Novembre 2018 / Cinéma

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Dans l'astronomie de Bergman, autour de l'auteur-soleil, von Trotta effeuille tous les disciples satellitaires pour tresser une carte de son héritage. Sans visée, sans vision, manque un chemin pour donner de l'ampleur et du souffle.

Vu sur la plateforme AFCAE

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Salvadori occupe une place à part dans la comédie française. Pas la meilleure, comme l'ânonne la presse, mais de choix. Ce mélange savant et inspiré entre polar et burlesque réussit souvent, et bascule dans le kitsch parfois.

Vu au Lumière Terreaux

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Le Mal le plus cruel, le plus raffiné peut-il être aussi créatif que l'inspiration du Bien, de source divine ? C'est la question que se pose LVT, en l'approchant avec sa provocation coutumière, au bord du génie, au risque de l'esbroufe.

Vu au Lumière Fourmi

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Plusieurs problèmes dans cet état-des-lieux de la misère infantile au Liban : le chantage affectif qu'exercent naturellement les enfants sur tous spectateurs. Et une tristesse poussée à un degré si haut qu'elle ôte tout chagrin spontané.

Vu au Lumière Terreaux

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Après le succès du "Dernier train pour Busan", Yeon continue de mélanger le film de genre (ici la SF de superhéros) et les drames familiaux (la reconquête d'une fille par son père absent). Avec humour mais moins de ruptures de ton que "Busan".

Vu sur Netflix

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En suivant Lindy Lou, rendant visite 20 ans après aux jurés qui ont condamné Bobby à une injection létale, se décline différentes positions face à la mort légale. Soignée, la réa manque d'un vrai face-à-face devant la mort au travail.

Vu en prévisionnement Vimeo

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Avec des films comme ça, héritiers de Rossellini, Bresson et Pialat, c'est la quintessence du cinéma comme sonde du monde et des âmes qui se livre. Sans rien révolutionner, le soin apporté à ce bel ouvrage est un plaisir des sens.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Mexico : la vie d'une maison bourgeoise, les rapports de sexe, de classes, les symboles de la vie et les éclats de la mort ; autant de traits qui dessinent la grâce profonde de "Roma", concentrée dans le corps et le visage de Yalitza Aparicio.

Vu à l'Institut Lumière

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Ang Lee, artiste faiseur doué dans tous les genres, signe avec son premier film hors Taïwan, une des meilleures adaptations de Jane Austen. Porté par la beauté des décors et la grâce double d'Emma Thompson et Kate Winslet.

Vu sur Netflix

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Dernier film de Henry Fonda, un des derniers de Katharine Hepburn, adaptation ultra académique d'une pièce de théâtre, offerte par Jane Fonda à son daron. On s'y ennuie comme en plein dimanche automnal.

Vu à l'Institut Lumière

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2ème long-métrage de Gilles Lellouche, la surprise est de taille d'y voir une certaine finesse d'écriture et un ton globalement neurasthénique s'y déployer. Joli, travaillé, soigné, il n'en restera que peau de chagrin dans quelques années.

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En filmant la mort au travail, entre proximité saisissante, distance morale et paraboles, Bing fait côtoyer la beauté épiphanique d'un visage au bord du décès et d'une femme idolâtrée. L'inverse de la fascination scandaleuse de "Caniba".

Vu sur la plateforme AFCAE

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Deux films en un : le précipité impressionniste des efforts extraordinaires de ce pionnier spatial. Et le récit dramatique d'un père meurtri par le deuil de sa jeune fille. Le tuilage des deux, parfois maladroit, donne un résultat bancal.

Vu au Comoedia

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Indispensable pour son sujet et ce qu'il témoigne des violences sexuelles faites aux mineurs. Mais, comme objet de cinéma, hormis les inventions exportées du théâtre, il n'invente rien. Et l'égocentrisme du film étouffe sa portée.

Vu au Lumière Terreaux

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A l'heure d'une urgence écologiste, d'une certaine victoire du virtuel sur le réel de la nature, ce "Voyage à Yoshino" nous offre des visions, serties dans un écrin superbe, champêtre et bucolique, mais habité et pétri de sincérité.

Vu au Lumière Terreaux

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Le meilleur japanime 2018 (pas encore vu "Mirai" d'Hosoda). Tressé par une musique subtile, délicate, sans être pompière ou sur-existante, un drame sur le harcèlement scolaire avec une pléthore d'inventions visuelles. Emouvant !

Vu en téléchargement

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Une ado fuit de son foyer pour voyager dans un navire de pêche. Elle rencontre un marin, s'acoquine avec lui, perd sa virginité. Dans une énergie généreuse et par certains éclats visuels, ce court est une belle promesse pour le 1e long de Favier.

Vu au Festival du Film Court de Villeurbanne (Cinéma Le Zola)

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A la craie, établi comme un palimpseste en mouvement, cette petite fable sur la transmission, sur le respect de la nature, sur le legs écologique se glisse dans des couleurs superbes, un style élégant et une délicatesse jusque dans les voix.

Vu au Festival du Film Court de Villeurbanne (Cinéma Le Zola)

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Marqué par une cinéphilie US (empruntant à DePalma la double bonette, à Shyamalan le SF agricole, à Cronenberg l'horreur de la mutation...), ce court repose sur ses deux interprètes et jouit d'un savoir-faire assez prenant.


Vu au Festival du Film Court de Villeurbanne (Cinéma Le Zola)

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De la famille des courts-métrages qui repose sur un interprète filmé comme un "modèle" bressionnien, ce "Soleil Blanc" fait carburer au diesel plusieurs pistes narratives, ceintrées dans un décor superbe.

Vu au Festival du Film Court de Villeurbanne (Cinéma Le Zola)

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Multipliant les points de vue, les plongées zénithales, les plans d'ensemble beaux comme des tableaux, ce 2e long de Maoz est une charge contre les armées du monde qui volent leur jeunesse à des individus, quand ce n'est pas leur vie entière.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Droit dans son style, Greengrass revient sur la tragédie d'Oslo & d'Utøya, en effeuillant l'historique du point de vue de Breivik et d'un des survivants, Viljar. Reposant sur des chevilles narratives du niveau d'une série Netflix.

Vu sur Netflix

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Un des plus grands films de Renoir. Parce que scénar de Pagnol, Visconti à l'assistanat (proto-"La Terre tremble"), communiste en puissance, magnifique dramatiquement, limpide comme un documentaire, fabuleux dans ses interprétations.

Vu, pour la 2ème fois, à la Cinémathèque Française

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3e long de Hers, vendu comme le premier film post-"attentat du Bataclan", le charme doux qui siège dans tous les films du cinéaste se confronte ici à la tragédie du deuil. Équilibrant l'amertume avec la grâce rohmerienne des ses interprètes.

Vu à l'UGC La Défense

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Campant en Chine, notamment dans sa traditionnelle et profuse gastronomie, ce court Pixar raconte peu de chose (sinon la possessivité d'une mère, retenant son fils par la nourriture). Avec un savoir faire mais un talent maigre.

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