Musique Pop et Science Fiction
Grand fan de science fiction je vous propose de découvrir ou de redécouvrir les œuvres marquantes, drôle et pop qui ont marqué l’histoire de la SF. Cette liste est dédié aux artistes, groupes qui s'inspire de la SF pour alimenter leur musique. Le terme de Science Fiction apparaît la 1er fois dans le ...
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créée il y a presque 6 ans · modifiée il y a 6 joursIl mondo della Luna (1993)
Sortie : 1993 (France).
Album de Joseph Haydn, Orchestre de Chambre de Lausanne et Antal Doráti
Annotation :
1777
Depuis 1761, Joseph Haydn est employé par la riche famille Esterházy. À l’occasion du mariage du fils cadet de son protecteur, il compose Le Monde de la lune, une aimable bouffonnerie écrite sur le livret de Carlo Goldoni. L’opéra n’a pas l’accueil espéré. Un invité le qualifie même de farce pour la populace et pour les enfants. Il ne sera joué que trois fois du vivant de Haydn, qui réutilisera l'ouverture dans sa Symphonie n° 63, quelques passages dans la Messe de Mariazell et dans ses Trios pour flûte, violon et violoncelle.
À l’aide de son télescope, le professeur Ecclitico observe la lune et ses habitants. C’est du moins ce qu’il affirme. Aussi, lorsque Buonafede, un bourgeois crédule et naïf, ajuste son œil à la lunette, il voit de petites silhouettes que le faux astronome et ses complices, le chevalier Ernesto et son serviteur Cecco, agitent afin de le duper. Dans quel but ? Les trois hommes veulent épouser les deux filles du barbon ainsi que sa servante, dont Buonafede est d’ailleurs lui-même épris. Lui faisant croire qu’il peut voyager sur la lune pour y goûter les plaisirs de la vie, les trois comparses veulent amadouer le vieux bourgeois, d’abord réticent, pour qu’il change d’avis. Après un épisode « sur la lune », après maints quiproquos et confusions, Buonafede accorde la main de ses filles, avant de s’apercevoir qu’il a été trompé. Homme de bon fond, il pardonne et l’opéra se termine sur une réconciliation générale.
The Planets (1987)
Sortie : 1987 (France). Classical, Modern
Album de Gustav Holst, Wiener Philharmoniker et Herbert von Karajan
Annotation :
1918
Les Planètes, titre de l’œuvre composée par Gustav Holst entre 1914 et 1917, une suite pour orchestre en sept mouvements qui représente chacun une planète de notre système solaire.
Holst débute la composition des Planètes en 1914, au début de la première guerre mondiale. Le premier mouvement s’intitule Mars, celui qui apporte la guerre.
Avec le premier mouvement, il a voulu décrire l’angoisse et la violence de la guerre. Une guerre qui en 1914, en Europe, ne faisait que commencer.
Holst rêvait depuis longtemps d’écrire une partition pour un grand orchestre, il s’intéressait beaucoup à l’astrologie. Il a donc choisi de représenter en musique les 7 planètes de notre système solaire (sauf la Terre) et de décrire le caractère de chacune d’entre elles, en fonction du nom des dieux de la Mythologie romaine qu’on leur a donné : Mars, Vénus, Mercure, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.
Music Out of the Moon (1947)
Sortie : 1947 (France). Space-Age
Album de Harry Revel, Les Baxter et Samuel J., Dr. Hoffman
Annotation :
1947
Music Out of the Moon - Album de Harry Revel, Les Baxter et Samuel J., Dr. Hoffman
En 1936, Harry Revel, compositeur de musiques pour Broadway et Hollywood, se trouvait au bar du George V à Paris lorsqu'il sentit de divins effluves émanant d'une ravissante jeune femme, un "parfum de rêve qui se transposa en thème mélodique dans ma tête", ainsi qu'il le raconta. Interrogée, la dame révéla le nom de sa fragrance - Toujours Moi - et se tint près du piano pendant que le compositeur esquissait ce thème.
Harry Revel eut alors l'idée de composer toute une suite inspirée de différents parfums, mais après quelques essais, il abandonna...
