Objectif : Ciné [2019-2020]

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22/08/2019 - Objet de la mission : Production Seth Rogen avec le précoce Jacob Tremblay

Faussement trash, finalement très plat et alambiqué, Good Boys ne vaut finalement que pour ses trois interprètes et quelques répliques plutôt drôles.

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22/08/2019 - Objet de la mission : Produit par Guillermo Del Toro et mis en scène par un cinéaste prometteur

Si Scary Stories brille dans ses moments d'horreur par un vrai sens de la mise en scène et un bestiaire travaillé, le film est alourdi par un fond et des personnages académiques bien trop sages.

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22/08/2019 - Objet de la mission : La présence d'Elizabeth Moss, dont je me trouve être un peu amoureux + Le Label DC VERTIGO

Classique mais efficace, Les Baronnes rappelle le récent film de Steve McQueen Les Veuves, où des femmes de mafieux devait faire face à la disparition de leurs maris malfrats respectifs. Les Baronnes, moins froid que ce dernier, dépeint toujours aussi durement une condition féminine bafouée portée par trois fabuleuses actrices et une poignée de seconds rôles très talentueux.

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24/08/2019 - Objet de la mission : Rétrospective Tarantino à l'occasion de la sortie du fabuleux Once Upon A Time ... In Hollywood

Tarantino rejoue son Reservoir Dogs dans un décor de western. En portant en exergue la cruauté et la violence, son exercice de huis clos ressemble à un paysage sec et hostile, où l'humanité n'a plus sa place.

Habillé des notes d'un Ennio Morricone oscarisé, Les 8 Salopards fait penser à The Thing de John Carpenter. De la présence de Kurt Russell, de ce paysage enneigé et des notes de Morricone, tout est ainsi fait pour nous conter la monstruosité de ces individus qui plane dès les premières minutes.

Ainsi, si son exercice s'avère parfois maladroit et facile, le metteur en scène livre pourtant un huis clos superbement maîtrisé peuplés de ces acteurs fétiches, déchaînés et parfois enchaînés. Si le côté politique est plus présent qu'à l'accoutumée, c'est ainsi pour épouser ce décor dénué de toute humanité qui s'offre à nous.

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24/08/2019 - Objet de la mission : Revisionnage à l'occasion des 40 ans de sa sortie

Ridley Scott, accompagné de sa très talentueuse équipe, nous plonge dans un cauchemar mémorable où l'humain sera broyé. Qu'il soit un simple ouvrier mangé par une gigantesque entreprise où la simple proie d'une espèce bien plus hostile, Alien dépeint glacialement ce carnage.

Magistrale et grandiose, sa métaphore sexuelle (le vaisseau Alien rappelant un clitoris, la forme de la bestiole rappelant un pénis, le nom du robot du vaisseau Mom) illustre en plus à merveille la maternité contrariée. D'un robot fasciné à une femme qui résiste à l'alien comme à ce dernier, tout , après 40 ans, demeure aussi brillant.

A l'image de ces décors, majestueux, alliant le métallique et le corps humain, tout est ici anxiogène.

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25/08/2019 - Objet de la mission : Les 40 ans de la sortie d'Alien, le huitième passager

Cameron dynamite l'exploration noire de Ridley Scott. En rajoutant un S à Alien, le metteur en scène livre un film d'action bourrin ébouriffant. Plus rythmé et beaucoup plus explosif , Cameron étoffe (véritablement) la franchise dans un second opus où Ripley n'aura jamais été aussi humaine. Un véritable morceau de bravoure, où les curseurs montés au maximum donnent un résultat aussi jouissif que terrifiant.

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25/08/2019 - Objet de la mission : Excellent souvenir et diffusion télé

Même si Ne le dis à personne est ponctué d'invraisemblances qui nuisent à son récit, il faut reconnaître à Canet la réussite de son thriller. Haletant et bien mené, il peut compter sur un casting prestigieux et la formidable prestation d'un François Cluzet investi.

S'il n'évite pas certains poncifs du genre, la traque fonctionne et tient en haleine jusqu'au bout.

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25/08/2019 - Objet de la mission : Fan de Caméra Café, je m'endors avec la série depuis maintenant plusieurs années

Même si le Séminaire - Caméra Café ressemble à un pâle téléfilm maladroit aux seconds rôles inutiles, on y trouve cependant un destin fidèle à celui de ses personnages et quelques idées sur le système.

