Mon Top 1966 des meilleurs films

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Un des premiers grands films réalisés par R. Polanski. Le sujet est en vogue à l'époque, le public découvre les maladies mentales et le cinéma en profite. Thriller psycologique ou l'auteur prend son temps pour instaurer un climat d'angoisse, la première moitié est d'un calme apparent pour mieux contrasté avec la seconde. La mise en scène est efficace, avec des jeux d'ombres, des effets spéciaux et des séquences cauchemardesques courtes mais réussies. Gros travail également sur les sons avec des bruits obsédants (téléphone, réveil, mouches, ...) et une musique discrète mais énervante. Bonus, C. Deneuve à le type de jeu idéal pour cette histoire.

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Persona est une expérience visuelle, sensorielle et intellectuelle faisant date dans l'Histoire du cinéma. Chaque séquence transpire le génie sur le fond comme sur la forme, des mouvements aux gros-plans sublimes, de la scène pré-générique expérimentale (des expérimentations qui ne s'arrêtent pas à cette ouverture ou au domaine visuel en général) à d'autres moments plus contemplatifs. L'histoire racontée de ces deux femmes cloîtrées sur une île, est un long tête à tête intime, intense et anxieux ou la confusion psychologique finit par régner. Bibi Andersson dans son personnage d'infirmière bavarde et Liv Ullman en actrice atteint par un mutisme sont fabuleuses, deux performances à l'opposé l'une de l'autre. Ce film me scotche à chacun des visionnages.

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Western un peu atypique et tardif mais pas crépusculaire, l'action se déroule après 1915 mais ne correspond pas aux codes du crépusculaire. Dès le générique, c'est la classe avec un casting de haut-vol, musique de Maurice Jarre et l'auteur Richard Brooks, donne des dialogues brillants à ce film. Le scénario n'est pas que bien dialogué, l'intrigue n'est pas avare en coups de force et en coups de théâtre.

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Western de légende et forcément un des plus grands films de l'Histoire du cinéma. Le style de Sergio Leone n'était déjà plus à prouver, on retrouve tout ce qu'on aime dans sa réalisation et encore une fois son sens entre montage et musique et quelle musique de E. Morricone. L'histoire est bourrée de péripéties et de scènes cultes, des gunfight, des retournements de situations et bien d'autres choses. La distribution est parfaite avec C. Eastwood, L. Van Cleef et E. Wallach entourés par les gueules habituelles du spaghetti. Seule moment moins réussi l'explosion du pont mais immédiatement rattrapé par le final mythique dans le cimetière.

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Disons-le d'emblée, ce film est un chef-d'oeuvre et pas simplement un drame campagnard. D'abord le scénario, cette histoire d'une institutrice de village frustrée sexuellement qui devient une incendiaire par jalousie et avec le recherche des villageois d'un coupable en la personne d'un bûcheron italien. C'est dérangeant et vraiment osé pour son époque de parler de sexualité et du racisme de cette manière. La façon dont T. Richardson filme est époustouflante, on ressent bien le trouble et la symbolique est forte, que ce soit les gros-plans segmentés ou floutés ainsi que les plans larges sur la forêt avec de la profondeur, c'est splendide. L'ambiance visuelle est accrue par des bruitages tout à fait remarquables. Jeanne Moreau est géniale dans l'incarnation de ce rôle difficile.

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Un film cauchemar d'une innovation quasi sans précédent dans le cinéma américain de l'époque. Il transgresse toutes les habitudes narratives et visuelles des productions américaines avec cette histoire d'un homme changeant d'identité via une organisation secrète spécialisée là-dedans. John Frankenheimer trouve des prises de vues inédites et cerne un climat d'angoisse avec un montage frénétique, des gros-plans nauséeux, des plongées/contre-plongées, des déformations d'images puis la musique de Jerry Goldsmith. Il utilise des techniques neuves comme des caméras placées sur les acteurs et des lentilles déformantes. Quant aux thématiques elles sont nombreuses, des questions existentielles à la double-identité, de la paranoïa au complotisme, c'est très riche. Seconds est une oeuvre ayant potentiellement inspiré des mecs comme David Lynch ou David Cronenberg.

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Un chef-d'oeuvre du western, le style S. Leone et Spaghetti à son apogée. Un scénario prenant avec des thématiques typiques, des interprètes qui ont crées la légende. La mise en scène est plus sobre que dans les longs-métrages suivants du cinéaste.