Dix ans plus tard, il assista à une première musicale où figurait un nouvel instrument, le thérémine. Il eut le déclic: cette sonorité nouvelle était la clé qui lui manquait pour réussir à transcrire en musique la qualité éthérée du parfum. Sauf que la mode était a la conquête de l'espace ... et les sonorités du Theremine ont été utilisé pour beaucoup de bande original de film comme Le jour ou la
terre s’arrêta de Robert Wise.
Pour la petit histoire Neil Armstrong est partie sur la lune en 1969 avec un enregistrement de l'album. Il a joué les titres de l'album dans la capsule lors du retour sur terre. Certains titres apparaissent dans le film First Man de 2018.
Lunar Rhapsody - Harry Revel - Dr.Samuel J.Hoffman
https://youtu.be/SWhKLnmXWJg
Tape Music An Historic Concert (1968)
Sortie : 1968 (France).
Album de Otto Luening et Vladimir Ussachevsky
Yann H a mis 7/10.
Annotation :
1952
Luening - fantasy in space
Ussachevski - sonic contour
Luening - low speed
A l'automne 1951, un "enregistreur" à bande Ampex est livré au
département de musique de Columbia. Ussachevsky écrit : «Ouvrir l'emballage, découvrir l'enregistreur, c'etait comme ouvrir la boite de pandore"
« On me demande souvent : c'est quoi la musique sur bande et comment est-elle fabriquée? La musique sur bande magnétique est une musique composée directement avec du son Au lieu d'être écrit d'abord sur le papier et plus tard jouer avec des instruments. Tout comme le peintre peint son image directement avec des couleurs, le musicien compose sa musique directement avec le ton .... "
City of Glass (1995)
Sortie : 1 août 1995 (France). Jazz, Big Band, Contemporary
Album de Stan Kenton
Annotation :
1952 - City Of Glass - Musique de Stan Kenton et Bob Graettinger.
City of Glass est un album initialement publié sous la forme d'un 33T ou LP 10 pouces par Stan Kenton. Il se compose entièrement de la musique de Bob Graettinger.
L'album original a été reconstitué dans différentes rééditions, et l'ensemble des sessions Kenton/Graettinger Capitol Records n'est sorti que récemment sur CD numérique en 1995 lors de la conférence sur le désarmement.
City of Glass et l'ensemble des œuvres de l'orchestre de Stan Kenton et de Robert Graettinger (1947-1953). Il est un produit direct de la nouvelle scène de musique expérimentale américaine de l'ère post-guerre mondiale. Bien qu'éclipsés historiquement par d'autres compositions dans le jazz de l'époque attribué par exemple a des artistes comme George Russell, Neal Hefti ou Lennie Tristano, Kenton et surtout Graettinger et son City of Glass est une date clé importante dans l'évolution du Jazz !
Entrance to the City
https://youtu.be/KV-oxuAXIxQ?si=7Ac1yJakwLBsJR-y
How High the Moon (Single)
Sortie : 0001 (France).
Single de Les Paul & Mary Ford
Annotation :
1953
Les Paul et Mary Ford apparaissent sur "Omnibus" d'Alistair Cooke (23/10/1953) pour dissiper les rumeurs selon lesquelles leurs musique est fausse, uniquement faites avec des gadgets électrique.
Ils effectuent deux démonstrations de leurs techniques d'enregistrement ( Il utilise ses célèbres appareils Ampex modèle 200 (1 pouce) avec une tête de lecture d'enregistrement supplémentaire pour créer le 1er système multi-piste.
Rock Around the Clock (2018)
Sortie : 2018 (France).
Compilation de Bill Haley and His Comets
Annotation :
1954 Thirteen Women (And Only One Man In Town) évoque la fin du monde... Seul quelques survivants vont devoir vivre ensemble ... Bien sur un homme seul pour 13 femmes...
Inside Sauter-Finegan (1954)
Sortie : 1954 (France). Jazz, Free Improvisation, Space-Age
Album de The Sauter-Finegan Orchestra
Annotation :
Avril 1952, deux vieux amis, Eddie Sauter and Bill Finegan, décident de s’associer pour monter et co-diriger une formation destinée à jouer leurs compositions et arrangements. Auparavant, Eddie Sauter avait écrit pour les orchestres de Ray McKinley et Benny Goodman et Bill Finegan pour ceux de Tommy Dorsey et Glenn Miller. Leur réunion créa une surprise et ils enregistrèrent leurs débuts à l’été 1952.
