Mon top Damon Albarn

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L'ALBUM, c'est celui là.
Un des meilleurs albums que j'ai pu écouter, regarder, jouer de ma vie. Même les singles de cet albums sont une franche réussite.
Des titres, au paroles, en passant par la sonorité des instruments, la cover de l'album et les voix, je pense que tout y est. Tous les albums devraient être comme celui-ci.
Tender et coffee & TV nous offrent la voix de Coxon, qu'on avait seulement pu entendre dans "Far out", et qui rajoute vraiment une âme à cet album.
Des morceaux comme bugman, 1992, trimm trabb ou trailer park expriment un mal-être omniprésent dans l'album. Une sorte de torture plus ou moins canalisé.
Et bien entendu, l'album se lâche sur des morceaux comme Battle avec la batterie qui apporte une touche violente. C'est d'ailleurs le seul album de Blur où la batterie apporte quelque chose aux harmonies des morceaux.
Mais bon, comment peut on oser parler de 13 sans évoquer Caramel ? Je n'ai toujours pas les mots depuis ma première écoute. Tout est parfait dans ce morceau, tout ! Surtout la fin avec les moteurs...

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Je crois que c'est l'album que j'ai le plus sous-coté du groupe. Avant l'écoute, je pensais que l'album allait être un feel good Inc, sans aucune saveur. Mais non, heureusement, il s'est avéré qu'elle était la pire chanson de l'album.
LE concept album, s'il faut n'en retenir qu'un.
On se balade dans un monde post-apocalyptique, avec une vision très dénigrante.
Cette vision est épaulée par des sonorités se décomposant en deux "modes". Le premier est très sale : basses saturés, boites à rythme, instruments électroniques, rap, voix graves à peine chantées. Le second est au contraire très orchestrale, contemplatif, acoustique et les voix prennent le temps de rester sur des notes aiguës.
Si on retrouve un fonctionnement dans les transitions couplets refrains de Kids with Guns et Feel Goo Inc, qui alterne entre ces deux modes, on voit bien que le début de l'album est plus tourné vers le sale, et la fin vers la pureté.
Au final, on nous montre bien qu'un espoir est possible. Enfin, dans Don't get lost et Demon days, les paroles sont très pessimistes, mais la musique en dit tellement plus. On peut sortit du monde très sombres de 2005 par la musique ! Une lueur d’espoir donc !

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La grosse surprise !!!
Qu'on se le dise, Damon n'a jamais été aussi créatif que sur cette période, ou on va dire a égalité avec le début des 2000.
Cet album n'a pas cartonné comme les opus précédents, et c'est bien dommage...
Mais bon, au moins on se garde le meilleur pour nous !
Qu'est ce qui rends cet album si bon ? (ou en tout cas que je le trouve si bon)
Et bien c'est ... Sa cohérence ! Si je vous jure, il en a une. Il faut déjà commencer par résumer le concept de l'album, une machine qui crée des musiques. Voilà. Vous vous attendiez à un Demon Days V2 ? Non, et bien tant mieux, parce qu'on est à l'opposé. Ici aucune cohérence musicale, on pa

