Odyssée cinématographique 2022

Annotation :

Vu pour la première fois.

Je ne connaissais pas du tout The Island, et j’ai beaucoup aimé. Le pitch de départ m’a paru assez original et, bien qu’on comprenne rapidement que quelque chose ne tourne pas rond, on se demande bien quoi. La découverte de l’univers du film est donc hyper intéressante, surtout que celui-ci est assez trash et sans concession.
La seconde partie l’histoire, la cavalcade des héros, n’est pas ma partie préférée mais reste intéressante à plus d’un titre, et on se demande jusqu’à la fin comment tout cela va pouvoir se terminer. Un bon divertissement donc, assez surprenant, et un blockbuster bienvenu.

Vu le 23 janvier.

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Vu pour la première fois.

Je ne peux pas dire que j’ai passé un mauvais moment devant ce nouveau Resident Evil. Je ne peux certes pas non plus dire que j’ai spécialement passé un bon moment, mais on ne peut pas lui retirer une chose : il essaye. Que cela soit en termes d’ambiance, de mystère et de scènes d’action, Afterlife se donne. Bon bien sûr tout ce pitch reste assez ridicule, il faut donc y aller au 10ème degré. Mais une fois ce prérequis assimilé, force est de constater qu’il s’agit du meilleur film RE depuis le premier. Ce qui est à la fois peu glorieux et pas si mal. On s’en contentera.

Vu dans la nuit du 12 au 13 février.

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Revu pour la xième fois, avec x entre 5 et 20.

Quel chef d’œuvre. Je ne l’avais pas vu depuis une bonne dizaine d’années, et je me suis repris une claque. Tout est parfait dans ce film : l’histoire, les acteurs, la musique, les décors, et puis les dinosaures évidemment. Il y a tellement de scènes cultes car profondément intelligentes. Tous les dilemmes scientifiques entre création de la vie (est-ce se prendre pour Dieu ?) et l’impossibilité évidente de la maîtriser ensuite (« La vie trouve toujours un chemin »), versus l’émerveillement constant face à ces plantes et ces créatures anachroniques et pourtant si fantastiques. Presque 30 ans après, il n’a pas pris une ride. Bien au contraire. Intemporel.

Vu le 21 mai.

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Vu pour la première fois.

La saga cinématographique continue, et à chaque épisode sa peine. Le précédent revenait à un côté plus terre à terre, avec d’assez bonnes idées pour un divertissement correct. Ce nouveau film fait un nouveau revirement à 180 degrés et décide de tout lâcher, n’importe comment, sans oublier évidemment de dénuder un peu Milla au passage. Des clones en pagaille, des gens morts mais pas morts, des zombies à moto qui tirent sur les gens, Wesker qui devient gentil.
Dans ce film, il y a à la fois tout et rien. C’est à la fois beaucoup trop gras et beaucoup trop vide. Et pourtant, pris au 150ème degré, je ne peux pas dire que j’ai passé un mauvais moment. On se demande juste constamment quelle sera la suite. On se met à apprécier Jill et Léon (qui est plutôt pas mal d’ailleurs, seul vrai bon point du film sûrement) et à rigoler devant tant de n’importe quoi. Ce n’était peut-être pas l’effet voulu par le réalisateur à la base mais, au final, quelle importance ?

Vu dans la nuit du 04 au 05 juin.

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Revu pour la xième fois, avec x entre 5 et 20.

Redécouverte après plus de 10 ans sans visionnage, j’ai été étonné de voir que je me rappelais de la quasi-totalité des scènes du film, sans pour autant me rappeler vraiment de l’histoire ou des protagonistes. C’est que ce Jurassic Park 2 contient un nombre de scènes marquantes / cultes assez fou : de cette intro avec les compsognathus jusqu’au final dans la ville, en passant par la caravane ou les raptors, les idées de mise en scène sont souvent brillantes, et cela en fait un film très prenant.
Du côté des reproches, difficile de ne pas remarquer certaines facilités : les dinos ne laissent aucune chance aux personnages secondaires, quand ils semblent toujours plus indulgents avec les héros. Et puis, ramener un bébé T-Rex dans une caravane, c’est un déclencheur scénaristique difficile à comprendre si on s’y arrête. Pareil pour la course poursuite finale, à ce stade on se demande encore pourquoi les héros – probablement totalement traumatisés – cherchent encore à se mêler de tout ça.
Un divertissement passionnant pour peu qu’on ne s’attarde pas trop sur les détails, en somme.