Le succès critique fut immédiat, George T. Simon écrivant ainsi dans Metronome qu’il s’agissait de « l’orchestre le plus passionnant apparu depuis des années. Ils ont tout : la musicalité, la modernité, une écriture novatrice et un intense feeling. En plus, c’est aussi captivant pour les oreilles que propice à réjouir les danseurs. ». Quand ils se décidèrent à aborder la scène, l’année suivante, l’accueil du public fut si enthousiaste que la plupart des musiciens décidèrent de s’y consacrer prioritairement.
Il y avait là d’excellents musiciens, mais la précision et l’exigence de l’écriture ne leur permettait pas toujours d’avoir suffisamment d’espace pour insuffler leur propre créativité à l’ensemble. Mais en 1955, le directeur artistique de RCA Victor, Jack Lewis, suggéra de moduler l’orchestre en plusieurs formations réduites, de manière à donner plus d’initiative à chacun avec des solos les mettant en valeur sur des arrangements « de tête » (sans la contrainte de partitions).
Source : https://www.francemusique.fr/jazz/jazz-au-tresor-eddie-sauter-bill-finegan-sons-sauter-finegan-32701
Exploring the Unknown (1955)
Sortie : 1955 (France).
Album de The Voices of Walter Schumann
Annotation :
1955 - Walter Schumann - Exploring the Unknown
Après une série d'enregistrements choraux agréables mais pas inoubliables, Walter Schumann s'associe à son collègue compositeur Leith Stevens pour créer ce remarquable Exploring the Unknown, une fantaisie space-pop dramatique et innovante (pour l'époque) qui ponctue son orchestration luxuriante avec des voix céleste et une narration orale "pour faire peur" de l'acteur Paul Frees.
Retraçant l'arc d'une aventure interstellaire du lancement au retour, l'album capture avec brio l'émerveillement enfantin et les pressentiments de présences extraterrestres du monde au-delà de la Terre. À leur honneur, les créateurs traitent le matériau avec le plus grand sérieux, lui conférant de la gravité. Une sensation d'apesanteur.
Source : Jason Ankeny (All Music Guide) pour https://www.freshsoundrecords.com/.../2022-exploring-the...
Arrival At Venus, New Sensations
https://youtu.be/KbeNLJRJCkU?si=FGe_EDOZin7801o0
Forbidden Planet (OST) (1976)
Sortie : 1976 (France). Electronic, Abstract
Bande-originale de Louis and Bebe Barron
Yann H a mis 9/10.
Annotation :
1956
BOF - Forbidden planet
La bande originale de Forbidden Planet (1956) est aujourd'hui
reconnue comme une pièce maitresse dans l'histoire de la musique electronique.
la bande son était différente de ce que le public avait entendu
auparavant dans un film.
Louis et Bebe expliquent:
Nous concevons et construisons des circuits électroniques qui
fonctionnent d'une manière similaire à la façon dont les formes de vie inférieures fonctionnent psychologiquement. Pour Forbidden Planet - comme dans tout notre travail - nous avons créé des circuits individuels et particulier pour chaque thèmes et pour chaque motifs sonore, plutôt que d'utiliser des générateurs de sons standard.
Nous avons été ravis d'entendre les gens nous dire que les sons
de Forbidden Planet leur rappellent leurs rêves.
Elvis (1956)
Sortie : 19 octobre 1956 (France). Pop, Rock, Rock & Roll
Album de Elvis Presley
Annotation :
Elvis Presley était un grand fan de Captain Marvel Jr. et sa collection de bandes dessinées Captain Marvel Jr. se trouve toujours dans le grenier de Graceland. Captain Marvel Jr. est un personnage fictif, un super-héros dérivé du personnage de Fawcett Comics Captain Marvel, acheté plus tard par DC Comics. Membre de l'équipe de super-héros de la famille Marvel, il a été créé par Ed Herron et Mac Raboy et est apparu pour la première fois dans Whiz Comics # 25 en décembre 1941.
Stone Age Woo: The Zorch Sounds of Nervous Norvus (2004)
Sortie : 2004 (France).
