Odyssée vidéoludique 2023
Comme d'habitude, liste richement annotée !
2022 : https://old.senscritique.com/liste/odyssee_videoludique_2022/3184768
2021 : https://www.senscritique.com/liste/Odyssee_videoludique_2021/3018448
2020 : https://www.senscritique.com/liste/Odyssee_videoludique_2020/2648290 ...
25 jeux vidéo
créee il y a presque 2 ans · modifiée il y a 7 moisStray (2022)
Sortie : 19 juillet 2022. Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Mac, Nintendo Switch
VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fait pour la première fois.
J’ai beaucoup aimé Stray, plus que je ne l’aurais cru. Dès les premiers instants, j’ai trouvé les animations et les contrôles très agréables, et les univers visuel et musical prenants. Aidé par son fort potentiel de mignonnerie (il y a quand même des moments où c’est vraiment de la triche) et par sa proposition artistique qui a un véritable cachet, j’ai tout de suite été dedans. La découverte de la basse ville est également un joli moment d’exploration.
Par la suite, j’ai quand même trouvé que le milieu était un petit mou, jusqu’à l’arrivée dans le centre ville. Le rythme était un peu plus plat qu’au début, plan-plan, le jeu m’endormait assez vite. Ce qui n’était pas désagréable en soi, mais n’en faisait pas la meilleure expérience vidéoludique possible.
Heureusement, j’ai trouvé toute la dernière partie vraiment très bonne, avec de chouettes énigmes, des personnages sympas et des péripéties prenantes. L’arc final est prévisible, mais a tout de même marché à 200% sur moi, car il est vraiment bien fait. L’histoire est au final simple mais franchement réussie, notamment grâce à une narration bien ficelée, un chat adorable et un univers post-post apocalyptique très intéressant.
Commencé le 1er janvier. Terminé le 14 janvier.
Resident Evil 4 (2005)
Biohazard 4
Sortie : 18 mars 2005 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur GameCube, PlayStation 2, PC
VGM a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fait pour la xième fois, avec x entre 5 et 10, mais redécouvert pour la première fois depuis plus de 10 ans.
Resident Evil 4 est de ces redécouvertes qui sont autant attendues que craintes. Jeu m’ayant mis une énorme claque lors de mon adolescence, je l’avais alors retourné dans tous les sens, tenté d’en découvrir tous les secrets, dans toutes les difficultés, pendant d’innombrables heures de jeu. Pendant plus de 10 ans, il fut en 10ème position de mon top 10, ce qui en dit long. Une quinzaine d’années de jeu vidéo et de vie plus tard, et après avoir découvert presque tous les jeux de la saga précédant cet opus, l’heure était venue de le redécouvrir.
La première chose à dire, c’est que je n’ai pas repris la même claque qu’à l’époque. Mission impossible me direz-vous ? Probablement. Et pourtant, quelques mois plus tard, ma découverte de Dead Space m’a remis la même claque qu’en 2008. Probablement car l’ambiance de Dead Space reste un maître étalon de nos jours, quand RE4 était avant tout un jeu d’action révolutionnaire, pionnier d’une formule qu’on connaît désormais bien et qu’on maîtrise forcément mieux en 2023 (heureusement).
Mais même sans reprendre une claque, j’ai adoré mon nouveau run, notamment grâce au rythme exemplaire du jeu. En cela, le village est toujours un véritable chef d'œuvre à tous les niveaux. Le château, s’il est légèrement moins marquant, possède également de nombreux moments brillants, et continue d’ancrer RE4 parmi les étoiles. Le dernier tiers, l’île, était déjà en-dessous à l’époque. Sans surprise, ça ne s’est pas amélioré en vieillissant. Disant adieu à l’ambiance des 2 premiers tiers du jeu, RE4 se transforme alors en jeu d’action aussi peu subtil que marquant, se terminant un peu en eau de boudin. Côté bonus, les missions avec Ada, que j’avais bien aimé à l’époque, sont une plaie à faire de nos jours et n’ont presque aucun intérêt. De manière inattendue, j'ai en revanche repris beaucoup de plaisir à tester le mode Mercenaries.
Si je devais noter mon run de 2023, si je découvrais alors le jeu, j’aurais mis 8. Mais on n’efface pas si facilement un historique de souvenirs et de réussites. Pour tout ce qu’il a accompli, pour son héritage et le nombre d’heures que j’y ai consacré, RE4 mérite sans aucun doute de garder son 9. Pour ce qui est de sa place dans le top 10, en revanche, la concurrence est rude…
Commencé le 7 janvier. Terminé le 27 janvier.
Resident Evil 4 HD (2014)
Resident Evil 4
Sortie : 28 février 2014. Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, PC, Nintendo Switch
VGM a mis 8/10.
Annotation :
Fait pour la première fois dans cette version.
Une remasterisation qui fait vraiment le strict minimum : des décors lissés en HD, et la facilité de pouvoir rejouer à ce jeu culte sur PS4/PS5 pour un prix abordable. Le jeu est toujours aussi excellent, mais le travail accompli sur cette version est décevant à plus d’un titre : un minimum de trophées, (sans platine, et il n’y en a même pas pour faire les missions bonus avec Ada par exemple), des cinématiques en 30fps non remasterisées et aucun mapping de touche correspondant exactement à la version PS2. Bref, s’il s’agit de la meilleure manière de découvrir / redécouvrir RE4 de nos jours, c’est bien grâce à l’intemporalité du jeu de base, et non grâce à un travail de remasterisation assez feignant.
