Moralement Injustifiables

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Une terrifiante apologie du braconnage et de l'exploitation animale.

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Encore un jeu vidéo renvoyant une triste image de la condition féminine avec cette mère de famille cantonnée à la cuisine. Bien entendu, pas de Racing Mama ou de Commando Mama en vue.

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Pour une fois qu'un jeu vidéo s'intéressait à l'univers de la maçonnerie, il est dommage que la vitesse de chute des briques, s'accélérant de plus en plus, force le joueur à terminer son mur à la va-vite en laissant des trous partout. Un véritable crime envers le travail bien fait.

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Dans ce jeu il est possible de tacler l'adversaire à répétition sans la moindre réaction de l'arbitre. Où sont passés le fair-play et l'esprit sportif?

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Ce jeu a probablement accéléré le développement du terrorisme à la fin du XXe siècle.

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L'idée de départ est intéressante: on incarne un représentant d'une minorité ethno-professionnelle (un plombier italien). Hélas, l'essentiel du jeu consiste à ramasser des champignons hallucinogènes. WINNERS DON'T USE DRUGS.

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Le monde occidental bat des records d'obésité, et ce jeu en rajoute une couche en faisant de la goinfrerie son élément central.

(sur le conseil d'Aniki)

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Un jeu épouvantable qui ne demande ni plus ni moins que de réduire une race entière en esclavage...

(sur le conseil de Dunslim)

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Ce jeu, qui permet de jeter des peaux de bananes, des champignons et des carapaces de tortues sur la piste de course, est condamnable à la fois pour son mépris de la sécurité routière et de l'écologie.

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Un naufragé est sauvé de la noyade par les sympathiques autochtones d'une île perdue, et pour les remercier il envahit leurs habitations, casse leurs jarres, tranche leurs plantes et brûle leurs poules. Belle mentalité.

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Il faut y massacrer des oiseaux et des cochons pour arriver à ses fins (qui sont plutôt obscures). La cruauté envers les animaux dans ce qu'elle a de pire.

(sur le conseil de FoxmcCost)

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Dès son arrivée en ville, un enfant est exploité par un marchand local plus proche du mafioso que de l'honnête commerçant, qui le force à travailler pour son compte afin de rembourser une "dette" plutôt louche...

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"Encourage à la prise de médicaments sans ordonnance, à l'auto-médication et à l'abus d'antibiotiques malgré la nature virale de la maladie, le tout sous la coupole graphique d'un personnage visiblement destiné à attirer les enfants dans le piège des laboratoires pharmaceutiques dont on est en droit de se demander si leurs motivations sont l'argent ou la santé."

(D'après Superbulot)

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Le délire d'un junkie qui se jette sur la moindre pilule, censée lui donner la force de lutter contre ceux qu'il perçoit comme des spectres en voulant à sa vie. Une vision effrayante de la spirale de la drogue.

(D'après Mistrophera)

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"Jeu visant à l'extermination de la race humaine en privilégiant devant la science l'omnipotence de la nature via l'anthropomorphisme d'un renard cassant le travail humain représenté par des caisses pour en extraire la nature symbolisée par des pommes. Conditionnant l'enfant à rejeter sa condition d'homme de façon progressive puisque le héros est en jean, il l'appâte également par des privilèges comme le double saut ou la magie saugrenue d'un masque parlant."

(D'après Superbulot)

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Marche et les habitants de son quartier débarquent dans un nouvel univers, où les problèmes qu'ils pouvaient avoir (handicap, alcoolisme parental, discrimination) ont disparu. Marche, étant le seul à ne pas avoir de problèmes dans le monde réel, décide d'y retourner, quitte pour cela à détruire le nouveau monde idyllique. Remplacez les Bangaas par des tribus amérindiennes, et le couteau à pizza géant de Marche par l'impérialisme européen, vous aurez ainsi une bonne vision de l'horreur de ce jeu.

Annotation :

Une incitation au carriérisme dans ce qu'il a de plus inhumain, où l'on doit risquer sa vie à chaque instant en sautant de plate-forme en plate-forme afin de monter toujours plus haut.

(D'après letitmec)

Annotation :

Jeu prônant le colonialisme via le Capitaine Olimar, personnage contrôlé par le joueur débarquant sur une planète inconnue par accident et n'hésitant pas à exploiter un peuple autochtone sous-évolué, les pikmins, pour parvenir à ses fins: la reconstruction de son vaisseau. Bien sûr, il ne donne rien en retour et laissera derrière lui, sans remords, plusieurs centaines de pikmins morts pour sa cause.
Le 2 va encore plus loin dans cette idéologie, car là ou Olimar agissait par nécessité dans le premier opus, il retourne sur cette planète mû par l'appât du gain, et utilisera cette fois-ci les pikmins pour partir à la recherche de trésors de valeur.

