Octobre 2018 / Musique

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La joliesse délicate qui fait le sel de la voix de Madeleine Peyroux est ici, encore, intacte. Son tour d'horizon des musiques du monde, du jazz à la variété française, en passant par la samba, lui donne un atout supplémentaire.

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Christine & the Queens revient avec un concept androgyne, packaging intelligent en terme de marketing. Mais qui masque mal le fait qu'elle cède au spleen de son premier album quelque chose de plus pop et de moins singulier.

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Je suis forcé de constater que Drake jouit d'une notoriété assez générale qui fait de chacun de ses albums un événement. Apprécié. Ce n'est pas mon cas. Je trouve son rap très sage, loin des audaces intactes d'Eminem ou de Ye.

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Dans une énergie communicative et une certaine folie funk, cet incunable des nuits de Harlem donne un exemple parfait de ce que pouvait représenter la fièvre du samedi soir dans certains quartiers new yorkais des 60s.

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Claudia Cardinale, diva de l'élégance du cinéma italien, a aussi chanté. Comme beaucoup de ses camarades d'époque. En résulte un petit concentré de kitsch 70s, au doux reflet de boule à facette et de disco vintage.

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Her a découpé son live en 3 tapes. Pour en faire des mignardises musicales ou pour décupler l'objet de son œuvre ? Qu'importe, en résulte un petit précipité de sa musique à la fois groovy et blues. Ici, légèrement étouffée.

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Grand événement du jazz, le mélange sensible entre spleen, fièvre, douceur et ardeur fait de cette hallali jazzy, aux souffles longs, profonds et habités, un album unique, différent de Monk ou de Davis. Encore faut-il aimer le genre.

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Chaque année, j'aime beaucoup l'album de annuel de Villagers. Ce ne sera pas le cas, malheureusement, en 2018. Toujours aussi doux, cosy pour ne pas cocooning, manque une saveur proprement sexy qui leur était habituelle.

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La cohorte des premiers albums de Dylan est un chapelet de chefs-d’œuvre successifs. Fascinant de voir comment un songwriter de son genre a donné le meilleur de son art dès ses tout début. Et a marqué la musique à jamais.

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Tout le monde est d'accord ? Brel fait partie du panthéon des 4, 5 meilleurs chanteurs francophones, ever ! Et cet "Olympia 64 (Live)" contient un concentré de son art de la puissance, de la langue, du plaisir de l'émotion vive.

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De la J-pop en bonne et due forme. Réussie, prenante. Exotique aussi (même si on y décèle des traces de rock californien). Moi, ça m'évoque des soirées superbes à Tôkyô. A d'aucuns, ça peut passablement l'ennuyer.

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En ayant un nom aussi badass / 悪い, Asian Kung-fu Generation laisse croire qu'il est un groupe noe-punk, façon The Stalin ou GISM. Mais c'est en fait de le pop déguisé dans un peu de rock FM. De la friandise musicale.

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Du doom metal qui se déguste avec un plaisir non feint. Avec un morceau instrumental nommé "Miasma", le mauvais goût hard rock semble de mise. Mais c'est sans compter la jolie composition de l'ensemble.

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Il y a une saveur de pop fade qui se dégage de cet album. Un sentiment d'Alicia Keys low cost. En tout cas une ferveur mineure qui rend l'ensemble assez oubliable. C'est pas faute qu'il y ai de jolies compositions.

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Sanseverino is eternally Sanseverino ! Jazz manouche, chanson de variété française (entre la comptine et la grivoiserie-à-la-Brassens), son style sans génie mais avec inspiration s'écoute avec un plaisir badin.

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Avec une plume acérée (non sans certaines punchlines WTF, passage obligé du rap contemporain) et quelques guests de poids, Dinos fait le tour de son cosmos perso. Avec un flow sûr mais rien de trop singulier.

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3e album que j'écoute de Ty Segall, très apprécié par la presse indé. Et jamais la sauce n'a pris pour moi. Dans un spleen punk-rock, qui le détache de la créa actuelle, il y aussi quelque chose de chiche et de suranné.

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Une hype s'est construite autour de cet album, produit par le label musique de Warner Bros et tristement célébré autour du décès précoce de son auteur. Et pourtant c'est un album de rap US tout ce qu'il y a de plus banal.