Commencé le 7 janvier. Terminé le 27 janvier.
Tunic (2022)
Sortie : 16 mars 2022. Action-Aventure, Réflexion
Jeu sur PC, Mac, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
J’attendais beaucoup de Tunic. En tant que jeu indé d’énigme à la magnifique direction artistique, et après un accueil critique chaleureux, il était sans aucun doute un GOTY potentiel, ou presque, aux côtés de titres comme The Witness ou Outer Wilds. Malheureusement, si j’ai été conquis par beaucoup de choses, Tunic ne s’élèvera pas aussi haut pour moi.
Si la partie artistique est totalement à la hauteur, avec une DA qui tient toutes ses promesses et une musique très chouette, ce n’est pour moi pas le cas de tous les aspects du jeu. Il y a tout d’abord ces combats, d’une imprécision folle quand ils se veulent difficiles et punitifs, “à la Dark Souls”. Une vraie source de frustration. Le level design mêle quant à lui l’excellent (“ouaw il y avait un raccourci ici”) et le plus convenu. Il possède toutefois une idée folle avec ce manuel à reconstituer, une idée qui est jusqu’au-boutiste et tient toutes ses promesses. C’est pour moi LE gros point fort du jeu, une fois sorti de la sphère artistique (et de quelques éléments de lore très sympas).
Mais Tunic se veut plus que ça, avec de nombreux éléments cachés à la The Witness, mais qui sont arrivés trop tard pour moi dans mon expérience de jeu. La map étant en réalité assez petite, la redondance finit par s’installer, et je me suis assez vite lassé des allers-retours incessants nécessaires pour accomplir ces énigmes pas si secondaires. Si Tunic arrive parfois à être assez malin pour contrer cette limitation, c’est loin d’être toujours le cas. Surtout, je trouve qu’il peine sur cette partie à se démarquer de ses inspirations, The Witness en tête, qu’il semble imiter sans jamais vraiment se l’approprier.
Bref, Tunic est un très bon jeu, un melting-pot étonnant, artistiquement imparable et avec quelques très bonnes idées de design. Mais c’est aussi un jeu que j’ai trouvé trop plein dans une zone de jeu trop étriquée, à la difficulté parfois inutilement frustrante, et dans lequel je me suis légèrement ennuyé dans la dernière partie.
Commencé le 12 février. Terminé le 04 mars.
Scorn (2022)
Sortie : 14 octobre 2022. FPS, Action-Aventure, Réflexion
Jeu sur PC, Xbox Series X/S, PlayStation 5
VGM a mis 4/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
J’ai cru en Scorn, jusqu’au bout. Convaincu par sa démo, j’ai participé à sa campagne participative. Puis, mois après mois, année après année, j’avais hâte de le voir sortir. J’étais content de voir qu’il gagnait en ambition, se transformant en une expérience qui s’annonçait encore meilleure. Autant dire que la douche fut glacée. Scorn n’est pas seulement un mauvais jeu, c’est une erreur de A à Z, un trip malsain qui n’a rien à offrir d’autre que sa superbe direction artistique inspirée de HR Giger.
La première surprise, c’est que Scorn n’est pas le survival horror qu’il avait vendu : il s’agit d’un jeu d’énigmes horrifique, avec quelques combats, le tout emballé dans un design vraiment très pauvre. Les énigmes, très peu intéressantes au début (ce qui rend le début du jeu particulièrement médiocre), s’améliorent au fil du jeu, mais ne volent jamais très haut. A aucun moment on ne pourra conseiller Scorn à un féru de puzzle game.
La partie combat, quant à elle, n’a pas évolué depuis la démo de 2017. Quelques armes et très peu de feeling pour des combats mous, qui sont corrects et prometteurs pour un prototype mais catastrophiques pour une version finale.
Que reste-il, alors ? Une ambiance visuelle et sonore qui tient ses promesses, là-dessus il n’y a rien à redire. En revanche, sur ce que le jeu et “l’histoire” font vivre… qu’est-ce que c’est que ce truc, sérieusement ? Ultra malsain et gore sans que cela ne semble jamais justifié, il met mal à l’aise pour les mauvaises raisons, et m’a parfois fait penser à une version artistiquement réussie de Agony.
Non, décidément, il n’a rien d’autre à sauver dans Scorn que sa direction artistique et musicale. Quelle tristesse.
Commencé le 06 mars. Terminé le 18 mars.
Resident Evil: Outbreak - File #2 (2004)
Biohazard: Outbreak - File 2
Sortie : 26 août 2005 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation 2
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Le premier Outbreak, fait à 4 en ligne avec des potes, avait été une bonne surprise, un bon moment de jeu coop dans l’univers de Resident Evil. Il restait classique dans ses environnements, mais la proposition (nombre de personnages et situations variées, le tout en coop) était suffisamment nouvelle pour apporter un vent de fraîcheur appréciable. J’attendais cependant du 2 qu’il aille un peu plus loin, et il le fait très bien… la moitié du temps.
Le premier niveau, le zoo, est assez génial. Nouveau pour la saga, il est aussi joli artistiquement et bien construit. Mon seul regret, c’est qu’on l’ait déglingué en mode facile, car si le mode normal est toujours très corsé (bien qu’il soit plus abordable que dans le 1er), le mode facile est vraiment trop facile. Il est dommage qu’il y ait une telle différence entre les modes de jeu, il m’a manqué un mode de difficulté qui aurait été un challenge appréciable sans pour autant être vraiment difficile.