(D'après malipit)

Annotation :

On y incarne un cruel souverain, notre peuple n'est élevé que dans l'objectif de combattre et mourir. L'individualité est d'ailleurs réduite à néant, chaque "classe sociale" (déterminée uniquement par les capacité aux combats de la population) n'étant représentée que par une image et par le nombre d'unités qu'elle désigne. On notera par ailleurs que les classes sociales les plus basses ne servent que de chair à canon passé un certain niveau de l'avancée de notre royaume.
Ajoutons à ça le fait que l'on pille allégrement le territoire de toutes ses ressources sans le moindre remord vis à vis des pauvres damnés que l'on prive de leur or, et que l'on massacre dans le foulée le plus souvent.

(D'après wildsevens)

Annotation :

Casser la gueule des petites frappes de quartier pour se faire comprendre, ça n'a jamais été une solution contre la délinquance. C'est de la répression violente et immorale.

Pour reprendre les propos du célèbre comissaire Bialès, laissons donc la police faire son travail.

(D'après Raoh)

Annotation :

On y incarne un dirigeant apparemment immortel (le jeu dure environ 5000 ans et le héros ne vieillit jamais), qui reste au pouvoir même si la civilisation qu'il gouverne le déteste, par exemple parce qu'il n'a toujours pas aboli l'esclavage en 1950, ou qu'il envoie des missiles nucléaires un peu partout dans le monde, y compris sur ses propres villes. Le seul moyen d'être dépossédé du pouvoir est de se faire renverser par un autre immortel du même type, qui lui aussi dirigera le pays (voire le monde) d'une main de fer. Une bien triste uchronie, dont le message pourrait se résumer à "une fois au pouvoir, fais ce que tu veux, il ne t’arrivera rien de personnel".

(D'après Gregor)

Annotation :

Il suffira de se pencher très légèrement sur Street Fighter pour s'apercevoir que non content de véhiculer la violence de rue, ce jeu ancre dans nos têtes les préjugés les plus primaires à propos des différentes civilisations, et vas-y que Dhalsim l'indien est à poil avec des anneaux dans les oreilles, et vas-y que Deejay l'homme de couleur est pied nu et en survêt, et vas-y que Chun-Li la chinoise est si productive que son coup de pied multiple peut être fait à l'infini...

(D'après Superbulot)

Annotation :

Dans ce RPG particulier, les vêtements de marque constituent l'équipement. Plus un habit est rare et/ou appartient à une marque de luxe, plus il augmente les caractéristiques - système incitant à la consommation de produits qui, sous prêtexte "d'affirmer la personnalité du client", sont futiles.
Cela va encore plus loin avec un classement des marques inclus dans le jeu et qui change régulièrement. Porter une marque bien classée permettra d'avoir des bonus durant les combats. Au contraire de celles occupant les dernières places, qui apporteront des malus.
De là à dire que le jeu encourage à suivre des tendances, poussant au consumérisme le plus frénétique (le classement change toutes les 5 minutes, il est donc préférable d'avoir une garde-robe bien fournie) et faisant passer les gens n'ayant pas les moyens de suivre la mode pour des has-been sans goût, il n'y à qu'un pas.

(D'après Malipit)

Annotation :

Pour améliorer ses diverses compétences, notre héros doit trouver et ingérer des "suppléments" cachés dans le décor. Sur le papier, rien de scandaleux. Mais lorsqu'on voit que ces bonus sont représentés sous forme de pilules et de plantes, il n'y a qu'un pas à faire pour parvenir à ce constat:

http://www.youtube.com/watch?v=9ETFPdNIeYg

(D'après Malipit)

Annotation :

Le titre veut tout dire: "pilleur de tombes". Là où l'archéologie s'évertue à essayer de conserver les reliques antiques à leur juste place (dans un musée, comme chacun sait), "l'archéologue" présentée ici n'oeuvre que pour sa collection personnelle. De plus, elle commet des crimes zoologiques à chaque épisode, en s'attaquant à des espèces en danger ou disparues (comme les dinosaures).

(D'après Gregor et Skratsch)

Annotation :

On y joue une bande de militaires qui met la pagaille dans un magnifique manoir ancien et dans un laboratoire de recherche pharmaceutique. Si cela ne suffisait pas, ceux-ci s'adonnent à la drogue en mélangeant des "poudres" obtenues à partir de plantes, soit-disant pour des raisons de santé.

(D'après Geekninie82)

Annotation :

Un enfant doit gérer seul une ferme, avec très peu d'argent et un seul repas par jour. Qui plus est, il est régulièrement harcelé par un clown bizarre voulant lui vendre des "graines magiques". Le tiers-monde a assez de problèmes comme ça pour qu'on vienne y ajouter celui de la drogue.

(D'après pripri)