Compilation de Nervous Norvus
Annotation :
1956
Jimmy Drake était un camionneur qui a décidé un jour de devenir chanteur, et qui a eu droit à son quart d’heure de gloire en 1956. La comparaison avec Elvis s’arrête là, puisqu’au moment de la sortie de « Transfusion » et « Ape Call », (les deux premiers 45T de Nervous Norvus), Jimmy Drake a déjà quarante-quatre ans. Cet improbable artiste a encore enregistré de façon erratique pendant quatre ans pour des labels lilliputiens, avant de tirer un trait sur sa carrière musicale, qui précède de peu sa mort (d’une cirrhose au foie, en 1968).
Les bruitages des chansons de Nervous Norvus sont à la musique ce que les effets spéciaux des films d’Ed Wood sont au cinéma de Science-Fiction : une parenthèse absurde et géniale. Sur un fond musical le plus souvent country-rockabilly minimaliste, Nervous Norvus prend des libertés avec les genres musicaux et impose son style unique sur un pseudo jazz dégingandé (« Bullfrog Hop »), prend la voix d’un gosse – qui a caché une radio dans son ours en peluche – (I listen to Red in Bed), il rappe (« The Fang »), et aligne plusieurs reprises des suites de syllabes sans queue ni tête.
A l’écoute de ce disque, la question qui se pose est la suivante : pourquoi Jimmy Drake s’évertuait-il avec autant d’acharnement à saboter ses propres compositions (« The Blackout Song », « When I hear the honkin’ of the diesel train », « Little Cowboy », etc.)? Quelle que soit la raison de cette démarche – quasi suicidaire au niveau artistique –, qui rend les critiques les plus dures extrêmement faciles, l’apport de Nervous Norvus fut pourtant important : il a contribué à repousser les limites de ce qu’il était « raisonnable » d’enregistrer sur disque. Quelques dix années après les premiers disques de Nervous Norvus, Captain Beefheart, Mothers of Invention et autres Fugs auront retenu la leçon…
Source : https://planetgong.fr/nervousnorvus-stoneagewoo-improbableetcultissime.html
From Another World (1956)
Sortie : 1956 (France). Pop, Jazz, Space-Age
Album de Sid Bass
Annotation :
Sortant de l'Université de New York, Bass travaille pour le label Muzak avant de rejoindre RCA en tant que compositeur. Chez RCA, il va enregistrer un certain nombre d'albums de musique dit d'exposition ou vitrine qui a l'époque son fait pour vendre le son hi-fi pré-stéréo.
From Another World est le plus connu d'entre eux, plus pour sa couverture que pour son contenu. Prêt pour un délicieux "voyage dans l'espace !" La musique, cependant, est principalement composée d'arrangements de style big band dont le seul "space-sounds" est une série de sons électroniques qui introduisent et terminent chaque titre.
Space Escapade (1958)
Sortie : 1958 (France). Jazz, Easy Listening, Pop
Album de Les Baxter
Annotation :
Voici l'un de ses albums les plus emblématiques et probablement le plus recherché des collectionneurs: "Space Escapade" (Capitol ST968, 1958). Cet album est le Saint Graal des "Baxtérites" et des fans du genre Exotica. Il met en valeur tout l’éclectisme et les effets orchestraux sensuels qui sont les marques de fabrique de Baxter. Son œuvre est également considérée comme une couverture classique de Space Age Pop : une photo colorée d'astronautes et de femmes de l'espace profitant d'un cocktail quelque part dans l'espace !
Density 21,5 / Hyperprism / Intégrales / Ionisation / Octandre / Poème Électronique (1983)
Sortie : 1983 (France).
Album de Edgard Varèse, Columbia Symphony Orchestra et Robert Craft
Annotation :
1958
Edgard Varese - poeme electronique
Ce morceau fait partie des marqueurs important de l'histoire de la musique électronique.
Le Poème électronique est composé de sons électroniques purs
et de sons concrets traités (notamment sons de voix et de percussions). C'est une œuvre sombre, épurée et envoûtante, ponctuée d'appels et d'éclats, et dont Varèse a dit : "C'est une charge contre l'inquisition sous toutes ses formes."