Le deuxième niveau, le métro, est lui plus classique mais assez bien foutu, si l’on met de côté une énigme assez mal pensée et déroutante.
Le niveau 3 est le meilleur avec le 1er. Là encore, il y a des idées, et même du bon lore en prime si on y fait attention. Une vraie bonne surprise. Le niveau 4, c’est un retour au commissariat de Racoon City au moment où ça part en vrille donc c’est assez intéressant, même si on connaît. Il est bizarrement foutu mais tente des choses nouvelles, même si tout n’est pas réussi.
Et c’est le dernier niveau qui fait malheureusement louper la recommandation à Outbreak 2. Long, il tente des choses mais ne m’a jamais vraiment convaincu pour autant. On est dans du RE très classique, avec des redites camouflées en clin d'œil et surtout des décors qui manquent franchement de panache : laboratoire d’Umbrella, égouts, …
Outbreak 2 reste un meilleur jeu que son prédécesseur. Il perd la surprise mais gagne en maturité, tente des choses. La marge de progression reste très importante, mais je n’en ai pas moins passé un bon moment de coop.
Commencé le 28 décembre 2022. Terminé le 05 avril 2023.
Dead Space (2008)
Sortie : 24 octobre 2008 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC
VGM a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Quatrième ou cinquième run au moins. Mais premier run sur PC et en VO.
Première fois que je rejouais à Dead Space depuis plus de 10 ans et… quel chef d'œuvre ! Dès le début, j’ai été happé par son ambiance et sa mise en scène exceptionnelle, aussi intelligente qu’efficace. Les premiers chapitres, je me suis repris claque sur claque : encore aujourd’hui, Dead Space reste une référence du survival horror.
Par la suite, le jeu s'oriente un peu plus vers l’action, sans quitter l’horreur pour autant. La tension, elle, reste présente. Certains décors reviennent et, si c’est toujours justifié scénaristiquement, on se dit quand même qu’on aurait préféré avoir de vrais nouveaux décors à chaque chapitre. Le boss final est un peu trop facile. Mais franchement, c’est chipoter. Si Dead Space n’est pas parfait, il n’en reste pas moins une pierre angulaire de son genre, un jeu marquant qui, 15 ans plus tard, est toujours aussi merveilleux. Respect.
Commencé le 19 mars. Terminé le 08 avril.
Tchia (2023)
Sortie : 21 mars 2023. Action-Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch
VGM a mis 6/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Je suis vraiment mitigé sur Tchia, et j’en suis le premier attristé.
D’un côté, c’est un véritable hommage à la Nouvelle-Calédonie, contrée que j’adore. On sent tout l’amour des créateurs pour cette île du Pacifique, du mix entre français et drehu à l’histoire qui tient du conte traditionnel calédonien, en passant par les environnements, la faute et la flore qui font la part belle aux espèces endémiques de l’île (kagou, pin colonnaire, …), ou encore la fabuleuse musique d’inspiration Néocalédonienne. Passée une introduction un peu bancale, j’ai pris un réel plaisir à explorer les îles, à chercher des trésors ou encore à rencontrer de nouveaux personnages. Il y a aussi ce gameplay tellement particulier et très réussi de métamorphose, qui avait tout pour rendre Tchia véritablement unique.
Malheureusement, il semblerait que l’équipe d’Awaceb n’ait pas trouvé comment tailler le joyau qu’ils avaient entre les mains, ni trouvé quoi en faire. Ainsi, la map est bardée de trucs inutiles à ramasser, jusqu’à la nausée, ce qui fait rend l’exploration très vite lassante. Même la quête annexes des coffres, ma préférée, est tellement longue et étirée que j’ai fini le jeu avant d’en voir le bout. Sur un autre sujet, l’histoire est très violente, ce qui était difficile à prévoir vu le ton du jeu, et plusieurs éléments narratifs semblent sortis du chapeau et m’ont sorti de la narration. Au final, malgré des personnages charismatiques et un doublage fabuleux, je ne peux pas dire que j’ai vraiment apprécié ce conte.
Enfin, il y a tout ce passage dans les usines, qui est une sorte de Far Cry au rabais et m’a donné envie de me tailler les veines de tristesse. Pourquoi ? Quand on a un jeu aussi unique, pourquoi copier (et mal copier) un des design les plus génériques de ces 10 dernières années ? Probablement faute d’avoir trouvé une alternative, mais tout de même.
J’ai donc fini Tchia sur un sentiment doux-amer. Il a toujours quelque chose d’unique, certaines réussites artistiques et de gameplay qui restent marquantes. Une musique incroyable. Mais à côté de cela, il semblerait que l’équipe n’ait pas trouvé quoi faire vivre d’intéressant au joueur. Et forcément, en tant que joueur, cela se ressent.
Commencé le 16 avril. Terminé le 06 mai.
Resident Evil 5 (2009)
Biohazard 5
Sortie : 13 mars 2009 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch
VGM a mis 6/10.
Annotation :
Deuxième run en coop, troisième en tout.
