Odyssée cinématographique 2023

Annotation :

Revu pour la xième fois, avec x entre 4 et 10.

A chaque revisionnage de Jurassic Park 3, c’est un peu la même histoire : j’ai peur d’être rattrapé par sa réputation sulfureuse et, à mon tour, de me mettre à ne pas l’aimer. Mais à chaque fois, je me laisse prendre. Certes, Jurassic Park 3 n’a plus aucune volonté réaliste, et on perd le côté philosophique qui faisait tout le sel des deux premiers épisodes. Il ne reste alors plus qu’un film d’action un peu bête mais très sympa pour peu que l’on aime les dinosaures. Une sorte de plaisir coupable, car voir ce spinosaure, ces raptors ou encore ces ptérodactyles reste plus que satisfaisant. J’aime aussi toujours autant la scène du début avec l’avion, un vrai plaisir. Alors oui, le tout est un peu creux, et il n’est pas réaliste que ce couple survive plus de 5 minutes sur l’île, mais si on peut accepter ce qu’il est, alors Jurassic Park 3 reste un divertissement honnête, qui a en plus l’immense bon goût de ne durer que 1h30. C’est d’ailleurs probablement ce qui le sauve.


Vu le 08 janvier.

Annotation :

Vu pour la première fois.

De New York 1997, je ne savais pas grand chose, si ce n’est que c’est le film d’action qui a inspiré Snake de Metal Gear Solid, et qu’il a plutôt bonne réputation. La chose qui m’a le plus frappé, c’est le côté hyper intéressant du futur dystopique où Manhattan est devenue une prison sordide aux airs de Gotham City. L’ambiance est réussie et c’est clairement cette ville qui constitue pour moi l’intérêt principal du film.
Le pitch est aussi sympa, et suffisant pour plonger dans le film. J’ai par contre été un peu déçu par Kurt Russel, que j’ai trouvé finalement faussement badass et assez caricatural, très dans l'exagération. Il n’a pas la “classe” que peuvent avoir les héros badass de ce genre de films d’action. Les péripéties manquent quant à elles un peu de mordant, mais sont assez efficaces pour tenir la durée très raisonnable du film. Qui s’avère donc un divertissement honnête, à l’univers marqué, mais moins marquant que je l’aurais souhaité.

Vu le 05 mars.

Annotation :

Vu pour la première fois en entier.

De Titanic, j’avais déjà vu de nombreuses scènes cultes, mais je ne pense pas que je l’avais déjà vu en entier, dans l’ordre, d’un coup. C’est désormais chose faite, et je me suis pris une claque assez inattendue. La reconstitution du bateau, de l’époque et des personnages m’a vraiment scié : on s’y croirait. Cela rend d’autant plus marquantes les scènes qui s’y déroulent, que cela soit une fête nocturne dans les bas-quartiers, un dîner mondain où l’ennui est palpable, ou bien sûr les scènes de panique qui suivront immanquablement l’impact du Titanic avec l’iceberg.
L’histoire d’amour est simple, mais elle a fonctionné sur moi. Je me suis sans problème mis dans la peau de Jack, et de sa vie simple mais aventureuse, ainsi que dans celle de Rose, perdue dans une haute société dont elle ne veut pas. On comprend très facilement pourquoi et comment ils tombent amoureux, tellement c’est évident.
Et puis il y a ces scènes magistrales, de la collision à la conclusion. Le travail minutieux de reconstitution m’a appris énormément de choses, certaines étonnantes (le respect du principe “les femmes et les enfants d’abord”), d’autres édifiantes (moitié moins de canot de sauvetage que nécessaire et en sus à moitié remplis, l’ignorance du capitaine pour l’avertissement concernant les icebergs, l’emprisonnement des passagers 3ème classe, les musiciens qui jouent jusqu’à la fin, …). Les images sont impressionnantes et difficiles, et le film n'épargne pas ses personnages, jusque dans la conclusion. Une claque surprenante, mais définitivement une claque.

Vu en deux fois, les 25 et 28 juin.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Un film dont on m’a beaucoup parlé ses 6 derniers mois, mais que j’avais résolument décidé de ne pas voir avant mon propre mariage, de peur d’en faire des cauchemars :’)
Celui-ci étant désormais passé, je me suis lancé sans trop savoir qu’attendre (c’est limite si je ne redécouvrais pas que c’est un film français). Et j’ai été plus que conquis. En fait, je pense que cela faisait sacrément longtemps que je n’avais pas autant aimé une comédie française. Non pas que j’en ai vu des tonnes non plus, certes, mais tout de même. J’ai très rapidement été pris dans les péripéties, et la quasi totalité des personnages sont attachants. Les acteurs font un super taff, mais surtout je l’ai trouvé vraiment drôle. Et c’est bien là le principal intérêt d’une comédie. Des jeux de mots très bien trouvés aux situations ubuesques en passant par les différents caractères des personnages - excentriques ou non - presque toujours bien écrits, je me suis amusé du début à la fin sans voir les deux heures passer. Côté cliché, on ne peut pas dire que les films les esquive tous, ce qui m’a un peu fait peur vers le début, mais il les manipule assez bien pour toujours s’en sortir. Enfin, j’ai trouvé le film dans son ensemble plutôt beau, exposant une forme de résilience même dans les pires moments. Conquis, je vous disais.

Vu le 15 août.

Annotation :

Revu pour la xième fois, avec x entre 5 et 15.

J’étais curieux de revoir ce Spider-Man, essentiellement car c’est un film de mon enfance et qu’il est adoré par certains très bons amis. Et puis, maintenant que les super-héros sont plus que jamais démocratisés et que je suis totalement passé à côté du phénomène (par choix et sans aucun regret), qu’allais-je penser d’un Marvel de 2002 ?
Eh bien j’ai été très agréablement surpris. J’ai passé un super moment devant ce blockbuster qui est toujours très efficace aujourd’hui. Bien que tout soit relativement classique dans cette intrigue, j’ai trouvé les personnages charismatiques et j’ai vraiment été pris dans l’histoire. Une histoire rythmée, qui ne perd pas de temps pour se concentrer sur l’essentiel, rendant l’arrivée de la fin presque surprenante. Et puis il y a l’Oncle Ben et sa réplique intemporelle. Une bonne surprise et un bon moment.

Vu en deux fois, les 10 et 11 septembre.

Annotation :

Revu pour la xième fois, avec x entre 5 et 15.

Tout comme Spider-Man 1, j’ai trouvé ce deuxième épisode très efficace lors de ce revisionnage. En peu de temps j’étais dedans, et il ne m’a pas lâché jusqu’à la fin. J’aime beaucoup Octopus, que je trouve vraiment intéressant (de part son intelligence, son empathie et son ambition, tout cela étant modifié par l’IA de ses bras mécaniques) et assez terrifiant comme méchant. J’aime bien aussi l’idée de montrer les galères de Peter qui tente de mixer sa vraie vie et sa vie de super-héros, j’ai trouvé ça simple mais prenant.
Au niveau des reproches, tout est une fois de plus assez “facile”, et Peter et Mary Jane sont vraiment deux grands idiots heureux, c’est mignon mais des fois on a quand même envie de les secouer un petit peu. J’ai également moyennement cru à l’histoire du mariage, et il y a certains passages où il vaut mieux ne pas s’attarder sur les détails.
Malgré cela, SM2 déroule son histoire avec maîtrise, et il confronte enfin - sur la fin - Peter avec Harry et MJ. Ce qui ouvre sur la suite, et m’a donné envie de la revoir aussi, quand bien même elle est reconnue pour être moyenne. A suivre.

Vu en deux fois, les 08 et 09 octobre.