Netflix, rends l'argent des abonnés !

Annotation :

Une série anthologique qui se veut faussement intelligente en présentant des dystopies qui mettent en garde contre les dangers des nouvelles technologies. Sauf que les scénaristes laissent de côté toute subtilité et nous lancent en pleine face le message qu'ils veulent faire passer. De plus, les situations sont tellement exagérées et poussées jusqu'au bout qu'on pourrait croire que Black Mirror essaie de faire dans la parodie. Mais la série se prend tellement au sérieux que la majorité des épisodes finissent par être absolument ridicules (l'épisode interminable des abeilles robots restera à jamais gravé dans ma mémoire).
Le public a peut-être l'impression de regarder une série intelligente. Moi, à force de regarder des épisodes ridicules dont les messages sont lancés sans subtilité aucune comme si je n'étais pas capable de comprendre, j'ai surtout eu l'impression qu'on me prenait pour un imbécile.

Annotation :

Une série qui surfe sur la vague de nostalgie des années 80 et qui se veut un pur produit de la pop culture.

Le pire vient certainement de la réalisation. Elle est dégueulasse. Vraiment.
La réalisation est plate, ennuyeuse à mourir, elle ne met jamais en valeur ce qui se passe à l'écran, n'arrive jamais à sublimer quoi que ce soit ou à susciter un quelconque émerveillement (un comble vu tous les éléments surnaturels de la série). Le montage était aussi catastrophique dans la première moitié de la saison 1.
Au niveau de la musique, j'ai l'impression qu'on nous lance une compilation des années 80 pour nous montrer que c'est bien à cette époque que se déroule Stranger Things. Et quand on entend pas des chansons hyper connues on a droit à un synthétiseur qui n'est jamais dans le ton de ce qui se passe à l'écran.
Soulignons aussi les agressions sonores ponctuelles auxquelles on a droit. En effet, chaque action importante, chaque révélation est soulignée de façon bien lourde par des bruitages ou quelques notes de musique. C'est suffisamment désolant quand la musique n'est pas en accord avec ce qui se passe, ça devient insupportable quand on essaie de nous faire sursauter pour la cinquième fois dans l'épisode (il y a littéralement des jumpscares toutes les 5-10 minutes).

Au niveau du scénario c'est du déjà vu mille fois et c'est prévisible de A à Z. Normal, quand le but de la série est d'imiter ces films des années 80 dans lesquels une bande d'enfants se retrouvent embarqués dans une aventure. Les enfants de Stranger Things se comportent d'ailleurs bien souvent comme des adultes.

Aucune inventivité, aucune originalité, le seul but de Stranger Things est de titiller la fibre nostalgique du public en proposant une resucée des productions américaines des années 80, tout en faisant baigner le tout dans la pop culture. Cette série essaie juste de copier ce dont elle s'inspire. Et elle n'y arrive même pas.

Annotation :

Une série qui m'a eu l'air d'essayer d'imiter des œuvres de science-fiction tout en nous servant tous les clichés des films policier.

Altered Carbon m'a globalement ennuyé du début à la fin. Les personnage ne m'intéressaient pas, l'histoire non plus, le monde futuriste dans lequel tout prend place non plus.
C'est vraiment dommage, vu le travail qui a été fait sur les décors et les costumes, que les créateurs de la série n'aient jamais réussi à rendre ce monde vivant. La ville ne vit pas, ce monde ne vit pas. Je n'ai jamais été intrigué ou fasciné par cet univers, alors que ce que j'aime dans la science fiction c'est que le monde dans lequel l'histoire prend place me fasse rêver.

Je peux globalement faire les même critique à Altered Carbon que j'ai faites à Stranger Things : pas d'inventivité, pas d'originalité, ça cherche juste à copier ce qui se fait ailleurs.
Et pour le coup je ne sais si c'est le matériau de base qui n'est pas très bon ou si c'est les créateurs de la série qui ont fait une mauvaise adaptation.