Redécouverte mitigée pour ce RE5. A l’époque, j’avais été mitigé par l’expérience solo - d’autant plus que j’attendais énormément le jeu - mais j’avais passé un super moment en coop peu après. Sachant désormais que l’intérêt du jeu est principalement en coop, c’est donc ainsi que j’ai décidé de le refaire.
Le début est plutôt cool, c’est très sympa de redécouvrir l’histoire et les personnages à 2, de prendre ses marques. Les premiers niveaux sont en plus très cool. Certes, c’est devenu full action, et c’est un gros remake de RE4 en coop, mais la variété des situations et les décors fonctionne. Malheureusement, tout se gâte à partir du chapitre 4, qui est franchement ennuyeux. Et à partir de là, c’est la dégringolade. Le jeu, à court d’idées, tente des trucs totalement ratés, notamment le fait de devenir un cover shooter face à des infectés qui te tirent dessus comme des soldats. Et c’est franchement inapproprié en plus d’être fun. Alors il y aura quelques fulgurances, comme le combat contre Wesker et son alliée, mais ce qui prédomine à la fin de RE5, c’est quand même une franche déception. A la base je voulais même mettre 5, tellement je trouvais que c’était du gâchis. Du temps est passé depuis que je l’ai terminé, et j’en garde le souvenir d’une expérience coop assez sympa malgré tout, mais d’un Resident Evil grossier et raté à presque tous les niveaux, qui singe ce que fait le 4ème épisode sans sembler le comprendre ni se l’approprier. En solo, ça ne doit pas valoir plus de 4. Triste.
Commencé le 1er janvier. Terminé le 29 mai.
Resident Evil 5 : Perdu dans les cauchemars (2010)
Resident Evil 5: Lost in Nightmares
Sortie : 18 février 2010 (France). Action-Aventure, Survival horror
Extension sur Xbox 360, PlayStation 3, PC, PlayStation 4, Nintendo Switch
VGM a mis 4/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
La promesse de ce 1er contenu additionnel pour RE5 était intéressante : jouer Chris & Jill dans la mission du manoir Spencer, avec une finalité qui mènera aux événements de RE5. Malheureusement, l’exécution est vraiment faiblarde : on retourne dans un énième clone du manoir du 1er jeu, certes refait en plus joli pour l’occasion, mais tout de même. Le 1er tiers du DLC se concentre sur l’ambiance, mais ne prend jamais vraiment : on passe notre temps à lire des pavés de texte totalement inintéressants et déjà lus 100x dans la saga. On enchaîne avec quelques combats convenus mais divertissants, avant une phase finale sans arme qui est originale mais peu stimulante. Le combat final est lui forcément brouillon et un peu frustrant, compte tenu de sa finalité annoncée.
Un DLC qui est donc loin d’être immanquable. Pas totalement nul pour autant, il reste une véritable occasion manquée, vu son sujet.
Fait le 1er juin.
Resident Evil 5 : Une fuite désespérée (2010)
Resident Evil 5: Desperate Escape
Sortie : 4 mars 2010 (France). Action-Aventure, Survival horror
Extension sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, PlayStation 4, Nintendo Switch
VGM a mis 3/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Ils auraient mieux fait d’appeler ce DLC “un DLC désespéré”. Car franchement, on pouvait difficilement faire plus prétexte : du mass ennemy qui repop à l’infini, et une mission simple : fuir, encore et toujours, jusqu’à récupérer l’hélico de secours. Si c’est toujours sympa de jouer Jill et Josh, qu’on appréciera leurs nouveaux moves spéciaux au corps à corps, et qu’on passe toujours un bon moment en coop, c’est un DLC très dispensable, qui n’apporte rien à l’histoire ni au plaisir de jeu, et qui n’a clairement été produit que pour soutirer quelques deniers supplémentaires aux fans.
Fait le 05 juin.
Indiana Jones : Le Tombeau de l'Empereur (2003)
Indiana Jones and the Emperor's Tomb
Sortie : 3 avril 2003. Action-Aventure
Jeu sur PC, Xbox, PlayStation 2, Mac, Xbox 360, Xbox One
VGM a mis 6/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Si vous cherchez un jeu d’aventure un peu old school à la Tomb Raider, mais qui ne soit pas Tomb Raider, vous êtes peut-être tombé à la bonne adresse. Après un 1er chapitre au Sri Lanka trop classique et peu passionnant, ce Indiana Jones prend son envol au cours d’un second chapitre à Prague. Belle direction artistique, level design sympa, gameplay qui se développe et montre ce qu’il a dans le ventre. Ce qui est assez étonnant avec ce jeu c’est que, contrairement à beaucoup de ses concurrents qui finissent par tourner en rond sur la fin, Le Tombeau de l’Empereur se renouvelle jusqu’au bout. C’est un jeu qui a des tonnes d’idées, et c’est assez chouette de les découvrir, même si tout n’a pas bien vieilli dans l’écriture :’)
Mais c’est aussi un jeu qui est bardé d’imprécisions, dans le combat comme dans la plateforme. Se situant entre un Ange des Ténèbres et un Tomb Raider Legend, les approximations de plateforme m’ont souvent fait péter un câble, toute erreur se soldant par un retry du niveau pur et simple. En 2003, ce n’était peut-être pas si grave, mais 20 ans plus tard on n’a vraiment plus que ça à faire. Au final, c’est un jeu assez long et j’ai fini par avoir hâte d’en avoir fini. Quand tout se passe bien, c’est un jeu avec de bonnes idées, une belle DA (sauf quelques niveaux pas dingues) et une belle musique. Mais dès que la moindre difficulté pointe, le charme se rompt et l’agacement prend le dessus. Dommage.
