Novembre 2020 / Musique

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Dans une veine country, en campant dans la filiation folk US plutôt (comme c'est à la mode à l'époque) que dans celles des Beatles / Rolling Stones, the Byrds font traîner une musique douce et un brin mélancolique.

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La même année que le "Sgt. Pepper" des Beatles (mais quelques mois plus tard), les Who sortent cet album aux ressorts expérimentaux, doux-dingue. Une fête foraine en musique. Sans le génie pop et transcendant des Fab Four.

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Voilà bien un album qui porte à merveille son nom. Groovy, cet LP des Rascals l'est pour le moins. Moins bien entendu qu'un véritable album de rythm & blues de la même époque. Mais assurément dansant !

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Découvert grâce au "Drunk" de Vinterberg, ce groupe de hip-hop danois me plaît pour la nuance qu'il obtient entre l'extase festive et la descente mélancolique. Un portrait en loupe de la jeunesse d'aujourd'hui et de tous temps.

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Riche de nombreux grands morceaux ("Sombedy to Love", "Come Back Baby", "White Rabbit"), on sent que Jefferson Airplane, contrairement à beaucoup de groupes de son époque, ne veut imiter personne et cherche sa propre voie de décollage.

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Travaillé par le spleen de notre époque, invoquant Miyazaki et Socrate, jouant le jeu du rap game fr et ouvrant vers une intelligence culturelle plus ample, la découverte de "Dooz Kawa", c'est comme une bonne dose de cawa.

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Écouter un album, se plonger dans une oeuvre, c'est y trouver son plaisir, nourrir sa machine à désirs : "SEbthK" nous offre ça en orchestrant de belles ritournelles, sans afféteries, avec la douceur et l'innocence que recelaient les 60s.

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Actons-le, hic et nunc ! Aimé Césaire n'est pas mort, il a repris l'allure de Gaël Faye. Après l'excellentissime "Rythmes et botaniques", Faye signe avec ce "Lundi Méchant" un des meilleurs albums de pe-ra de ces dernières années.

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SoaD is back avec ce nouvel EP de 2 titres. Confirmation qu'ils n'ont pas changé : rien perdu de leur verve metal et pop. Et rien changé non plus de le recette habituelle. Ce qui m'a, un peu, laissé sur ma faim.

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S'il y a UN album que j'ai (mes parents ont) le plus écouté dans mon enfance, c'est celui-ci. En le réécoutant à l'âge qu'ils avaient quand ils l'écoutaient à foison, c'est tout un pan de mes jeunes années qui se déploie et se met à danser.

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GCM, accompagné (pour les meilleures) par Laura Smet, Véronique Sanson ou Julie Berthollet, chante un portrait diffracté de la féminité d'aujourd'hui. Non sans quelques démagogies (il l'avertit dans "Mesdames") mais avec inspiration.

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Traversé par les inspirations hindoustanies qui ont traversé les US des 60s, cet album planant, doux, grisant de légèreté réussit à éponger les influences de son époque et à marquer de l'empreinte de son chanteur.

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De la country pur jus, déposant dans l'atmosphère où elle s'entonne une ambiance d'apaisement et de voyage. Mutant son auditeur en hobbo de l'Amérique des laissés-pour-compte, entre les films de Schatzberg et des Coen.

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Dans une année 67 où la musique pop prend des vitesses industrielles, avec son lot d'épigones, l'apparition de Jimi Hendrix a ouvert un champ inexploré de la musique, dégorgé brut des horizons grisantes de la musique rock.

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Il faut l'avouer ! AC/DC est probablement des vieux groupes rock (Pink Floyd, Rolling Stones...) qui résiste le mieux, dans son dernier album, à l'usure du temps. La voix de Brian Johnson résonne comme au temps de "Back in Black" !

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Pour un groupe électrique, cet album est étonnamment sage. Les rêves qu'il promet sont, en fin de compte, des balades plaisantes, séduisantes, attachantes à parcourir. Sans avoir rien déposer de véritablement pérenne en moi.

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De la country pur jus. De l'amour sans filtre, old school, avec son lot de suavité douce et de sucrerie plaisante à l'oreille. Mais rien, perso, qui ne m'ai accroché au point de le compter parmi les meilleurs albums de la fin 60s.

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Le génie de cet album, au-delà de sa façon d'atteindre au bas-ventre, c'est de réussir à déborder de l'empreinte d'Hendrix et d'être, en même temps, la symbiose des influences hindoue et pop rock de son époque. like if 6 was 9 !

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Avec ce nouvel album, très attendu, Aya Nakamura forge avec encore plus de force l'alliance entre la variété française, le hip hop et le zouk. Imprégnant, dans sa musique, son identité personnelle. Et en faisant une artiste à part entière.

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En vrai, que serait le funk et la soul sans Aretha Franklin. Avec ce chapelet de grands classique, elle y raconte les histoires d'amour d'une femme américaine des 60s. Et marque durablement, au passage, l'histoire de la musique.

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N'en déplaise aux grincheux, Alicia Keys est une des plus belles voix de la pop mondiale actuelle. Avec ce nouvel album, elle se livre sous différentes facettes, sans faire percer de grands morceaux. Mais avec de jolies compo.

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Album d'adolescence, sa réécoute des années après font germer dans ma bouche les paroles, restées intactes. Et le plaisir juvénile, presque potache, d'en savourer l'écume et de jouir de ses vertus festives.