Vu le 14 juillet.

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Vu pour la première fois, dans l’avion

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce nouveau film de Dupontel. Original et rafraîchissant, souvent très drôle et ouvertement politique, il a dépassé mes attentes sur beaucoup de points. Il faut juste accepter le côté très irréaliste de l’intrigue, les scènes n’ayant régulièrement aucun sens des réalités. Une fois ceci fait, on passe un excellent moment devant un film français tel qu’on en voit peu.
J’ai juste été un peu ennuyé par certains clichés, notamment sur le côté “geek qui ne comprend rien à l’amour”. Je pense que c’était évitable, et si c’était vraiment ce que Dupontel voulait raconter, alors cela aurait pu être bien mieux écrit. Ces événements arrivant dans le dernier tiers, ils ont légèrement terni mon appréciation globale. Le côté doux-amer de la fin est également surprenant, et je ne sais toujours pas quoi en penser aujourd’hui. Si ce n’est que c’est osé.

Vu le 07 août.

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Vu pour la première fois, dans l’avion

Une enquête plutôt sympathique et bien ficelée : je me suis pris au jeu et j’ai passé les 2h du film à me demander qui pouvait bien être l’assassin. En vain, tout étant beaucoup trop bien dissimulé. Un peu trop pour être honnête, parfois. A l’exemple du suspect qui fait une tentative de meurtre mais échoue et qui n’est donc pas le meurtrier, j’ai trouvé la résolution plus alambiquée qu’astucieuse. N’ayant pas lu le livre, difficile de savoir si cela est dû à l’adaptation plutôt qu’à l’histoire originale, mais je pencherais pour l’adaptation.
Concernant le reste du film, ni les acteurs ni les décors ne sont particulièrement notables, mais le tout fait le job. L’intérêt principal étant l’enquête et n’ayant pas vu le temps passé, j’estime le contrat du film rempli. Même s’il est tout à fait oubliable, et sera sans nul doute rapidement oublié.

Vu le 07 août.

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Vu pour la première fois.

Ce dernier épisode de la saga n’est rien d’autre qu’un des pires films que j’ai vu de ma vie. Le précédent se terminait sur un cliffhanger où les démons de l’Enfer attaquaient le capitole, avec Wesker qui est devenu gentil et a rendu ses pouvoirs à Alice. A ce stade d’absurdité, pourquoi pas. Ce nouveau film commence : Alice n’a pas de pouvoir, elle est seule dans le désert à se faire bolosser par un truc volant, et Wesker est de nouveau méchant. Comment dire sans le dire que tu n’en as rien à foutre, en seulement 5min.
La suite, c’est de mal en pis : un scénario yolo qui n’a aucun sens, une caméra plus épileptique que jamais, des héros morts qui reviennent une énième fois, et une conclusion des plus risibles à toute l’épidémie. N’en jetez plus, il était plus que temps que ça se termine. A l’aide.

Vu dans la nuit du 13 au 14 août.

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Revu pour la xième fois, avec x entre 4 et 10.