Commencé le 25 avril. Terminé le 09 juin.
Horizon: Forbidden West - Burning Shores (2023)
Horizon Forbidden West: Burning Shores
Sortie : 19 avril 2023. Action, RPG
Extension sur PlayStation 5
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Aimant beaucoup la franchise Horizon, j’étais donc très curieux de découvrir ce nouveau DLC. Avant de m’y atteler, j’étais déjà passé de la petite hype à la frustration, m’étant fait spoiler un élément majeur de l’intrigue, celui-là même qui a mis Internet à feu et à sang. Difficile de passer entre les balles. Et, sans rejoindre les raisons plus que douteuses de certains, ce spoil hors contexte m’a quand même un peu saoulé : ce qu’il raconte semblait tellement éloigné des personnages développés dans la saga jusqu’à présent qu’il fallait arriver à me vendre cette histoire dans le jeu, et un jeu assez court qui est plus est.
J’ai donc lancé Burning Shores un peu contrarié, et j’ai eu du mal à rentrer dedans. La première heure m’a semblé très poussive à tous les niveaux. Et puis… la magie a opéré. Il y a toujours des univers qui nous parlent plus que d’autres. Pour moi, c’est définitivement le cas de Horizon. J’aime cet univers, ses personnages, sa manière de raconter des histoires, son lore foisonnant, et ses quêtes souvent recherchées. Je me suis laissé emporter, et j’ai finalement pris beaucoup de plaisir à faire toutes les quêtes du jeu. C’est du Horizon très classique, entendons-nous bien. C’est même un peu ce qu’on nous promettait dans le jeu de base avec San Francisco, une promesse qui n’était pas totalement tenue. Mais ça fonctionne. Il y a également quelques très beaux moments de jeux vidéo, à l’image de ce combat final qui envoie quand même sacrément du lourd.
Quant à l’histoire, qui ne partait vraiment pas très bien (l’intrigue initiale apparaît vraiment bidon), c’est plus malin que ce à quoi je m’attendais et, si tout n’est pas réussi, j’en sors quand même relativement satisfait. Il y a de bonnes choses, même si j’aurais préféré qu’elles soient développées sur un jeu plus conséquent qu’un simple DLC. Je me demande d’ailleurs comment fera Guerilla pour reprendre Horizon 3 après cet épisode. A suivre.
Commencé le 15 juin. Terminé le 09 juillet.
Star Wars Jedi: Survivor (2023)
Sortie : 28 avril 2023. Action-Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PlayStation 4, Xbox One
VGM a mis 4/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Immense déception que ce Jedi Survivor. J’y croyais pourtant beaucoup, le 1er épisode m’ayant laissé un super souvenir malgré ses défauts. Mais ici, passé un prologue que j’ai trouvé très bon, la douche froide fut glaciale : quasiment aucune planète, conséquence du parti pris d’avoir choisi des semi-monde ouverts mornes, au design correct mais majoritairement quelconque, sans fulgurance. Aucun voyage donc, et des aller-retours forcés dans des environnements qui ne vendent jamais du rêve. Je veux dire, y’a seulement 2 vraies planètes dans ce jeu, et pour l’une des 2 ils nous refont un putain de désert random comme on en a déjà vu 350 dans la saga ? Sérieusement ?
A côté de ça, le jeu déroule une histoire avec un antagoniste pas loin d’être catastrophique, dont le chara design semble tout droit sorti du début des années 2000, en pleine période Sephiroth. Au-delà de son look, rien ne va dans ses motivations non plus. Jamais l’importance de Tanalorr ne se fait ressentir. Le but du jeu est de fuir l’Empire, ce qui est audacieux, et pourrait être un pari réussi si on sentait l’emprise de l’Empire et le désespoir de Cal. Mais cela, le jeu ne nous le fait jamais ressentir. Aller se cacher n’est déjà pas motivant de base, et jamais Jedi Survivor n’arrivera à nous passionner pour cette quête mal expliquée et peu stimulante.
Enfin, il y a cet aspect technique déplorable, un jeu “bon sans plus” graphiquement qui met à genou la PS5 dans des espaces minuscules pour du 2023, résultant en un framerate honteux, sans même parler des crashs en boucle qui rendent l’expérience encore plus irritante.
Alors heureusement, Jedi Survivor est très fun à jouer. Son gameplay est excellent, et j’ai pris énormément de plaisir à le maîtriser, et à affronter les ennemis et les boss, qui sont eux variés et intéressants. Malheureusement, cela ne suffit pas pour rattraper tout le reste. Une note objective serait probablement 6, mais la mienne sera 4.
Commencé le 06 mai. Terminé le 25 juillet.
Alan Wake (2010)
Sortie : 14 mai 2010. Action-Aventure
Jeu sur PC, Xbox 360, Xbox One
VGM a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Fait pour la seconde fois.
