Novembre 2017 / Musique

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Sur le sillon du Bob Dylan première manière et du Springsteen de "Working on a Dream", The War on Drugs (et particulièrement son chanteur Adam Granduciel) soulèvent des puissances secrètes, intérieures. Pour les fièvres nocturnes.

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Comme avec le dernier LP de Lana Del Rey, ce come back de MC Solaar a été annoncé avec ses plus mauvais tracks. Il en ressort pourtant un album riche, varié et particulièrement en phase avec son époque. Ad hoc, un album de capitaine.

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J'écris ces mots un jour après l'écoute. Et il ne m'en reste rien, si ce n'est le souvenir de quelque chose de frileux, d'impalpable. Est-ce ma faute de ne pas lui avoir prêté une oreille attentive ou le LP est-il en lui-même passable ?

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Avec ce retour copieux de Jacques-dans-les-bacs, s'éclaire tout un pan joyeux et communicatif du goût jamais rassasié de l'homme au crâne presque rasé pour les expérimentations minimales de musique électro. Avec des élans dancefloor parfois.

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Décuplant sous plusieurs versions internationales son morceau "Dans la radio", Jacques s'amuse à diffracter et à entêter l'auditeur de son petit tube bricolé. Le vortex de sa pochette dit bien le spleen joyeux dans lequel ça peut plonger.

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Le grand retour de LCD Soundsystem se fait, comme l'an dernier avec Radiohead, par un album qui tient toutes ses promesses, "fait le job", mais ne sublime pas mes attentes. Si bien que je le réécoute sans déplaisir. Mais sans joie décuplée.

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BB Brunes, dans la variété française, c'est vraiment un concept ! Chansons pour midinettes, mais sans fond, plus assez bonnes pour les bandes FM et pas assez hypes pour une diffusion alternative. Quelque chose d'un autre temps, peut-être.

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Avec sa pochette Topor-lookalike, cet album éraille l'oreille, mord le coeur et impulse une belle énergie. Rien qui ne saurait résister au souffle du temps mais un bel instant punk à son écoute. Ce qui est déjà remarquable !

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Mogwai compte, peut-être, comme l'un de mes groupes contemporains préférés. Parce qu'il m'a souvent enthousiasmé (à l'exception de "Rave Tapes") et que ses boucles hypnotiques confinent au superbe et à l'exaltation saine.

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En reprenant les plus grands morceaux des films Ghibli, Azomi Inoue offre l'écrin de sa voix à ce que ce fameux studio d'anime japonais a produit de plus beaux, mémorables, sensibles, doux et inoubliables. Un bel hommage !

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Ce 2e album de Louane témoigne de belles prod musicales, promptes à faire plaisir à la nouvelle hype de variété française (à grand renfort de doublure electro). Et les textes séduiront le public à la découverte des premiers émois.

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Je découvre Pulp avec cet album, vraisemblablement rangé au rang des œuvres cultes. Sans que rien ne m'accroche vraiment, la pâte simili-Bowie m'a séduite. En reste un souvenir pas impérissable mais une belle écoute.

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La B.O. de ce chef-d'oeuvre du japanime se compose d'instants obligés, liants efficaces aux images et expressions sensorielles des enjeux dramatiques, et de grands morceaux marquants comme "Parade" ou "The Girl in Byakkoya".

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Compilation de ce que le bassin méditerranéen a offert de plus lyriques en terme de musiques : des arias égyptiens au rebetiko greco-turc en passant par les variations hispaniques. Un medley de chaleurs opératiques !

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De Zola Jesus, je n'avais écouté que "Taiga" que j'avais peu apprécié (4/10). Cet étrange "Okovi" et ses envolées cosmiques à grand renfort d'échos superbes donnent une ampleur salutaire et double l'écoute d'une puissance feutrée.

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Dès son ouverture, et à l'image de sa pochette, cet album de The National dispose le seuil d'une maison accueillante, foyer chaleureux dans une ambiance plutôt nocturne. Qui vous réchauffe l'esprit avec bonheur.

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En 4 morceaux, une brève compilation de piano contemporain. Avec une certaine digestion des expérimentations modernes, le piano trouve un nouvel écrin pour faire résonner ces grâces. Jolie écoute !

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Jazzy, dotée d'une voix aux délicatesses exquises, Madeleine Peyroux prête aux accents anglophones une certaine grâce latine, de dentelles et de soie. Une douceur pour les oreilles et du baume pour le cœur.

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Nugent étant réputé pour être un des grands bonhommes du rock 80s, 90s, j'ai entamé cet album comme du Queen, Toto ou AC/DC. On reste très loin de ces modèles, malheureusement, et du grand rock ne reste que quelques bons riffs de guitare.

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Chouchou de la hype, Ariel Pink signe avec ce nouvel LP un retour éclectique, varié, allant des mélodies les plus camp à un certain rap rough. En mangeant à tous les râteliers, n'en germe que peu de choses preci(eu)ses.

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2e album de Wyclef Jean paru en 2017 et c'est toujours un vrai plaisir pour moi d'écouter la tessiture singulière de sa voix, de ses guests et son flow. Un niveau en-dessous de "J'ouvert", un bel LP aux genres multiples.

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La beauté de cet album folk post-Dylan et néo-Rufus Wainwright tient à la modestie des accords guitare, aux imperfections vocales qui donnent de la dimension aux chansons. Une vraie B.O. pour les aspirants amoureux.

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Emporté par une belle énergie rock, communicative à sa manière, cet album des Foo Fighters a la belle fraîcheur d'une puissance intacte. Manque une pointe de risque dans les compos pour que le tout marque plus profondément.

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Dans sa diversité, cet LP hybride et polymorphe couvre différents champs de la création musicale. Reste une track nodale qui emporte le morceau et les autres morceaux, chargé de poésie dès son titre : "Everybody dies in their nightmare".

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De cet LP, dans les minutes qui suivent la fin de son écoute, dans les heures et les années qui s'écouleront, il n'en reste que peau de chagrin. Une vitalité chiadée mais qui se contente, sans grands efforts, de faire le job.

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Sans vouloir verser dans la méchanceté lapidaire, cet album est absolument "nul et non avenu". Texte sans inspiration, ni rythme, ni incarnation. Musique qui surfe sur la mode de la variété actuelle sans qu'aucune singularité n'en ressorte.

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J'ai lancé cet LP parce qu'il charrie en lui tout un champ de ma prime adolescence. Délicat, avec des premiers morceaux mémorables à mon oreille. De la variét' brit pop classique avec le recul mais joyeuse à l'égard des mes souvenirs.

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C'est bien joli joli mais cet album des Killers manque de donner vie à une vraie dimension rock. Si peu qu'il en résulte un LP qui s'écoute comme on chill, avec un dilettantisme qu'on attend pas de morceaux signés par des proclamés tueurs.

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Amadou & Mariam réussissent toujours autant à charrier avec eux les mélodies et l'atmosphère du Mali. Malgré les efforts d'inclure à leur musique des accents électro, manque dans le flow soit une énergie soit une saudade.