Varèse vint donc travailler à son Poème dans le studio Philips
à Eindhoven, aux Pays-Bas. Il fut composé en 3 pistes,
et spécialement conçu pour le lieu où il devait être joué sur
400 haut-parleurs. Il est difficile aujourd'hui de se rendre compte
précisément de l'effet de l'œuvre projetée dans ces conditions,
qui témoignent d'un souci de diffusion et de spatialisation
qui se retrouve aujourd'hui dans les dispositifs électro-acoustiques de projection du son (Acousmonium).
Fantastica (1958)
Sortie : 1958 (France).
Album de Russ Garcia & His Orchestra
Yann H a mis 5/10.
Annotation :
1958
Fantastica - Album de musique de Russ Garcia And His Orchestra
Le 04 Octobre 1957, en pleine guerre froide, les soviétiques lancent en premier la bataille de l'espace en libérant Spoutnik 1 avec succès autour de la terre.Les américains piqués au vif répliqueront l'année suivante avec le lancement sur orbite d'Explorer 1.
Depuis les années 40 l'espace fascine, La Science Fiction connait son 1er age d'or... Le cinéma, la BD, mais également dans la musique.
La musique, associé aux nouveaux procédé de la stéréo, les nouveaux sons comme le théremine, est l'occasion pour certains compositeur de créer de nouvelles ambiances sonores. Le début de ce que l'on appellera ensuite la Space Music ou encore Lounge Music..
Exotic, fraiche et mystérieuse... de quoi rêver non plus au plage d'Honolulu mais du Cosmos froid et étrange a bord d'une navette spatiale.
Ecouter l'album :
https://youtu.be/j-UaR_eHttE
The Atomic Mr. Basie (1958)
Sortie : mars 1958 (France). Jazz, Big Band, Swing
Album de Count Basie
Annotation :
Il y a Prez « le President » (Lester Young), Duke « le Duc » (Duke Ellington), Baron « le Baron » (Charles Mingus), et il y a Count « le Comte » pour Count Basie, le chef d’un des plus grands orchestres de swing de l’histoire du jazz. Pour ce 1er disque sur le label « Roulette », Count Basie fait appel au compositeur/arrangeur Neal Hefti, qui mènera l’enregistrement jusqu’au succès qu’on lui connait.
Basie, c’est le swing et l’énergie par excellence ; chez Ellington c’est plus un château de cartes, vous enlevez un instrument tout s’écroule… Chez Basie, il y a un axe central que est le swing auquel les instruments s’accrochent, avec la guitare discrète de Freddie Green, sans faille qui en est la colonne vertébrale.
« Lil Darlin », dernier morceau de l’album original, sera repris par Henry Salvador (Count Basie).
Une leçon de swing dans toute sa splendeur !
The Atomic Mr. Basie est le premier album de Basie pour le label Roulette et pour l’occasion le pianiste leader fait appel au compositeur et arrangeur Neal Hefti. Le succès inattendu de l’album conduira à une nouvelle collaboration des deux hommes sur l’album Basie Plays Hefti.
L’album est cité dans l’ouvrage de référence de Robert Dimery Les 1001 albums qu’il faut avoir écoutés dans sa vie. Ce disque a été sélectionné dans le livre Sounds of surprise, le jazz en 100 disques de Franck Médioni.
Other Worlds, Other Sounds (1958)
Sortie : 1958 (France). Space-Age, Easy Listening
Album de Esquivel and His Orchestra
Annotation :
Enregistrées un après-midi en seulement cinq heures, les douze sélections qui composent Other Worlds Other Sounds mettent votre chaîne stéréo à l'épreuve avec le pianiste et compositeur Esquivel à la tête d'un orchestre de 26 musiciens et de voix. Pensez à la musique de Montovani ou d'Hugo Montenegro comme un bon point de départ. Cependant, ce style d'écoute facile est un peu plus intrigant entre les mains d'Esquivel car il imprègne chaque morceau de rythmes latins et choisit de réfléchir consciemment à la diffusion stéréo et à la façon dont les sons se déplacent dans le champ sonore.
