Novembre 2017 / Cinéma

Annotation :

L'adaptation en-soi du copieux et passionnant ouvrage de Lemaitre est plutôt réussie. La mise en scène à l'esbroufe, qui se complaît par exemple à faire passer la caméra par les petits trous, surcharge la dimension tragique du récit.

Vu au Pathé Bellecour

Annotation :

Sous ses airs de pastiche techniciste qui se glisse dans les habits des plus célèbres tableaux du hollandais génial, cette enquête sur Van Gogh réussit à rendre évident le génie de l'art sans rien éroder du mystère de l'homme.

Vu au Lumière Bellecour

Annotation :

1e Haynes qui me déçoit (alors que je le considère parmi les meilleurs cinéastes US en activité). Empêtrée par le récit jeunesse, la réalisation semble hésiter à faire le pas stylistique vers le grand public (comme Scorsese avec "Hugo Cabret").

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Documentaire assez passionnant sur la méthode de travail du grand Sensei, confirmant, extraits à l'appui, l'impressionnante cohérence de son système esthétique. Reste une frustration : l'absence de la merveilleuse Setsuko Hara.

Vu en DVD

Annotation :

Archéologie, en creux, du conflit israélo-palestinien, un film signé du Spielberg politique. Si le point de vue est partisan, et la mise en scène efficace, Spielberg a l'intelligence d'interroger la morale de ses personnages.

Vu pour la 3e fois en DVD

Annotation :

La maestria d'Ozu est de faire de la tristesse émouvante de son œuvre, non pas une puissance qui ploie le spectateur sous le chagrin mais qui s’infuse en lui, l’envahit. Les parasites sonores sont abrogés pour purifier l’émotion.

Vu pour la 2e fois en DVD

Annotation :

Dans ce qui, qu'on le veuille ou non, est marqué au cœur par "Taxi Driver", ce film de Ramsay fait côtoyer la bonhomie d'un Phoenix proche de sa neurasthénie dans "Two Lovers" et l'ultra violence d'une société corrompue.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

La beauté de ce court est épiphanique ; aussi diaphane que fugace. Campant dans la taïga russe, Cogitore dresse la fresque d'un monde au bord du gouffre, d'un paradis sur le point de se perdre. Avec une pointe trop sensible de maniérisme.

Vu sur Arte+7

Annotation :

En courant plusieurs lièvres à la fois, Bromberg prend le risque de faire un making-of de luxe et d'engendrer la frustration de ne pas réussir à voir le film en filigrane de Clouzot. Or il réussit magistralement sur les deux tableaux.

Vu sur Arte+7

Annotation :

Cet anime dimension cinéma revient sur les grandes étapes de "Dragon Ball" et déploie un nouvel arc, exploité par "Dragon Ball Super". Avec l'humour de "DB" et le sérieux épique de "DBZ", une oeuvre qui fait le job !

Vu sur Netflix

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Un des Disney les plus drôles. Si l'animation ou l'émotion ne sont pas au rendez-vous, le discours méta et son audace intelligente enrobés dans un humour potache et de connivence servent un film hilarant !

Vu sur Netflix

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La pointe de déception de ce documentaire tient à l'impuissance malgré eux des cinéastes à couvrir le mystère de Lynch autrement qu'en le voyant peindre. Et raconter sa jeunesse par-dessus. On aurait aimé saisir le génie autrement mieux.

Vu au Ciné Dyke

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Ce qui fait que ce 1e long est plus qu'un chef d'œuvre, c'est parce qu'il excède l'ambition de vouloir impressionner. Véritable expérience mentale et sensorielle, de ces œuvres qui justifient la valeur artistique du cinéma.

Vu au Ciné Dyke

Annotation :

Vendu comme une fable sur l'émergence du féminisme, via le sport, cette comédie romantique est doublée d'une conquête des droits lesbiens. Le tout, porté par un duo d'acteurs au diapason mais trop mal servis par une mise en scène a minima.

Vu au Pathé Bellecour