Mon Top 2016 des meilleurs films

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Un grand film probablement le meilleur de Todd Haynes. La mise en scène, les choix des plans et parfois l'ajout d'effets, tout ce qui est direction artistique avec costumes, décors, maquillages, la photographie et bien sur la B.O. de Carter Burwell, tout ça est une élégance rare. Puis l'histoire d'amour magnifique, les thèmes tournant autour de l'homosexualité et la condition de la Femme en général durant les années 50 aux USA sont traités avec une telle subtilité. Enfin, il y a deux actrices sublimes, elles offrent chacune une prestation mémorable avec un pouvoir pour faire ressentir leurs sentiments, plus R. Mara que C. Blanchett d'ailleurs.

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Du jamais vu, une oeuvre comme celle-ci. Une sorte de proto-western (une période qui m'a toujours fascinée) mélangé à un survival, c'est brutal, sauvage mais presque naturaliste. L'histoire est bien typée western, avec une vengeance sous forme de traque. Il y a maintes rebondissements, des scènes spectaculaires mais aussi des passages contemplatifs ou oniriques. La caméra est tour à tour immersive, ou encore à vision panoramique, les paysages sont somptueusement hostile et la photographie rend encore plus forte cette impression glaciale. Puis que dire des acteurs, ils sont tous géniaux et forcément L. Di Caprio hors norme.

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J. Nichols est un expert dans le mix des genres, le récit débute comme un thriller (et reste un thriller tout du long) pour virer au trip de science-fiction. L'histoire est passionnante de bout en bout, le mystère est entretenu parfaitement, on nous distille des éléments au fur et à mesure que l'intrigue avance. La réalisation est maîtrisée avec des scènes nocturnes sublimes grâce à la photographie notamment. Puis les derniers moments laissent pantois, en basculant vers le "merveilleux".

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Nouvelle claque esthétique de N. Winding Refn et une histoire sortie d'un esprit sacrément tordu. Le scénario s'oriente dès les premières minutes vers différents genres, en partie grâce à l'ambiance étrange crée. Le film montre un univers superficiel et ultra-concurrentiel, qui déshumanise jusqu'à une scène finale nihiliste. Sur la forme, on connaît maintenant bien le style du cinéaste ici il accentue encore plus les sources de lumières artificielles et les couleurs mais il joue énormément avec des décors très graphiques, le montage précis, la musique éléctro englobe tout ça parfaitement. Enfin, il y a Elle Fanning malaxée par son rôle, elle preste de manière intéressante sous la direction de NWR.

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Absolument terrible ce thriller ou film d'épouvante, c'est comme on veut. Sans trop révéler de l'intrigue on peut dire que la doctrine de cette histoire veut que la vengeance envers le Mal créera le Mal, ou que la psychopathie engendrera la psychopathie. C'est devenu tellement rare de nos jours les films de genres ayant une véritable mise en scène, une ambiance et un propos cohérent qu'on est étonné lorsqu'on en voit un, c'est le cas avec The Eyes of My Mother. Le chapitre 3 et ultime partie est particulièrement horrible bien que cela se termine presque avec un happy-end. La réalisation dans un noir et blanc carrément macabre (encore plus les scènes nocturnes) est faite de plans posés mais finement choisi, de travellings lents presque contemplatifs. Du cinéma comme j'adore de la part de cette inconnu Nicolas Pesce.

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Ce long-métrage de Park Chan-Wook est un bijou à tous points de vue. L'auteur mêle les ingrédients d'un conte gothique à l'anglaise, d'un suspense psychanalytique et hitchcockien et enfin un érotisme mélancolique et névrosé typiquement asiatique. Le scénario élaboré en trois chapitres brouille sans arrêt les pistes, les brefs flash-back ou changements de points de vue illuminent peu à peu le fond de l'intrigue tortueuse et manipulatrice. Les images sont absolument somptueuses, très inspiré dans les cadres et une mobilité de caméra virtuose, le découpage des scènes est vif et la direction artistique fastueuse mais sans excès. Puis, il y a les acteurs, plus précisément les actrices carrément fascinantes dans leurs jeux.

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Un film puissant, d'une grande intelligence et d'une lucidité phénoménale sur le sujet de l'empiétement de la religion sur les esprits et sur la société, en particulier dans la Russie de Poutine. L'histoire de cet adolescent en pleine crise mystique et ne parlant plus que par des sentences qu'il a tiré des Evangiles, qui terrorise sa mère, influence la bonne tenue des cours dans son lycée et se trouve conforté dans sa radicalisation par la prêtre de l'Eglise orthodoxe intervenant dans l'établissement scolaire. Le portrait sociétal est sans pitié mais extrêmement pertinent, il montre vraiment les dégâts de la religion sur tous les sujets, la science, la culture, les relations physique, la morale. Souvent ce genre de film inclut dans un hyper-réalisme délaisse le côté mise en scène et esthétique, mais ici ce n'est pas le cas, la photographie grise-bleue glaciale, les plans-séquences en travellings et d'innombrables cadres splendides font la différence avec le cinéma social habituel. Enfin cet acteur qui joue le Disciple est brillant et terrifiant.

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Tout le monde craignait le rachat de Star Wars par Disney, mais honnêtement c'est du tout bon. Beaucoup d'actions et d'aventures dans ce film mais on en oublie pas pour autant de raconter quelque chose, plutôt prenant comme intrigue. On ne s'ennuie pas une seconde, et ça s'inscrit bien dans la continuité de la mythologie Star Wars tout en narrant une histoire neuve. Visuellement, c'est du lourd car les images sont impressionnantes, les effets spéciaux réussi et on ressent bien l'esprit originel de la saga. Je pense qu'on peut dire qu'il s'agit du meilleur épisode en dehors de ceux de la première trilogie.