Mythologie, philosophie et spiritualité

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Fable de Gygès de Lydie et l'anneau qui rend invisible, proposée par Glaucon pour comprendre la tendance irrépressible à l'injustice.

Allégorie de la caverne proposée par Socrate pour comprendre la démarche philosophique.

Mythe d'Er le Pamphylien : récit de mort imminente/réincarnation, sur la rétribution des actes, les récompenses et les peines.

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Mythe des Juges des Enfers au nombre de trois : Minos, Eaque et Rhadamanthe. L'histoire suggère que nul mortel ne reste impuni pour ses mauvais actes.

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Mythe de la fabrication de l'homme proposé par le sophiste Protagoras, avec Prométhée et Epiméthée. Il raconte l'invention des techniques et expose le caractère conventionnel et utilitaire de la justice.

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Mythe de l'Atlantide, cité puissante et ancêtre d'Athènes, qui fut engloutie sous les eaux en punition semble-t-il de sa corruption avancée.

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L'Atlantide encore.

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Mythe des sphères ou androgynes raconté par Aristophane pour définir le "manque-à-être" de l'amour.
Mythe de la naissance d'Éros, fils de Poros et Pénia, par Socrate/Diotime pour cerner l'essence de l'amour.

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Mythe de l'attelage ailé qui rend compte de la contemplation pré-natale des Formes et de sa défaillance possible.
Mythe du dieu égyptien Thoth qui transmet l'écriture aux humains.

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Mythe de Cronos et l'origine de la politique.

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Mythe des marionnettes pour comprendre la psychologie de l'âme et son besoin d'être correctement gouvernée.

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Une étude des mythes du philosophe grec.

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Dans les deux premiers livres de la Métaphysique, Aristote suggère que les premiers "théologiens" amoureux des mythes (Homère et Hésiode) sont les ancêtres des philosophes, qui s'étonnent devant le monde.

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Le mythe (muthos) est étudié comme une fable, une intrigue que nous retrouvons dans la tragédie. Il nous éclaire sur les actions humaines pour Aristote.

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Aristote utilise rarement un mythe pour exposer ses thèses. C'est le cas dans le livre I des Politiques où il se sert de Midas, qui transforme tout ce qu'il touche en or et finit par en mourir.

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Avec Épicure, puis Évhémère, s'ouvre la critique radicale des mythes, considérés comme irrationnels et anthropomorphiques, source de craintes inutiles.

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Lucrèce parle de Vénus pour symboliser le désir amoureux et le plaisir physique qui lui est corrélé. Mais il reprend le combat épicurien contre la superstition.

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Apulée est un philosophe médio-platonicien, avec des pratiques religieuses éclectiques. Il réécrit ici le mythe de Psyché et Éros, en plus de raconter de nombreuses scènes de sorcellerie.

Le livre XI, qui clôt le roman, raconte l'initiation aux mystères d'Isis et d'Osiris. Il prend brusquement une tonalité mystique et nous en apprend plus sur le climat religieux du IIe siècle, où les cultes polythéistes de divers horizons côtoient le christianisme naissant.

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Hegel dit que les néoplatoniciens ont parfaitement réussi la synthèse de la mythologie populaire et de la philosophie spéculative. Cet ouvrage de Porphyre en fournit une preuve. C'est une brillante interprétation allégorique d'Homère, même si son hypothèse est très probablement fausse (Homère aurait voulu transmettre sous une forme cachée une psychologie métaphysique).

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Jean Pic de la Mirandole tente de synthétiser les diverses traditions philosophiques et religieuses de l'Antiquité et du Moyen Âge. Il invente la kabbale chrétienne, inspirée de la kabbale juive dont il avait pris connaissance.

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Traité de tactique et de la Voie du samouraï, qui s'appuie sur la classification des cinq éléments.

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Texte de jeunesse, probablement écrit par Schelling, mais retrouvé dans les papiers de Hegel après sa mort.

"La poésie reçoit ainsi une plus haute dignité, elle redevient à la fin ce qu'elle était au commencement – l'éducatrice de l'humanité ; car il n'y a plus de philosophie, plus d'histoire, la poésie seule survivra au reste des sciences et des arts.

En même temps on entend si souvent que la grande masse devrait avoir une religion sensible. Ce n'est pas seulement la grande masse, mais c'est aussi le philosophe qui en a besoin. Monothéisme de la raison et du cœur, polythéisme de l'imagination et de l'art, c'est ce dont nous avons besoin !

D'abord, je parlerai ici d'une Idée, qui, autant que je sache, n'est encore jamais venue à l'esprit de personne – nous devons avoir une nouvelle mythologie, mais cette mythologie doit être au service des Idées, elle doit devenir une mythologie de la raison." (trad. Margantin)

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Tragédie sur la mort légendaire d'Empédocle.

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Le mythe fait sens mais ne "cache" rien.
Hegel reproche aux commentateurs de Platon de trouver ses mythes plus profonds que ses concepts, alors que le mythe exprime sous une forme moins riche le contenu conceptuel de la philosophie.

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Kierkegaard cherche à comprendre le désir et le stade esthétique de l'existence en ayant recours aux mythes de Don Juan et de Faust. Il est aussi un brillant lecteur de Job et Abraham.

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Réflexion existentielle à partir d'Abraham. Kierkegaard évoque aussi les contes d'Andersen, son rival en littérature.

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L'ouvrage contient une interprétation philosophique du Livre de Job.

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Une biographie historique et critique de Jésus.

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Dans ce livre, le mythe est le moyen de symboliser et de connaître la nature sans la rationaliser. C'est la "chose en soi" kantienne, atteinte à travers l'art et non la science.
Nietzsche inverse la hiérarchisation hégélienne, le mythe au lieu de n'être qu'une représentation inférieure au concept, devient la voie d'accès privilégiée à "l'un originaire".

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Réécriture du personnage semi-légendaire Zoroastre ou Zarathoustra. C'est un poème philosophique en prose qui contient toute la dernière philosophie de Nietzsche, sa critique de la métaphysique et de la religion, sa vision de l'éternel retour et du surhomme.

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Analyse du mythe égyptien du vautour.