Novembre 2016 / Cinéma

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Si le film ressemble bien à un western crépusculaire, il porte aussi en lui un regard profond sur l'absurdité néfaste des banques et sur la pauvreté des fils de colons dans le territoire dévasté des Comanches.

Vu au cinéma La Fourmi

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Enrobé dans un écrin superbe (la photo d'Henri Alekan), cette lecture en abîme de la pièce de Shakespeare par Cayatte est perlé par des plans magnifiques dans lesquels on peut présager Bresson, Astruc, Straub ou Costa.

Vu sur le Cinéma de Minuit - France 3

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Didactique, singulier, passionnant, ce catalogue du "meilleur" du cinéma français des années 30 aux années 60 sous la houle de l'intarissable Tavernier traverse de Becker à Sautet, extraits à l'appui, le fleuron fleuri de son cinéma français.

Vu au CNP Terreaux

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Park Chan-wook n'aime pas ses personnages. Il aime la virtuosité usitée de sa narration. Contrairement à Hitchcock qui tout en manipulant le spectateur chérie ses personnages, Park réduit ses protagonistes à des pantins de récit maniériste.

Vu au CNP Terreaux

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Ma découverte du cinéma de Solondz. Cela correspond à la rumeur : caustique, grinçant, cinglant et froid sur les microcosmes de la société américaine. Simple dans ses histoires, ce "Storytelling" a pourtant quelque chose de savoureux.

Vu sur Netflix

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Qui trop étoffe mal habille. L'Albert Serra du "Chant des oiseaux" est demandé à l'accueil par ses spectateurs ! Pas une seule idée de cinéma dans ce film, trop serti dans ses décors et desservant mal le pourtant immense Jean-Pierre Léaud.

Vu au CNP Bellecour

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Travaillé, comme souvent chez Coppola, par tout un legs cinéphile (Gone with the Wind, Rebel without a cause, le cinéma de Kazan), le film accueille une naïveté positive dans le jeu des acteurs qui le double d'une vérité sensible.

Vu à l'Institut Lumière

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Il y a des films qui vous emporte d'un seul geste. C'est le cas de celui-ci, comme "Carol" ou "Juste la fin du monde". Après une ouverture hallucinante, entre photographie clinique et mélodrame au piano, un puissant récit autour de la greffe.

Vu au CNP Terreaux

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Si ce film a grand sujet revisite très académiquement le genre du thriller d'infiltration dans le néo-nazisme, il a la vertu de se terminer sur ce constat lucide : la condition 1ère du fascisme, c'est le statut de victime.

Vu sur Netflix

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Wenders s'essaie à l'exercice délicat de filmer la parole de théâtre. En résulte une aporie, attelée au dispositif scénique (par le cadre de ce jardin d'été) insufflé de cinéma. La parole est scellée alors que "ce qui est beau est ouverture".

Vu au CNP Bellecour

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Documentaire à la Michael Moore, c'est-à-dire engagé plutôt à gauche mais surtout sans aucune méthode de citation des sources (ce qui décrédibilise tout le propos) et avec un manichéisme parfaitement hollywoodien.

Vu sur Netflix

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Stone, sismographe contestataire de l'histoire actuelle des USA, dresse le portrait d'un nouvel héros contemporain de son pays. Complémentaire de "Citizenfour", ce biopic hagiographique élucide le mystère terrifiant du réseau PRISM.

Vu au Pathé Bellecour

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Le défi était haut et la réussite, sans être complète, est à l'écran. Gangréné par un jeu de chasses pour un jeune public qui retarde les véritables enjeux, le scénario est un prélude aux suites, riche de beaucoup de promesses.

Vu au Pathé Bellecour

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Documentaire essentiel pour ce qu'il documente d'une certaine réalité de la R.D.C. actuelle. Sous l'égide de l'humaniste Dr Mukwege, Thierry Michel édifie le portrait dramatique des femmes congolaises, sujettes à tout va au viol.

Vu au cinéma La Fourmi

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Parmi les deux films de Vecchiali sortis en 2016, celui-ci fasciné par "L'inconnu du lac", déplie des motifs marivaudiens et multiple différents points de vue sur des situations amoureuses où se mêlent raisons et passions.

Vu en DVD de prévisionnement

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Le cinéma sud-coréen se porte bien en 2016 (Man on High Heels, Dernier Train pour Busan). Mais ce "Strangers" peine à excéder le film d'atmosphère (très efficace) pour atteindre une singularité et une lecture plus riche de son histoire.

Vu en téléchargement

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Un pied sur la scène de théâtre, l'autre dans le bain du réel, Farhadi orchestre un va-et-vient qui voit un couple se fêler, autant que son appartement, autour d'un drame exemplairement construit et interprété avec brio.

Vu au CNP Bellecour

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Comme la bande-dessinnée, cette adaptation par Preljocaj et Müller souffre d'un intérêt patent pour le sort des personnages à cause d'une dramaturgie ô combien écoulée. Ne reste que le beau filmage de certaines séquences dansées.

Vu au CNP Bellecour

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Sur un postulat passionnant (le syllogisme spirituel des extrémistes verrouillés aux pieds des textes sacrés), le cinéaste compile des disputes de personnages stéréotypés autour de l'utilisation belliqueuse des Ecritures bibliques.

Vu au CNP Bellecour

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Regardé, je dois l'avouer, d'un oeil très distrait (au bord du fond sonore), cette comédie hachée menue pour le prime télé n'a ni l'empreinte d'un scénario, ni celle d'une réal et encore moins des acteurs sur lesquels tout veut reposer.

Vu à la télévision