Destination Moon (1958)
Sortie : 1958 (France). Jazz, Easy Listening, Pop
Album de The Ames Brothers
Annotation :
Destination Moon du quatuor vocal appelé les Ames Brothers, sorti en 1958 sur RCA Victor, est un objet particulièrement vivant de l'ère "space age sound" effervescente à cette époque en Amérique du nord. Les frères Joe, Gene, Vic et Ed chantent 12 standards de jazz et de big band bien connus qui ont tous un lien étroit avec le concept lunaire ou stellaire, comme le montrent de manière poignante et avec goût la pochette de l'album.
Soundproof: The Sound of Tomorrow Today! (1958)
Sortie : 1958 (France). Pop, Easy Listening, Jazz
Album de Ferrante and Teicher
Annotation :
1956 - Soundproof - Album de Ferrante and Teicher
“If you do not have the finest high quality audio equipment, don’t bother to play this record.” (Si vous n'avez pas un matériel audio de haute qualité, ce n'est pas la peine de perdre votre temps a écouter ce disque")
Voila la 1ere phrase d'introduction que l'on peut lire sur la pochette de cet album. Note ecrite par Arthur "Art" Ferrante’s (1921–2009) et Louis Teicher’s (1924–2008). En Plein Space Age mania "soundproof" est potentiellement très audacieux pour l'époque et a nécéssité un gros travail de production. Cette petite phrase assassine n'est alors plus un souci pour tous les fans et connaisseur de space age musique.
Enregistré en 1955 et officiellement sorti au début de 1956 sur Westminster Records, Soundproof est un artefact, une pièce de collection qui contient 12 pistes qui respire, vit, expérimente, crachote, bip bleep et nous offre un jolie voyage spatiale grâce à l'interaction éclectique, parfois labyrinthique, mais toujours exquise entre deux des meilleurs pianistes de leur temps.
Ayant joué ensemble depuis l'âge de six ans, Ferrante et Teicher savent sûrement comment laisser se déployer "la" bonne dynamique !
Ferrante and Teicher - Soundproof (1956) (Full Album)
https://youtu.be/Csinqbk3WYA?si=fttmcrxQ7gCkeln3
Music in Orbit (1958)
Sortie : 1958 (France).
Album de Ron Goodwin
Annotation :
Le Space-Age en tant que genre - ou alliage - est une force avec laquelle il faut compter et a, d'une certaine manière, toujours été là, depuis la partition de Gottfried Huppertz pour le film expressionniste de Fritz Lang Metropolis (1927). . Quand la course à la lune laisse les Occidentaux haletants d'excitation, le genre a déjà plus de 30 ans et offre une variété de thèmes et d'arrangements, qu'ils soient aliénants, mystérieux ou technocratiques. Une vague de sorties se produit dans les années 1955 à 1959, puis à nouveau en 1968/69. L'un des plus grands albums symphoniques de l'ère spatiale est sans aucun doute Music In Orbit du compositeur et chef d'orchestre britannique Ron Goodwin (1925-2003).
Count Down! (1959)
Sortie : 1959 (France).
Album de Jimmie Haskell & His Orchestra
Annotation :
1959 - Jimmie Haskell & His Orchestra - Count Down!
Les amateurs de Spacepop, d'exotica, de musique bizarre et étrange ont une très bonne raison de se réjouir, l'album Count Down de Jimmie Haskell, l'un des chefs-d'œuvre du genre initialement sorti en 1959, est maintenant réédité en vinyle. Cette petite merveille galactique, écrite et dirigée par le compositeur Jimmie Haskell, présente 12 titres, 12 petites fusées,dans lesquelles les rythmes et les styles populaires de l'époque, tels que le surf, le twist et le cha-cha-cha-cha, s'enchaines avec une précision robotique en utilisant des effets sonores électroniques, du thérémine et des voix "extraterrestres".
L'album est un joyau perdu, retrouvé dans une galaxie lointaine et poussiéreuse, qui ravira les fans de Joe Meek, The B-52's, The Revillos, Attilio Mineo, et Man or Astro-man.
Jimmie Haskell - CountDown! (1959)
https://youtu.be/qtIh6FFhV8E?si=f2x3jd07DHx4Jxn4
Jazz in the Space Age (1960)
Sortie : 1960 (France).