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Il sors de nulle part ?
Un peu oui, 4 ans en donnant seulement comme nouvelle "on a viré notre guitariste", c'était pas évident de prévoir cet album...
Alors pourquoi une note aussi haute, sans un de mes guitaristes préférés, qui a tant apporté sur Leisure, Blur et 13 ? Et bien parce que cette fois-ci, contrairement à 13, c'est plus vraiment un album de Blur. Maintenant, c'est Damon qui prends les devants et qui impose clairement son genre a lui, faisant passer blur d'un rock agressif, et dépressif, à un album clairement tourné sur les musiques du monde.
Bye bye les batteries, on sort les percussions traditionnelle. Maintenant, on oublies les morceaux taillés pour le live, on va passer des semaines entières dans des studios marocains, avec des locaux, à retravailler des harmonies compliqué.
On oublie quand même pas la nouveauté, avec des boites à rythme, et puis bon on est Blur, donc il faut quand même un morceau pour se défouler, même si il est naze. Pas grave, on sort un cray beat, ou Dave peut enfin donner ce qu'il a dans le ventre.
On va aussi pondre des morceaux sublimissimes comme Caravan ou Sweet Song, en se servant de la voix torturé de Damon, qu'il avait trouvé y il a 4 ans.
Ah oui et on vous avais dit que Graham était partit, mais c'est à moitié vrai. Il revient quand même balancer SON morceau, qui clôturera l'album.
Et vous savez Phil Collins, mais si celui qui "chante" sur Parklife ! On le fait revenir pour une piste caché de 6 minutes.
On réunit tout ça non pas dans un gros chaudron, mais dans un petit disque, qu'on appelle... comment ?

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Damon a percé avec Gorillaz. Tout le monde veut savoir ce qu'il va faire ! Un Demon Days 2 ? Avec ce même thème ?
Pas vraiment ! Cette fois-ci on reste dans la dystopie, mais plus écologique, comme les visuels de Hewlett nous le font comprendre.
Le petit Damon va s'inspirer de TOUTES ses expériences qu'il a déjà faites auparavant.
Formation de musicien classique ? Pas de soucis ! Intro orchestrale de 4 minutes ! (raccourcis à 1 et quelques sur l'album)
Du rap ? Ok, mais avec Snoop Dogg ? Un album au Mali ?? Très bien, alors faisons de la musique, mais avec l'orchestre du monde arabe, et on rajoute aussi 2/3 rappeurs dessus.
Allez Damon reprends son mégaphone dur Rhinestone eyes, et détère l'ours des montagnes qu'est Bobby Womack et sa voix de titan, non pas pour une, mais pour deux chansons !
Retour au premier gorillaz samples/rap avec Superfast Jellyfish.
L'album manque de musique du nord ? ça manque d'éléctro ? OK little dragon sur deux morceaux.
On ressort un type pas très connu, Lou Reed ou un truc dans le genre je crois....
Bon il manque du Albarn dans tout ça ! Pas de soucis ! Melancholy hills et Broken sont des balades où ce dernier explose en chant et génie créatif.
Petite fin tranquille avec des morceaux fait avec d'autres antagonistes de l'album, et avec un ancien bassiste d'un petit groupe Londonien des 70s, les Clashs.
Voilà, voilà rien de fou en soi.
Ah oui j'allais presque oublier de dire que c'est un concet album/ opera-rock

Annotation :

En 2018, le monde va mal ! Le brexit frappe à la porte d'Albarn, et encore pire ! The Good, the Bad & The Queen n'a pas joué depuis plus de 10 ans !
C'est trop pour Damon qui dit merde, et décide, avec ses compères, de repartir dans l'élaboration d'un second opus.
Malheureusement, ce dernier est exceptionnel... Non seulement il arrive à égaliser avec son prédécesseur, mais il le dépasse sans trop de difficulté !

Si vous avez à donner votre supergroupe rêvé, n'hesitez pas une seconde, donnez The good the bad & the Queen. Toutes les chansons (à part The last man to leave), sont des purs chef d'oeuvre. Il n'y a pas deux erreurs (même s'il y en a une oui je sais...), et le groupe est tellement bien équilibré. J'aimais on n'a vu une basse s'accorder si bien avec une batterie. Jamais la guitare n'avait été si discrète, ce qui la rends d'autant plus sublime...
Et surtout, jamais Damon n'avait donné autant d'importance aux nuances nombreuses des chordes et des claviers.

Annotation :

Je comprends vraiment pas le délire autour de cet album...

Annotation :

-Hors Top-

Annotation :

Incroyable.
Bon Damon ne prête pas sa voix sur tous les morceaux, mais quand il le fait... Wow ! La version de blackbird est indescriptible de beauté...