Octobre 2015 / Musique

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Variation sur le rock (tendance rockabilly) sous forme d'hommages aux canons du genre, ce "Thunderbitch" ne déchire pas le ciel de la musique mais joue, avec réussite, sa petite mécanique désuète et entraînante.

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Dans cet hommage aux sources reggae, TJF perd son énergie. Il suffit de réécouter le morceau "L'Africain" et d'écouter "African". Le maître ivoirien s'avance peut être vers la sagesse, au risque de perdre sa musique.

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Reflet de "Kalthoum", cette lumière rouge et noire projetée par Maalouf fait répondre aux hommages cuivrés à la grande dame égyptienne des pistes lumineuses et élancées. L'album siège dans le haut du panier de son auteur.

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Spleens composés d'une voix tout en échos et de mélodies de synthé', le ton de cet album, à l'image de sa pochette, joue d'un mélange sensible entre des percées nocturnes et un bleu d'abysse dans lequel valsent de vagues rengaines blues.

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L'album siège aux côtés de "To Pimp a Butterfly", "B4.DA.SS" et "Mr. Wonderful" parmi les meilleurs de sa catégorie en 2015. Très bien produit, il peine parfois à dépasser son cahier des charges et à atteindre les sommets de "Long.Live.ASAP".

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Le talent de The Weeknd tient à l'étonnante similitude de sa voix pincée et claquante avec celle de Michael Jackson. Élégant produit swag US, l'album ne tient pas la comparaison avec celui de l'une de ses guests : "Honeymoon" de LDR.

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Un des grands albums des Rolling Stones, ce "Sticky Fingers" à la jaquette culte, n'en est pas moins turgescent de morceaux fabuleux et aussi différents les uns des autres : "Brown Sugar", "Wild Horses", "You Gotta Move", "Bitch".

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Sous ses airs d'énièmes albums de chansons françaises aux excursions anglophones, cet album de Mathieu Saïkaly, dans sa modestie et son économie policée, réussit parfois de beaux éclats efficaces, sans originalité mais réussis.

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Rhapsodie rock sans écarts punks ou envolés hard, cet essai chimique des Shoes ne donne pas de coups de pied au cul mais réveille pour un lundi. C'est déjà bien mais ça ne suffit pas à être un inoubliable de 2015.

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Le nom de l'album en smiley témoigne clairement de sa teneur et de sa "valeur culturelle" : Caravan Palace signe des feel good albums, élément idoine pour des boums adulescentes, de teneur honorable mais sans souffle lyrique.

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Avatar 2015 de ce qu'il reste des heures fastes du rock punk britannique, dans "Anthems for Doomed Youth", les voix de Pete Doherty et Carl Barât résonnent comme de lointains échos des Clash, la force de la singularité en moins.

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Saupoudré de guests variés (de Lino à Charles Aznavour), ce nouvel album de GCM respire l'espoir à grand coups de textes écrits avec inspiration et prône l'écriture (et le slam) comme un acte de résistance à la mécanique numérique du monde.