis perdu. On comprend pourquoi Capra a voulut raconter cette histoire car elle permet de traiter les thémes du cinéaste, société utopique, la bonté et la naïveté. Il y a un gros boulot sur les décors et paysages, un joli casting mais cela manque parfois de péripéties.

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Une chouette comédie produite par le studio UFA, comme quoi la société berlinoise n'a pas que tourné des films de propagande nazi. Le pitch est le suivant, deux usurpateurs en quête de justice se font passer pour Sherlock Holmes et le Docteur Watson, ils travaillent sur plusieurs affaires. Le scénario est remplit de quiproquos, de coups de théâtre et imbroglios plutôt réussi d'autant que les dialogues sans lignes grandioses recèlent tout de même des perles. Les comédiens franchement marrants, Hans Albers qui tient la tête d'affiche est parfait en faux Sherlock.

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À première vue cette comédie américain fait un peu "vieu-jeu" mais on ne peut s'empêcher de rire en la voyant. La simplicité du point de départ de l'intrigue n'est qu'un bon prétexte pour développer un vaudeville aux situations et bien souvent aux répliques tordantes. Les deux personnages principaux multiplient les coups-fourrés et vacheries pour plomber les amourettes de l'un, l'autre. La recette est connue mais fonctionne grâce au rythme des scènes et surtout aux talents comiques du couple Cary Grant et Irene Dunne.

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Une comédie dramatique qui sous ses faux airs de screwball comedy cache en réalité une vision acide du métier d'actrice et du show-business. Il y a plusieurs personnages principaux dans ce film, car cela raconte la vie et le quotidien d'une pension acceuillant des actrices, celles-ci s'adorent, se détestent, se chamaillent. C'est porté par deux artistes mythiques Katharine Hepburn et Ginger Rogers mais toutes les autres qui les entourent sont aussi très bien et mignonne. La réalisation de La Cava manque de relief mais sans être barbante.