Revoir Van Helsing en 2022, c’est une sacrée expérience. Une plongé dans le passé qui est à la fois intéressante et tristement consternante. Car quels que soient les souvenirs d’enfant que vous aviez de Van Helsing, la réalité est probablement tout autre.
L’intro marche pourtant toujours aussi bien, et le thème principal reste assez incroyable, je l’aime beaucoup. Pour le reste, c’est plus compliqué. Même s’il reste un certain attachement à l’univers, et surtout à Hugh Jackman, l’histoire est… au mieux risible, au pire désastreuse. Alors certes le film ne se prend pas vraiment au sérieux, et comble ses lacunes avec de l’humour qui fait parfois mouche. Mais force est de reconnaître l’évidence, même si elle brise mon cœur : Van Helsing est un mauvais film. Et un plaisir coupable médiocre. C’est d’ailleurs ce dernier aspect qui lui fait atteindre le 4, car sinon… Ainsi vaut-il mieux oublier le film, et n’en garder que ceci : https://www.youtube.com/watch?v=1TqieUxLQRo

Vu en deux fois, les 16 et 17 octobre.

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Revu pour la 4ème fois au moins, pour la première fois en VO ?

Sans équivoque, la VO ne fait pas le même effet que la VF. A part ça, toujours rien à redire sur ce chef d'œuvre. Drôle, prenant, intemporel : chaque revisionnage est un véritable plaisir.

Vu dans la nuit du 28 au 29 octobre.

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Vu pour la deuxième fois.

A l’occasion de la sortie du deuxième épisode, j’avais bien envie de redécouvrir Avatar. Après tout, je ne l’avais vu qu’une fois, et il y a fort longtemps. J’en avais le souvenir diffus mais plutôt positif d’un bon blockbuster, cliché à l’extrême mais magnifique.
Je l’ai donc revu, et je me suis pris une claque. Visuelle tout d’abord : 13 ans après, Avatar est toujours magnifique, et ses FX n’ont pas du tout vieilli, ce qui n’est pas du tout le cas de la plupart des productions de l’époque. Pandora m’a décroché la mâchoire tous les quarts d’heure pendant 3 heures. Emotionnelle ensuite : à ma grande surprise, j’ai été complètement happé par l’histoire. Une fois qu’on la sait clichée, on ne peut pas être déçu. Mieux, il est beaucoup plus facile de déceler que l’intérêt de cette production n’est pas dans l’originalité de ses personnages ou de son déroulé, mais dans son message. Qui, 13 ans plus tard, est toujours on ne peut plus vrai car, loin de s’améliorer, tout a empiré depuis.
Et pour délivrer son message, il n’y va pas à moitié : la faune et la flore sont exceptionnels, et j’ai personnellement vécu à 200% cette relation à la nature dont ils parlent dans le film. Elle est criante de vérité, réelle. Et sa destruction m’a donné des sueurs froides, la scène de l’arbre sacré étant particulièrement tétanisante.
Au final, et même s’il aurait sans problème pu être un tantinet plus court, Avatar est un blockbuster que je recommanderai désormais sans hésitation, à condition de savoir dans quoi on s’embarque. J’ai très envie de voir la Voie de l’Eau, désormais.

Vu en deux fois, les 29 et 30 décembre.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Aimant beaucoup les enquêtes, j’avais Knives Out depuis un certain temps dans mon viseur. Dès le début, il m’a pas mal surpris en prenant la problématique usuelle à revers : on sait, à priori, comment le meurtre a été commis. Et la meurtrière est la jeune infirmière hyper gentille qui ne ferait pas de mal à une mouche, mais qui s’est malheureusement plantée de dose de médicament, pas de bol. Alors qu’en parallèle, toute la famille du mort possède un motif pour l’assassiner. Derrière, on se demande donc où va nous mener l’enquête, puisque pour celui qui visionne le film, elle est déjà résolue.
Passé ce tour de passe-passe astucieux, j’ai trouvé l’histoire et les retournements de situation assez convenus, malgré un Daniel Craig qui ne manque pas de charisme. Le tout est bien ficelé, mais ne m’a pas passionné. Peut-être car, justement, on en sait déjà trop lors du visionnage ? Difficile à dire. Toujours est-il que, si en sortant j’étais sur un petit 7, je suis rapidement descendu à 6, mon ressenti final s’arrêtant sur “une enquête sympa, brisant les codes, mais qui a ne m’a jamais séduite outre-mesure”.

Vu en deux fois, les 4 et 5 décembre.