Ainsi, si Virgnie Hocq est purement inutile, on y trouve un recentrage bienvenu sur ses personnages (malgré l'absence de beaucoup d'entre eux) qui permettent à certain de véritablement apporter une teinte en plus à leur rôle caricatural. C'est pas grand chose, mais c'est pas rien. On s'en contentera.

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26/08/2019 - Objet de la mission : Les 40 ans de la sortie d'Alien, le huitième passager

Pour ce quatrième opus, l'humanité à définitivement quitté le bord de l'expédition. Ripley, à l'image des autres personnages, n'a plus rien d'humain. Entre scientifiques tordus et fous de la gâchette, les Aliens ne sont plus que le fruit d'une expérience, la monstruosité se trouvant clairement de l'autre côté de la vitre.

Si cet Alien reprend en mois bien l'idée d'un commando de James Cameron, Jeunet y apporte avec la photo de Darius Khondji cette idée d'une humanité disparue qui habite ce quatrième épisode.

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26/08/2019 - Objet de la mission : Les 40 ans de la sortie d'Alien, le huitième passager

En donnant à Alien des origines liées à la naissance de l'humanité et autres questionnements philosophiques vertigineux, Ridley Scott s'embourbe pourtant dans un spectacle débile, aidé par un scénario abracadabrant.

De cette quête aux origines il ne reste ainsi qu'un équipage pâle et des personnages usuels ou ridicules, et une relecture prétentieuse d'un metteur en scène voulant se réapproprier sa franchise par dessus tout. Même sans idée.

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27/08/2019 - Objet de la mission : Les 40 ans de la sortie d'Alien, le huitième passager

Si Ridley Scott parvient à retomber sur ses pattes grâce à un scénario moins grotesque que celui de Prometheus, son retour aux origines est très loin d'être exempt de nombre de défauts.

Souffrant d'un rythme plutôt maladroit, le film n'en demeure pas moins plutôt maîtrisé, offrant quelques scènes très réussies et une suite plutôt honorable à un opus précédent qui partait dans tous les sens. Ainsi, si l'inventivité n'y est plus, l'efficacité et la remise en route de son récit parviennent à fonctionner.

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27/08/2019 - Objet de la mission : Les 40 ans d'Alien, le Huitième Passager et donc l'occasion parfaite de replonger dans la filmographie de Ridley Scott

Ridley Scott l'esthète s'empare de ce récit rendant hommage aux contes pour en livrer un bijou visuel aux figures monstrueuses, ponctué par quelques véritables moments de grâce.

Les notes de Jerry Goldsmith épousent ainsi à merveille les images irréelles de ce conte volontairement suranné. Coupé du temps et des époques, un véritable objet visuel auquel Scott offre ses visions esthétisantes.

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27/08/2019 - Objet de la mission : Les 40 ans d'Alien, le Huitième Passager et donc l'occasion parfaite de replonger dans la filmographie de Ridley Scott

Si Ridley Scott fait tout d'abord de 1492 : Christophe Colomb un biopic plutôt conventionnel, le metteur en scène resurgit ensuite lorsque se montre la cupidité des hommes.

Le portrait de ce rêveur broyé par l'obscure âme humaine est ainsi maîtrisé, porté par un Gérard Depardieu investi et les notes grandioses d'un Vangelis inspiré. Si le film pêche ainsi parfois par son manque de fougue, il n'en demeure pas moins réussi dans ce qu'il entreprend, et ce de bout en bout.

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28/08/2019 - Objet de la mission : Après le très réussi Patients, La Vie Scolaire débarque avec des bandes annonces drôles et tendres

Quand la chronique tendre et profondément humaine rencontre une réalité sociale cruellement actuelle, cela donne une comédie généreuse et intelligente où les rires dévoilent un fond sombre.

De par leurs talents de direction d'acteurs et de réels dénicheurs de talents, Grand Corps Malade et Mehdi Idir croquent avec finesse cette parenthèse scolaire avec une sincérité toujours bluffante.