J’ai découvert Alan Wake il y a à peu près 10 ans jour pour jour. La sortie du deuxième épisode semblait le bon moment pour redécouvrir l’aventure. Et, une décennie plus tard, mon avis reste étonnamment similaire à ma première découverte : un jeu à l’ambiance réussie, au scénario étrange mais prenant, au gameplay sympa mais très rapidement laborieux. Je pense que j’ai mieux compris l’histoire qu’à l’époque, mais elle m’a de nouveau vraiment emporté, il y a de vrais bons moments. Par contre, le gameplay je n’en pouvais vraiment plus à la fin. Bien avant la fin même. Les niveaux sont inutilement longs, le level design presque inexistant, et on fait la même chose en boucle. Cela en devient vraiment douloureux, et on prie pour que le dernier niveau se termine enfin après chaque vague d’ennemis. Dommage, car c’est vraiment ce qui empêche ce jeu sinon très réussi de s’élever plus haut.
Commencé le 28 juillet. Terminé le 26 août.
Alan Wake Remastered (2021)
Sortie : 5 octobre 2021. Action-Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Remastered fait pour la première fois.
Bilan mitigé pour ce remastered. D’un côté, l’expérience originale est plutôt bien restituée, et c’est un plaisir de pouvoir jouer au jeu à 60fps sur PS5. De l’autre, le travail a été bâclé sur plusieurs aspects : la VOST ne marche tout simplement pas, bien qu’étant dans les options, et les visages qui ont été refaits, MON DIEU. La pauvre Alice, elle est toute botoxée c’est horrible, que lui ont-ils fait ? Les autres visages sont ok pour la plupart, bien qu’ils ne soutiennent pas la comparaison avec l’original. Des défauts qui peuvent sembler mineurs, mais qui ont un véritable impact sur l’expérience de jeu, et qui sont injustifiables dans un remastered. Un remastered qui vaut donc facilement deux points de moins, mais comme d’habitude j’essaye de faire la part entre le travail effectué et l’expérience globale, qui reste elle tout à fait satisfaisante. Si c’est votre seule façon de découvrir le jeu, vous pouvez y aller sans problème.
Commencé le 28 juillet. Terminé le 26 août.
The Legend of Zelda: Link's Awakening DX (1998)
Zelda no Densetsu: Yume o Miru Shima DX
Sortie : 1 janvier 1999 (France). Action-Aventure
Jeu sur Game Boy Color
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Un opus assez agréable, surprenant par certains aspects, très convenu par d’autres. Reprenant très largement la formule instaurée par A Link To The Past, jusque dans l’utilisation des objets et des mécaniques, il l’améliore par endroits, proposant par exemple des donjons plus accessibles et des combats parfois moins injustes, ainsi que de courtes phases en 2D qui renouvellent agréablement l’aventure. L’histoire est également un point fort de ce Zelda à l’ambiance tantôt onirique, tantôt sacrément perchée.
Pour autant, si j’y ai pris beaucoup de plaisir au début, la lassitude a fini par s’installer. A quelques exceptions près, le level design est beaucoup moins intéressant que ALTP, et certaines énigmes particulièrement cryptiques s’avèrent rudement frustrantes sur la fin. J’ai fini par avoir hâte d’en voir le bout. Un épisode jusqu’au boutiste dans son histoire, mais trop convenu dans ses mécaniques, résultant en un Zelda qui risque d’être trop rapidement oublié.
Commencé le 09 août. Terminé le 29 août.
The Legend of Zelda: Link's Awakening (1993)
Zelda no Densetsu: Yume o Miru Shima
Sortie : 18 novembre 1993 (France). Action-Aventure
Jeu sur Game Boy
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Fait pour la première fois, en version DX.
Même commentaire que ci-dessus, si ce n'est que c'est un jeu qui devait être d'autant plus impressionnant à l'époque sur Game Boy. Malheureusement, ce n'est pas quelque chose qui a de l'importance 30 ans plus tard.
Commencé le 09 août. Terminé le 29 août.
Death's Door (2021)
Sortie : 20 juillet 2021. Action-Aventure
Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch, Android, iPhone, iPad, iPod
VGM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Gros coup de cœur que ce Death’s Door. J’en attendais un jeu charmant, avec un gameplay efficace, qui me ferait oublier l’ennui et la répétitivité des contrôles du jeu que je venais de finir, Alan Wake. J’ai eu bien plus que ça.
Death’s Door, c’est avant tout un univers hyper charmant, avec une histoire et des personnages qui le sont tout autant. C’est une ambiance unique qui, associée à une direction artistique de haute volée et à une bande-son extraordinaire, m’a ensorcelé dès les premières heures de jeu. J’ai adoré me replonger chaque soir dans les secrets de cet univers, son gameplay, SA MUSIQUE BORDEL, bref tout.
Si je devais lui reprocher une chose, ce serait d’être presque trop court, et dieu sait que ça fait longtemps que c’est généralement plutôt l’inverse. Après il valait mieux qu’il soit court, condensé et réussi, ce qu’il est en tous points, plutôt que rallongé et répétitif. Je me suis vengé en le terminant à 100%, du coup. Il y a également un boss principal, le troisième, qui est un peu décevant. Mais à part cela, c’est un sans-faute. Quelle réussite !
Commencé le 27 août. Terminé le 11 septembre, puis continué et terminé à 100% le 14 septembre.
Under The Waves (2023)
Sortie : 29 août 2023. Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Under The Waves est une proposition assez particulière, originale par certains aspects et difficile par d’autres. Il y a tout d’abord cet univers submergé, et ce gameplay tout en immersion, qui fonctionne plutôt bien malgré quelques approximations et un système de crafting totalement inutile. Pas de doute, on se sent véritablement au fond de l’océan, entre une biodiversité exceptionnelle et une raffinerie de pétrole qui est aussi immonde qu’on peut l’imaginer.
