Octobre 2017 / Musique

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2e des 3 albums sortis par King Gizzard en 2017, il substitue à la dimension cosmique de "Flying Microtonal Banana" quelque chose de plus hard rock, de moins intime et de plus établi pour les grands moments de concert.

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Entrée en matière du magistral groupe grunge, à grands coups de hurlements profonds, d'éclats de voix et de riffs désaccordés. Sans être la grande symphonie déraillée que sera "Nervermind", le génie se dessine au détour d'un "About a girl".

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Tour de piste très hétéroclite du meilleur de Can. Allant des très grands morceaux comme "Spoon" ou "Vitamin C" aux choses plus étonnamment pop comme "Can Can" ou "Hoolah Hoolah" qui closent ce beau best of.

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Que cet EP aux dimensions expérimentales porte en son titre l'évocation de l'eau fait sens. Aqueux, liquide, malléable, les 4 pistes traversent tantôt des fleuves (le copieux "Blue Noises") tantôt des ruisseaux ("Amazonawana").

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2e EP de 2017 d'Animal Collective avec "Meeting the Waters", celui-ci, plus modeste, à des élans plus mélodiques et se prête davantage aux humeurs solaires. Résiste quand même quelque chose pour qu'éclose une émotion pérenne.

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3e et dernier album studio du mythique groupe grunge. Je ne pourrai jamais l'écouter avec distance, étant probablement l'album sur lequel j'ai traversé le plus de nuits fauves. Impérissables les "Rape Me", "Dumb", "Pennyroyal Tea".

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Quand on dit d'un album, comme celui-ci, qu'il est plaisant, on ne dit pas grand chose. Pourtant, c'est le cas. On y trouve un petit plaisir, sincère, maigre mais patent. Et rien de plus à vrai dire. Une écoute qui finit par s'évanouir.

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Ce nouvel album des Rolling Sto... euh, de Foxygen, a du rock à revendre, du groove dans la besace et du swing à foison. Avec une efficacité sereine mais vitaliste, ce "Hang" est un bon outil (mais pas indispensable) pour jerker.

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Ce qui court tout du long de ce best of, ce sont les charges électriques distillées par Hendrix au meilleur de son art, ce sont les vrombissements aigus et sexués qui se déchargent. Une des plus belles nuits fauves sur cet album !

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Que penser d'un album (et qu'écrire dessus) quand au lendemain de son écoute il ne reste que des chromatiques, une impression de basse (commune du genre) et pas beaucoup de matière pour nourrir les souvenirs ?

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Anna Calvi est une prêtresse au royayme des grandes élégies lunaires. Ce nouveau live qui reprend ses (trop) peu de grands morceaux. Et nourrit l'espoir d'un nouvel LP studio qui revigorerait ma passion pour elle.

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J'attribue 7 généralement quand se détachent quelques morceaux phares. Ici, aucun vraiment, tant tout est établi dans un grand flow électro 80s et downtempo à flux tendu dans une course musicale qui nous laisse "à bout de souffle".

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Grizzly Bear jouit d'une certaine renommée. Les découvrant avec cet album qui, jusque dans son titre, invoque les Stones, j'avoue ma déception. Cela, peut-être, à un excès de référence et un manque d'indé musicale.

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3e album de King Gizzard de 2017 et, après "Murder of the Universe", l'écart avec le très réussi "Flying Microtonal Banana" se creuse. Dans des expérimentations sans profondes inventivités, le groupe se tourne vers une forme mineure.

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Pas fan de QotSA (je n'avais pas aimé "...Like Clockwork"), cet album m'a cueilli avec son énergie rock qui tient autant du groupe même que de tout un champ de la grande musique rock anglo-saxonne (Stones, Stooges, Bowie).

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Grosse déception. Le précédent Action Bronson ("Mr. Wonderful") était un de mes LP préférés de 2015. J'attendais celui-ci avec impatience. Du rap qui fait le job, des guest sages, des "dick" par-ci par-là. Le minimum syndical.

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Manson n'a rien de perdu son énergie et de sa rage démente. Ce nouvel LP studio le prouve. Reste que la fraîcheur pop des premiers est absente ici. Pour une force avec moins d'envolées et quelque chose de plus intestin.

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Parmi les meilleurs albums de 2017 selon le site très influent Pitchfork, celui-ci compte parmi mes préférés. En même temps rock, ambiant avec un brin de rap, cette immixtion tient presque de la science fiction. De la réussite, en tous cas.

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Totalement néophyte dans ce que d'aucuns considèrent comme un enfant chéri du rap game français, c'est par ce dernier album en date que je découvre OrelSan. Sage dans le flow, brut dans le fond, pas inoubliable.

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Un nouvel LP de Sébastien Tellier, c'est toujours une attente pour moi. Même une B.O. comme celle-ci. Malheureusement, les saveurs hispaniques ne suffisent pas à retrouver les hauteurs conceptuelles du king of zarb.