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27/08/2019 - Objet de la mission : Les 40 ans d'Alien, le Huitième Passager et donc l'occasion parfaite de replonger dans la filmographie de Ridley Scott

Ridley Scott livre le portrait attachant d'un homme en proie une solitude infinie. Superbement campé par Nicolas Cage, le film se trouve être une réussite modeste de par son rythme et sa redoutable efficacité. Le metteur en scène semble ainsi s'amuser en abordant la paternité avec justesse et sincérité.

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27/08/2019 - Objet de la mission : Les 40 ans d'Alien, le Huitième Passager et donc l'occasion parfaite de replonger dans la filmographie de Ridley Scott

Derrière la balade enivrante de deux femmes ayant décidé d'épouser la liberté, le portrait bien sombre d'une condition féminine cloisonnée et incomprise.

Porté par la grâce de ses deux interprètes, Rildey Scott signe ainsi un road-movie à l'allure folle, mais au fond désespéré. Un véritable bol d'air frais, définitivement féministe et inspiré.

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02/09/2019 - Objet de la mission : Sur conseil d'un ami

"Le film passe ainsi son temps à marcher sur les pas d'un humour aussi plat que doucement inoffensif avant de se dévoiler clairement dans un final aussi ridicule que parfaitement inodore. Tout sent ici le réchauffé, dans une comédie de rentrée qui n'a de classe que son titre.

Si Ludovik arrive (un peu) à tirer son épingle du jeu dans quelques scènes autour de quelques seconds rôles caricaturaux au possible, Jérôme Niel semble aux abonnés absents dans son rôle d'ex-obèse mal dans sa peau. Parfaitement invisible, l'acteur-humoriste semble ainsi illustrer au mieux cette comédie Netflix qui semble loin de marquer les annales, même avec une blague de crotte qui pourtant n'en est pas loin.

Jamais vraiment drôle ni divertissant, le film continue ainsi d'illustrer le propos de ces deux loosers dont tout le monde se moquait. Parce qu'hélas, nous aussi."

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03/09/2019 - Objet de la mission : Comédies que j'aime tendrement

Le tempo comique perpétuellement inspiré et inventif fait d'Après Vous une comédie romantique fraîche et dopée à l'énergie d'un Pierre Salvadori décidément talentueux. Porté par un quator d'acteurs fabuleux (dont la trop rare Maryline Canto) la comédie passe de la lumière à la noirceur avec grâce et énergie, ornée de la classieuse et détendue reprise de Camille Bazbaz.

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06/09/2019 - Objet de la mission : Comédies que j'aime tendrement

Malgré une fin trop appuyée, Je préfère qu'on reste amis contient en un seul long métrage tout l'univers du duo Toledano-Nakache. Premier film tendre et subtil sur la solitude, Jean Paul Rouve réussit l'exploit de voler la vedette à un Depardieu égoïste.

De la famille dysfonctionnelle (futur Tellement proches) en passant par les fêtes de mariages (Le Sens de la Fête) et ces portraits de tendres bras cassés inadaptés , tout est ici chaleureux et lumineux, peuplé de personnages attachants dont le sentiment de fratrie y est palpable. Echanges savoureux, chaleur humaine et humour tendre. Tout est déjà là.

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06/09/2019 - Objet de la mission : Comédies que j'aime tendrement

Kad et Olivier réussissent leur passage au cinéma dans un pastiche de policier américain imprégné de leur humour et d'une certaine inventivité. En détournant les codes de manière jouissive, le duo s'entoure en plus de la fine fleur de la comédie française pour une comédie aux dialogues géniaux. Et flirte avec le culte.

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08/09/2019 - Objet de la mission : Second visionnage au cinéma

Après un deuxième visionnage, il fait toujours aussi bon vivre dans ce neuvième opus de Tarantino. Tout transpire ici un amour de cinéma nostalgique et surprenant de la part de son auteur. Des figures sacrifiées, broyés par cette grande machine interprétées par un duo fraternel et touchant. Tarantino rejoue son cinéma avec une modestie bienvenue. Comme si l'amoureux avait pris la place du metteur en scène.

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08/09/2019 - Objet de la mission : Avant-première dans le cadre de la Semaine de la Comédie UGC

"Il ne reste ainsi du Dindon qu'une jolie fantaisie 60's à l'enrobage soigné mais aux figures désarticulées et insupportables. Jamais vraiment drôle, les acteurs paraissent enfermés dans ce si beau décor, rendu sourds par sa belle musique qui aurait dû être ses dialogues. Et si les dindons c'était eux ? De toute façon, on repassera pour la farce."

