Néoréalisme, italien mais pas que...

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« Les Hommes le dimanche est une peinture réaliste, sensible et féroce, de la vie de cinq jeunes citadins. Fiction imbriquée au documentaire, elle s'inscrit dans le mouvement artistique du « Neue Sachlichkeit » qui se caractérise par la représentation du réel dépouillé de tout artifice.
Le film préfigure le néoréalisme et la Nouvelle Vague par son intention de se distinguer du cinéma existant, et d'aborder la réalité dans ce qu'elle a de plus banal. »
Samantha Leroy. Cinémathèque

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"D'un point de vue de l'histoire du cinéma, ce film peut être vu comme l'un des films annonciateurs du néo-réalisme italien. Il tient en tout cas aussi bien de Les Hommes le dimanche de Robert Siodmak ou de Nogent, Eldorado du dimanche de Marcel Carné, que de Partie de campagne de Jean Renoir." (Wikipedia)

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"Sous le couvert d'une fable, l'attention se porte sur l'univers des humbles et sur l'authenticité des sentiments, en complète opposition avec les thèses du régime" Wiki

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Préfigure pour beaucoup le néoréalisme italien. Luchino Visconti est assistant à la réalisation

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"Ce premier film parlant d’Ozu est un petit bijou néoréaliste avant l’heure" L'Obs

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"Intégralement tourné en extérieurs dans une île des Shetland coupée du monde, sans électricité et, pour ne rien arranger, avec un scénario prévoyant des séquences de tempête...Avec sa description du quotidien des îliens, son casting mélangeant comédiens et personnages dans leur propre rôle, à l'angle du monde peut être considéré comme l'un des pionniers du néoréalisme" Libération

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"Mademoiselle Vendredi, troisième film de De Sica réalisateur, est un film de transition dans la mesure où il conserve la frivolité de ses premières comédies "à téléphones blancs" et annonce les préoccupations et la sensibilité des titres néoréalistes. Dans Mademoiselle Vendredi De Sica se fait pour la première fois le porte-parole des faibles et des opprimés, sans pour autant délaisser le registre comique et la fantaisie." Olivier Père Arte

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"Quatre Pas dans les nuages, film traditionnellement considéré comme l'oeuvre annonciatrice du néoréalisme" Jean Gili
Tourné presque entièrement en studio, fut paradoxalement considéré comme une des premières manifestations du néoréalisme sans doute, par sa référence au monde réel et à la vie quotidienne.

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Ce premier film de Luchino Visconti est communément considéré comme le premier film du courant néo-réaliste par son souci extrême de dépeindre la réalité brute qui entourait ses personnages (leur pauvreté, leur quotidien vide et désespéré), par une direction d’acteurs relativement sobre, par un tournage en décors naturels.

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« L'uomo della croce est avant tout un film de guerre et de propagande qui respecte fidèlement les lois du genre. Cependant, on ne peut nier une parenté étroite entre l'aumônier militaire et Don Pietro, le prêtre résistant de "Rome ville ouverte". Ils partagent en effet le même sens du religieux, le même esprit de service et de sacrifice, la même attention compatissante pour ceux qui souffrent »

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"Sous les accents mélos se cache une œuvre fondatrice, où les balbutiements du néo-réalisme se font entendre dans un drame faussement classique, d’une créativité rare pour l’époque." Critikat

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Le film qui acta la naissance du néoréalisme

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Sans adhérer à l'optique néo-réaliste, Mario Mattoli,cherche néanmoins à « cerner le climat de cette époque de transition à travers l'histoire d'un prisonnier de guerre qui essaie de retrouver une vie normale au milieu du chaos. »
En partie tourné en extérieur, dans une Naples dévastée par les bombardements

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"un film entre deux époques, usant des conventions du cinéma des téléphones blancs et dans lequel, en revanche, « le spectateur est projeté dans un décor composé de destructions matérielles, mais où la misère morale domine plus encore "

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Vittorio De Sica enquête sur les désastres provoqués par la guerre dans l'esprit des plus faibles, les enfants du prolétariat.

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"Germi part d’une histoire criminelle pour dresser le portrait moral de l’Italie au sortir de la guerre, entre corruption, misère et volonté de s’absoudre de la décennie fasciste" Olivier Père. Arte

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L'humanité de l'histoire prime sur les valeurs formelles.

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Roberto Rossellini donne vie à une sorte de fresque stylistique nerveuse et fragmentée sur l'Italie bouleversée de 1944.

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Bien qu'influencé, dans sa première partie, par les méthodes de description néoréalistes, Le Bandit s'en démarque, par la suite. « À un tel début, Lattuada fait succéder une élaboration du réel qui confine à l'expressionnisme », estime le critique Filippo Maria De Sanctis.

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La lutte pour le logement et les mouvements populaires l'ayant nourri, dans l'Italie de la fin des années 1940. "Zampa est un narrateur populaire qui a le sens de la réalité quotidienne, des détails. Dans ses films le spectateur se reconnaît parce qu’il y a les traces d'une authentique vie italienne" Festival de Villerupt

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"Film de Luigi Zampa où l'on retrouve ces mêmes qualités de naturel et d'émotion simple qui font le charme de Quatre pas dans les nuages" Critique Journal Le Monde 1947

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"Chasse tragique est, tout à la fois, « influencé par le cinéma soviétique (le lyrisme de la terre et le symbolisme visuel) et le cinéma américain » auquel il emprunte la structure dramatique. Par son souci d'authenticité sociale, le film est aussi une des œuvres marquantes du courant néo-réaliste." Wiki

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Amore" regroupe deux moyens métrages de Rossellini, "La Voix humaine" d'après Cocteau et "Le Miracle", d'après un scénario de Fellini. Un diptyque sur le thème de la souffrance, de la solitude, de l'exclusion.

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"Description féroce de la lâcheté et de l'opportunisme, de la manière de composer avec le vent de l'Histoire et d'accepter les combinazioni qu'imposent la survie et l'ascension sociale. Zampa s'attache à démontrer comment les Italiens ont toujours su trouver des accommodements avec le pouvoir, quel qu'il soit, fût-il celui du parti fasciste. " Jean-François Rauger Site de la Cinémathèque

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Premier long de Comencini, ce film consacré aux jeunes délinquants napolitains est tourné avec des acteurs rencontrés dans la rue.

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deuxième long métrage de Pietro Germi. Jugé par certains comme une expression du néoréalisme, par d'autres comme devant moins au néoréalisme qu’au film noir hollywoodien

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"Dépeignant un pays en ruines, gangréné par la violence, Alberto Lattuada signe une œuvre fataliste admirablement mise en scène, puissante et, comme le souhaitait le cinéaste, implacable sur cette période de l’Histoire." Festival Lumière

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« S'attachant à expliquer les raisons pour lesquelles des Italiens ont combattu dans la Résistance tandis que d'autres ont servi le fascisme, le film suscitera de vives polémiques à sa présentation à la Mostra de Venise en 1946. Mais, au fil du temps, il finira par être considéré comme l'une des œuvres essentielles du néo-réalisme. » Wiki

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Oeuvre la plus connue et emblématique du néoréalisme italien