Le propos écologique est évidemment central, et est très bien développé tant dans l’histoire que dans l’univers. C’est la vraie réussite d’Under The Waves : bien que classique, cette partie-là du scénario fonctionne parfaitement. A côté de ça, le jeu développe une histoire personnelle assez sombre, parfois difficile, avec quelques passages intimistes qui fonctionnent vraiment bien. Le souci, c’est que la réalisation du jeu est très rudimentaire. Par certains aspects, elle peut faire penser à ce qu’on avait sur PS2. Pas facile dès lors de décrocher de véritables émotions au joueur, encore plus pour un jeu qui est édité par Quantic Dream. Pour faire simple, tant qu’on ne voit pas Stan (par exemple les dialogues dans le sous-marin par radio), ça fonctionne super bien, mais dès qu’on le voit, la réalisation a tendance à réduire voire briser l’émotion. De même, en termes d’immersion, j’ai bizarrement vraiment eu du mal avec ce personnage qui vit nuit et jour avec sa combinaison de plongée sans jamais se changer. Je lui reprocherais aussi une facilité d’écriture sur la fin, à laquelle je n’ai pas accrochée car elle facilite beaucoup trop le choix final, qui en devient un non-choix.
Under The Waves est donc un jeu bardé de petites imperfections, mais qui est plus que la somme de ses parties, et dont la visée environnementale est plus qu’appréciable ; il est même salutaire que ce genre de jeux existent dans notre industrie. Une expérience imparfaite mais très recommandable.
Commencé le 15 septembre. Terminé le 24 septembre.
Assassin's Creed: Brotherhood (2010)
Sortie : 19 novembre 2010 (France). Action, Infiltration, Aventure
Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, Mac, PlayStation 4, Xbox One
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Je n’attendais vraiment pas grand chose de cet épisode d’Assassin’s Creed, et ce fut donc plutôt une bonne surprise. Si l’histoire du présent est encore plus irritante que celle d’AC2, je me suis laissé entraîner dans celle d’Ezio, et dans cette libération de Rome du joug des Borgia. Une histoire bancale et pas très bien racontée, mais qui trouve du répondant dans le gameplay du jeu, avec ce système de brotherhood, justement, que j’ai trouvé très efficace. J’ai aimé recruter et entraîner mes assassins, puis les envoyer en mission ou bien les appeler pour qu’ils se battent avec moi, voire assassinent à ma place. Le gameplay général est d’ailleurs peaufiné, avec des combats plus agréables et spectaculaires. Après, Brotherhood ne transcende jamais sa formule, et reste convenu sur beaucoup de points, et très frustrants sur d’autres (cette mission du colisée, mon dieu). Mais j’y ai somme toute passé un bon moment, et pour un Assassin’s Creed c’est déjà une petite victoire. Après une pause, je serai curieux de faire Revelations.
Commencé le 25 septembre. Terminé le 12 octobre.
Prince of Persia (1989)
Sortie : septembre 1990 (France). Plateforme, Action
Jeu sur Apple II, Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, PC, NEC PC-98, Master System, Game Gear, Mega-CD, Game Boy, NES, Super Nintendo, Mac, Mega Drive, Game Boy Color, ZX Spectrum, Nintendo DS, PC Engine Super CD, GameCube, Nintendo 3DS
VGM a mis 8/10.
Annotation :
Fait pour la première fois.
J’ai toujours été curieux du premier Prince of Persia, avec son concept qui semblait totalement fou : sauver la princesse en 1h maximum, ou bien recommencer le jeu.
Les débuts sur le jeu n’ont pas été faciles. Le gameplay est assez difficile à appréhender, les “cases” et leur fonctionnement étant de prime abord très peu lisibles. Les débuts sont d’autant plus frustrant que le jeu s’amuse à faire du die & retry sur les 2 premiers niveaux, pour apprendre les mécaniques aux joueurs, mais que ce n’est pas toujours bien fait. Je retiens particulièrement le dernier saut du niveau 2, où il faut maintenir Shift pour s’accrocher, que j’ai recommencé des tonnes de fois sans comprendre ce que je faisais mal. Alors que c’était si simple de le mettre sur un saut non létal au début du niveau.
Passé la frustration initiale, le jeu devient plus abordable à partir du niveau 3 : on y débloque la possibilité de sauvegarder. A partir de là, j’ai pu apprécier chaque niveau, avant de le refaire en speedrun, sauvegarder de nouveau, etc. Et j’ai alors découvert un jeu très inventif, qui regorge d’idées et de pièges que j’ai aimé tout du long. Un titre absolument fondateur pour Tomb Raider, qui sortira 7 ans plus tard et qui transposera une partie de cette formule en 3D. Un jeu que je conseille donc de découvrir à tous les fans de jeux d’aventure qui n’ont pas peur de se frotter à un gameplay et à une technique qui sont forcément d’un autre âge.
Commencé le 16 octobre. Terminé le 26 octobre.
Tomb Raider (1996)
Sortie : 25 octobre 1996. Action-Aventure, Plateforme, Réflexion
Jeu sur PlayStation, Saturn, PC, Mac, PlayStation 3, PSP, PS Vita, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S
VGM a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fait pour la xième fois, avec x entre 5 et 15, mais refait pour la première fois depuis plus de 10 ans. Joué sur PC via TR1X (anciennement Tomb1Main) et fait entièrement sur PC pour la première fois.