Album de George, Orchestra Russell
Annotation :
La première apparition de George Russell (1923-2009) sur la scène du jazz fut tonitruante. D'emblée à l'avant-garde. C'était en 1946, il avait 23 ans et se retrouvait compositeur de Cubana-be, Cubana-bop pour le big band décapant de Dizzy Gillespie. En 1953, il se retrouva théoricien du jazz modal en publiant un livre révolutionnaire, "The Lydian Concept of Tonal Organisation". Dans la foulée, il allait passer de la théorie à la pratique, emportant ses auditeurs dans des aventures sonores jusque-là inouïes... Il réunit une famille de musiciens de premier plan pour explorer ses idées avec eux : Bill Evans, Art Farmer, John Coltrane, Max Roach, Phil Woods, Paul Bley, Bob Brookmeyer, etc. Ensemble, ils allaient ouvrir discrètement une brèche qui allait s'avérer béante sur le devenir du jazz. D'abord un sextet, que George Russell appellerait son Smalltet, pour l'album "The Jazz Workshop", enregistré en décembre 1956, puis une suite, All About Rosie, publiée sur un album dirigé par Gunther Schuller, "Modern Jazz Concert" en juin 1957, et deux chefs d'oeuvre : "New York, NY", enregistré entre septembre 1958 et mars 59 et "Jazz in the Space Age" en décembre 59 et janvier 1960.
Dans ces années-là, le jazz bascule dans la modernité avec une douceur et une intelligence irrésistibles.
I Hear a New World: An Outer Space Music Fantasy (1991)
Sortie : 1991 (France). Pop, Experimental, Lounge
Album de Joe Meek
Annotation :
1960
Le 5 avril 1929 naissait Joe Meek ! Un producteur et ingénieur du son anglais à qui l’on doit pourtant l’un, si ce n’est le premier concept album de l’histoire : I Hear a new world, un disque qui propose des sonorités avant-gardistes évoquant une musique extra-terrestre…
L’histoire raconte que Joe Meek plaçait des microphones dans des cimetières en espérant enregistrer quelques messages de personnes défuntes. Pour lui l’enregistrement sonore avait le pouvoir de nous faire entendre des univers parallèles, un nouveau monde.
Lorsqu’il enregistre l’album "I Hear A New World", j’entends un nouveau monde, Joe Meek n’est pas encore le producteur de chanson reconnu qu’il deviendra dans les années soixante. Nous sommes en 1959, c’est-à-dire bien avant le Sergent Pepper’s Lonely Heart Club des Beatles ou de The Wall des Pink Floyd et Joe Meek crée le premier album pensé comme une oeuvre en soi : Un concept album psychédélique qui nous invite à faire un tour dans l’espace à la découverte de sons inouïs. Et qui dit monde inconnu, dit techniques de mixages expérimentales ! La stéréophonie par exemple, c’est-à-dire la distribution à travers deux haut-parleurs distincts pour donner l’illusion de la profondeur et de l’espace. A côté de la stéréophonie encore peu utilisée pour des disques à la fin des années 50, il y a aussi ces voix d’hommes accélérées pour évoquer celles de gentils extra-terrestres…
Un monde de science-fiction où l’on trouve également les étranges sonorités du clavioline, un clavier électronique créé en 1947 par l’inventeur français Constant Martin. Un instrument qu'affectionnait Joe Meek et dont le timbre évoque celui des cordes frottées d’un violoncelle ou d’un violon, d’où son nom.
I Hear a New World nous fait entendre des instruments étranges comme le clavioline mais aussi des objets du quotidien. Joe Meek et The Blue Men tapent avec des cuillères sur des bouteilles de lait à moitié vide, il frotte les dents d’un peigne sur le rebord d’un cendrier et font sonner des jouets pour enfants. Tout un attirail enregistré et remixé afin que l’on ait du mal à identifier les objets à l’origine de ces sons nouveaux pour l’époque.
Source : podcast de RADIO FRANCE MAXXI Classique a réécouter par ici >> https://www.radiofrance.fr/.../i-hear-a-new-world-les...