Annotation :

Une série qui fait furieusement penser à Inside Man. Sauf qu'Inside Man a le mérite d'être un film plutôt sympa.

La Casa de Papel est une série d'une nullité abyssale qui multiplie les rebondissements et les retournements de situation pour nous montrer que l'imprévu est résolu dans les premières minutes de l'épisode suivant. Le seul but est de scotcher le spectateur à son siège pour qu'il continue à regarder la série. Je n'avais encore jamais eu l'impression d'être pris pour un con sur une si longue durée.

En dehors de la trame qui n'a aucun sens le plus énervant est sans doute les personnages. Ils sont tous de parfaits stéréotypes et pour la majorité des abrutis finis. Ici, la police n'a même pas besoin de faire son travail correctement, les braqueurs arrivent à se mettre tout seuls dans la merde.
Cela me fait gentiment rire de voir qu'on insiste bien sur le fait que le "Professor" est un génie qui a tout planifié dans les moindres détails. S'il est si intelligent que ça, pourquoi avoir recruté une telle bande d'abruti ? (Mention spéciale à Tokyo, qui est absolument insupportable et responsable de la moitié des emmerdes qui arrivent à son groupe)
En plus on nous dit et montre bien que les braqueurs ont passé cinq mois à s'entraîner pour le braquage. Pourtant ils passent leur temps à se comporter n'importe comment. La gestion du braquage, des otages, du stress, des imprévus, leur façon d'utiliser leurs armes, le fait que la moitié n'acceptent pas de recevoir des ordres et ne respectent pas la hiérarchie, ... Difficile de croire que ces personnage aient cinq mois de préparation derrière eux quand ils passent leur temps à se comporter comme des amateurs.

Si je mentionne à nouveau les rebondissements à outrance et les incohérences de la série, et que j'ajoute les personnages qui changent de camp à plusieurs reprises, les policiers qui passent pour de gros incapables tellement leur gestion de la crise a l'air improvisée et les fusillades qui sont filmées n'importe comment, j'ai vraiment l'impression que la Casa de Papel a été écrite et tournée par des amateurs.

Sans doute ce que j'ai vu de pire sur Netflix.

Annotation :

Série qui repose entièrement sur son concept, Squid Game est regardable les 2 ou 3 premiers épisodes. Après j'ai trouvé ça ennuyeux et carrément catastrophique durant les 2 derniers épisodes. Personnage et situations totalement stéréotypés, prévisible du début à la fin, réalisation catastrophique, Squid Game est une pure série Netflix : Sans saveurs, sans originalité (passé son concept), bien vendue pour faire le buzz et aussitôt terminé aussitôt oubliée.

Encore une série dont je ne comprends pas l'immense succès.

Annotation :

Queen's Gambit a fait le buzz lors de sa sortie et c'est encore une série dont je ne comprends pas le succès. Elle met en scène une jeune femme prodige des échecs qui ne perd jamais. Vraiment, dès l'instant où elle se découvre un don pour les échecs (à 9 ans) Beth écrase tous les joueurs qu'elle affronte. Jusqu'à rencontrer un grand maître soviétique qui joue depuis des dizaines d'années et qui va la battre à plate couture.
Le personnage de Beth n'est vraiment pas intéressant. Elle est presque parfaite et réussit presque partout. Même quand elle a de mauvais moments et sombre dans l'alcool et la drogue elle n'a pas l'air d'être au fond du trou. Elle arrête subitement de boire sans difficulté et tout va instantanément mieux. Comment s'attacher à un personnage qui n'a pas été écrit comme un humain ?

Mais le plus gros point négatif pour moi est la médiocrité de la réalisation lors des parties d'échecs. Aucune tension, aucun suspense, un comble pour une série centrée sur ce jeu. C'était bien les seuls moments de la série où un effort de réalisation aurait dû être fait et on a laissé ça aussi plat que le reste.

J'imagine que le seul point positif a été l'effet de mode que Queen's Gambit a provoqué en faveur des échecs.