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08/09/2019 - Objet de la mission : Casting superbe et metteur en scène souvent bon

Incarné par la magistrale Emmanuelle Bercot, Fête de Famille dresse un portrait noir des rapports familiaux. Cette dernière incarnant le miroir peu reluisant d'une vérité que l'on préfère cacher sous les discours tièdes et les rites perpétuels, Fête de Famille scotche par la noirceur de son propos et le talent de ses acteurs.

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09/09/2019 - Objet de la mission : Après Mais qui a tué Pamela Rose...

Si Mais qui a tué Pamela Rose, la précédente collaboration entre Kad et Olivier et Eric Lartigau, frisait le culte de par sa parodie minutieuse et inventive, Un ticket pour l'espace s'avère beaucoup plus faiblard.

Le film, en voulant offrir des personnages plus profonds et relire plusieurs grandes œuvres se déroulant dans l'espace, s'oublie un peu, et nous avec.

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10/09/2019 - Objet de la mission : Délire sanglant estival

Dommage que Wedding Nightmare soit sur sa forme soit sur sa forme aussi classique tant son jeu de massacre s'avère jouissif et barré. Avec un peu plus de folie dans sa mise en scène, le film aurait ainsi pu aisément dépasser le divertissement estival sanglant de sale gosse.

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11/09/2019 - Objet de la mission : Un vieux reportage sur le personnage

Si Claude Chabrol parvient parfaitement à saisir l'écrin de bonheur qu'offrait Landru à ses femmes durant cette époque troublée, Françoise Sagan redonne sa verve noire à ce dernier. Dommage que le récit se répète et que sa mise en scène s’essouffle et s'allonge dans sa volonté de fidélité à l'histoire.

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12/09/2019 - Objet de la mission : Amour pour le cinéma de Klapisch


Klapisch brosse avec sensibilité cette quête vers le bonheur dans un Paris peuplé d'une génération de grands paumés, se rendant malades avec le stress, la fatigue, dopés aux cachets et aux rencontres organisées virtuellement qui ne laissent rien d'autre que la solitude.

On y retrouve des visages de ses précédents films, (dont ceux de Chacun cherche son chat) qui, comme s'ils n'avaient pas bougés du quartier, tentent d'apporter cette chaleur humaine qui semble avoir disparue (les fidèles Zinedine Soualem, Simon Abkarian et inénarrable Renée le Calm.)

C'est ainsi, que l'on finit par voir Klapisch, éternel caméo de ses propres films, observateur aguerri et voisin discret, fin observateur et cinéaste qui mûrit de la plus belle des manières. C'est peut-être cela, ce qui nous lie à lui et à son cinéma. Et la boucle est bouclée.

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12/09/2019 - Objet de la mission : Sortie du deuxième chapitre

Ça demeure une adaptation soignée et maîtrisée de l'oeuvre de Stephen King. De ses acteurs à sa mise en scène, tout semble travaillé dans ce sens, et c'est ce qui peut aussi faire office de défaut. Ainsi, on ne sent jamais le récit décoller et réellement s'envoler des pages de King. Il manque ainsi à Ça en folie ce qu'il gagne en respect. On ne peut pas tout avoir, c'est déjà ça.

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12/09/2019 - Objet de la mission : Après un second (et meilleur) visionnage du premier chapitre

Ça, chapitre 2 est un film boursouflé et mécanique. Étouffé par ses lourdes ambitions, ce deuxième volet étouffe ses personnages et ses scènes d'horreur dans un enchaînement fatiguant et indigeste.

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13/09/2019 - Objet de la mission : Découverte d'un classique

Massacre à la tronçonneuse est un choc. Film fauché qui repousse sans cesse ses propres limites, il est un cauchemar répugnant et hostile qui force la fascination.

Tobe Hooper prouve son immense talent dans un film sans humanité, sans argent mais pas sans sueurs froides. En épousant ce décor crade et désert qu'est le Texas de son film, le metteur en scène signe un film d'horreur réaliste qui sent mauvais, et nous mène à la baguette jusqu'à un final superbe.