Joe Meek - I Hear a New World [Full Album]
https://youtu.be/pjyvEf9tZGw?si=ppAKH1cHzXQ1DtN6
Folk Songs for the 21st Century (1960)
Sortie : 1960 (France). Country, Folk, Folk, World, & Country
Album de Sheldon Allman
Annotation :
Une capsule temporelle de country a l'ère atomique, du rockabilly radioactif et des mélodies d'un autre monde ! Sheldon Allman vous présente plein de chansons chargées de plutonium sur l'espace et la destruction. Avec "Crawl Out Through The Fallout" comme entendu dans le jeu vidéo primé Fallout 4 !
Out of This World (1961)
Sortie : 1961 (France).
Album de Richard Marino
Yann H a mis 6/10.
Annotation :
1961
Richard Marino - Out Of This World
En pleine ère du "Space age sounds" cet album est l'un
des plus réussis. Une espèce de BoF pour film de SF imaginaire. Mélangeant effets électronique et instruments classique.
Album Out of this World de Richard Marino
https://youtu.be/Nb0iIHkQpOc
The Futuristic Sounds of Sun Ra (1961)
Sortie : 1961 (France). Jazz, Space-Age, Hard Bop
Album de Sun Ra
Annotation :
The Futuristic Sounds of Sun Ra, enregistré en 1961, se compose d'une gamme de mélodies mijotées, oscillantes et riffées pleines de contrepoint habile. En surface, ces morceaux montrent un côté plutôt retenu de Ra et de son Arkestra, mais sous cette surface se cachent des émotions troublantes. Certains pourraient confondre ces sentiments troublants avec du détachement ou, pire, un vide émotionnel. Pas le cas. L'Arkestra présente plutôt sur cet album une collection d'émotions qui ne peuvent pas être facilement identifiées par un nom.
Pour comprendre cette idée, ne cherchez pas plus loin ces titres : « China Gates », « Space Jazz Reverie », « Of Wounds and Something Else », « What's that ? ou "Tapestry from an Asteroid". Ils évoquent tous quelque chose d'inconnu, pointant l'auditeur vers un endroit inexploré.
Music From Outer Space (1962)
Sortie : 1962 (France).
Album de Frank Comstock
Annotation :
1962
Frank Comstock - Music From Outer Space - Album de musique
Un albums avec des instrumentaux inspirés par l'univers des films de science fiction, La musique de Comstock intégre un thérémine et un novachord. bandes-son parfaites pour uns voyage spatial à l'ancienne.
Merveille de son et de structure, l'album évoque la musique du cosmos grâce à des techniques de studio révolutionnaires, des arrangements cinématographiques et des éléments électroniques novateurs. Conçus en collaboration avec Paul Tanner (inventeur du theremin électronique) et le violoniste électrique Elliott Fisher , les arrangements de Frank Comstock renversent et les effets électroniques pour génère un son extrêmement visuel, évoquant à la fois la vaste beauté et le danger inquiétant de la galaxie au-delà de l'atmosphère terrestre.
Frank Comstock- Music From Outer Space (1962)
https://youtu.be/Q-BbnOt3reQ
The Original Telstar: The Sounds of the Tornadoes (1962)
Sortie : 1962 (France). Pop, Rock, Classic Rock
Album de The Tornados
Annotation :
1962
The Tornados - Telstar / Musique
Ce fantastique morceau instrumental de "The Tornados" sorti en 1962 est devenu le numéro 1 dans les charts britanniques, ainsi que le numéro 1 aux États-Unis la même semaine. Détronnant les Shadows de Hank Marvin, le quintet qui a populariser le « space age pop ».
C’est le producteur et ingénieur du son Joe Meek qui composa le morceau sur un clavioline, l’ancêtre des synthétiseurs et un des premiers instruments électroniques. Considéré comme le Phil Spector anglais, cet amoureux de science-fiction et nouvelles technologies demeure un pionnier de la musique expérimentale, adepte de techniques peu conventionnelles à l’époque comme le re-recording (overdubbing), l’échantillonnage (sampling) ou la réverbération.
Après que The Tornados aient fait leur part de boulot, Meek s’empressa d’ajouter quelques bidouillages de son cru ce qui laissa le groupe légèrement dubitatif sur le résultat final. Le titre Telstar tire son nom du satellite de communications du même nom, placé en orbite le 10 juillet 1962.
The Tornados ~ Telstar (1962)
https://youtu.be/ryrEPzsx1gQ