Cela faisait désormais longtemps que je souhaitais rejouer au premier Tomb Raider. Bien que le connaissant par cœur au début de ma vingtaine, je n’y avais pas rejoué depuis. Et si quelque part il ne m’a jamais quitté pendant tout ce temps, c’était tout de même un plaisir fou que de relancer le jeu plus de 10 ans plus tard.
Ce qui m’a le plus frappé, c’est à quel point encore aujourd’hui le jeu est d’une magnificence unique. Il possède des moments qui, sublimés par la musique majestueuse de Nathan McCree, en mettent encore plein la vue aujourd’hui. Certes, il accuse techniquement son âge, mais il y a tellement de détails et de soin dans la mise en scène et dans les décors qu’il survit malgré tout très bien à l’épreuve du temps.
S’il y avait un petit bémol à relever lors de ce nouveau run, ce serait la simplicité (très) relative des niveaux. Lorsqu’on connaît la formule, ils sont assez peu complexes et vont droit au but, tout en se permettant toutefois certains des secrets les plus retors de la saga. Cependant, il est normal que le 1er opus, qui pose les bases de la formule, n’aille pas plus loin pour le moment. Le level design est en outre toujours aussi excellent, avec de superbes idées dans presque tous les niveaux. Tout au long de ses 4 mondes, Tomb Raider déroule des tableaux tous plus magnifiques et inédits les uns que les autres. Quel plaisir de les parcourir !
Alors qu’il vient de fêter ses 27 ans, le roi et précurseur de l’action aventure en 3D est toujours là, toujours aussi savoureux. All hail the king.
Commencé le 30 octobre. Terminé le 22 novembre.
Tomb Raider : Version longue (1998)
Tomb Raider: Unfinished Business
Sortie : 31 décembre 1998. Action-Aventure, Plateforme, Réflexion
Extension sur PC, Mac
VGM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Aussi fou que cela puisse paraître pour l’immense fan de la saga que je suis, je n’avais jusqu’à aujourd’hui jamais joué à Unfinished Business, l’extension du 1er Tomb Raider, sortie uniquement sur PC en 1998. C’est donc avec un grand enthousiasme que je me suis enfin jeté dessus.
Verdict, c’est une très bonne extension, mais les niveaux ne sont pas tous égaux. Retour en Egypte est un niveau introductif très cool, avec de belles idées et de beaux secrets. Le Temple du Chat est un niveau INCROYABLE, gorgé d’idées et de secrets hyper bien trouvés. Je me suis pris claque sur claque pendant plus d’1h30 de jeu, et il restera un de mes niveaux préférés de la saga.
Côté Atlantide, La Forteresse Atlante est un niveau tout en tension : très difficile, comportant beaucoup d’ennemis mais peu de ressources, tortueux et habilement construit en vertical, je l’ai beaucoup aimé. Comme dans le jeu de base, il y a de très beaux contrastes artistiques entre la chair rouge et le bleu de l’eau. Il est juste dommage que les 2 secrets soient très simples.
Le dernier niveau, la Ruche, est très sympa mais est selon moi le moins bon de l’extension. Ses idées sont inégales, et il n’y a qu’un seul secret assez simple. Il est également frustrant qu’il n’y ait même pas un semblant de narration, sur un artéfact à trouver ou sur le nid Atlante à détruire, qui lierait les niveaux entre eux et justifierait l’aventure. A mon sens, cela l’aurait rendue encore plus mémorable. Reste 4 très bons niveaux, qui valent définitivement le coup.
Commencé le 24 novembre. Terminé le 05 décembre.
Alan Wake II (2023)
Sortie : 27 octobre 2023. Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S
VGM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fait pour la première fois.
Alan Wake 2 est un peu un miracle, pour plein de raisons. A commencer par son existence même, qui n’est probablement due qu’à une intersection entre une conjoncture économique particulièrement favorable, un Fortnite qui rapporte énormément d’argent et la volonté d’Epic Games de se lancer dans l’édition. Mais ce qui est presque encore plus miraculeux, c’est qu’il s’agit d’un AAA absolument uniquement, une véritable proposition narrative à gros budget comme on n’en a pas vu depuis le 1er The Last of Us, qui a à l’époque changé toute l’industrie en définissant un nouveau standard de AAA narratif. Et ce qui est encore plus fou, c’est que c’est une réussite sur presque tous les tableaux.
Car là où le 1er Alan Wake était un jeu charmant mais bancal et très répétitif, AW2 fait preuve d’une maîtrise prouvant que, après Control, Remedy est définitivement passé dans la cour des (très) grands. Sur une structure assez classique (2 persos, 3 chapitres chacun), il va itérer des idées narratives toujours plus surprenantes, les incorporant autant dans la narration que dans le gameplay (sacrément efficace) ou la musique (sacrément bonne). Techniquement et artistiquement ultra solide, comportant de vrais bons moments de survival horror, AW2 est une plongée dans la folie aussi originale que maîtrisée. Un jeu rare, et précieux. Avec en bonus les Old Gods of Asgard qui reviennent, plus en forme que jamais, avec une nouvelle poignée de titres exceptionnels. Je n’en demandais pas tant.
Commencé le 11 décembre. Terminé le 31 décembre.