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18 jeux vidéo

créée il y a 11 mois · modifiée il y a 14 jours
God of War: Ragnarök - Valhalla
7.6

God of War: Ragnarök - Valhalla (2023)

Sortie : 12 décembre 2023. Roguelike/Roguelite

Extension sur PlayStation 5, PlayStation 4, PC

VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Valhalla est plus que tout ce que je pouvais imaginer. Et pourtant, il aurait pu être tellement plus encore. C’est le paradoxe de ce DLC gratuit, très généreux malgré son budget forcément réduit, mais que j’aurais au final aimé payé.
Le jeu commence très fort, avec une première heure qui est juste fantastique pour un fan de la saga. Tellement d’idées géniales en si peu de temps, dans un épilogue sans prétention, c’est juste magique. Et on se met alors à rêver…
… Sauf que Valhalla n’arrive jamais vraiment à faire revivre l’intensité de ce début. Il a tout donné, et malgré de nombreuses très bonnes idées, je trouve qu’il n’atteint plus jamais ce niveau de grâce, de nostalgie et de fan service. Alors qu’il y avait tellement à faire, avec ce concept !
Cela étant dit, le jeu est un rogue (très) lite construit de manière très narrative et assez malin pour permettre des runs courts et peu - voire pas - redondants sur la durée de vie initiale du jeu. Et niveau contenu, là encore le jeu met la barre très haut dès le début : une nouvelle rage spartiate incroyable, des ennemis de la Grèce Antique (le 1er finish move old school sur un soldat d’Arès m’a presque mis les larmes aux yeux :’)), et 5 nouveaux morceaux de musique excellents (pour un album de 27min quand même) qui mixent habilement les univers Grecs et Nordiques. Il y a également de très beaux passages narratifs, et des combats de boss vraiment excellents et très intenses. Excellent donc, même si encore une fois il y aurait eu tellement d’autres moments à revivre…
Il y a aussi la fin, qui ne m’a malheureusement pas convaincu. Je la trouve beaucoup trop facile narrativement (en plus d’être forcément très attendue et donc sans aucune surprise) et sans réelle intensité. Ce qui est vraiment dommage, car il y avait un vrai potentiel. Une telle facilité d’écriture après tellement de grands moments - jeu de base compris -, ça fait un peu tâche.
Si Valhalla aurait pu être exceptionnel, il n’en demeure donc pas moins très bon, en sus d’être un épilogue indispensable pour la suite de la saga.

Commencé le 03 janvier. Terminé le 06 janvier.

Chants of Sennaar
8.2

Chants of Sennaar (2023)

Sortie : 5 septembre 2023. Aventure, Réflexion

Jeu sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One

VGM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Gros coup de cœur que ce Chants of Sennaar. Un jeu d’énigme original au design exceptionnel, autant dire 100% ma came dans la théorie. Et dans la pratique, Chants of Sennaar se montre à la hauteur. Le concept de base est génial, itéré de manière très maline, et chaque nouvel étage de la tour comporte son lot de surprises, que cela soit en se renouvelant artistiquement, de par son évolution scénaristique ou bien en ajoutant un nouveau twist à son gameplay. J’ai passé un si bon moment devant le jeu que j’aurais pu sans problème enquiller des niveaux supplémentaires, jusqu’à épuisement du concept. Car, pour ne rien gâcher, Chants of Sennaar est aussi une merveille artistique, avec de vraies fulgurances visuelles et une OST tout à fait charmante. Le scénario va plus ou moins là où on l’attend, mais il est bien fait et il touche juste.
Que reprocher alors ? Quelques phases de jeu un peu plus approximatives, notamment celles faisant appel à de l’infiltration. Et peut-être m’a-t-il manqué un dernier vrai étage (celui du jeu étant déjà une sorte d’épilogue). Certainement pas de quoi tempérer mon enthousiasme pour l’un des meilleurs jeux de 2023 !

Commencé le 12 janvier. Terminé le 25 janvier.

Decarnation
6.1

Decarnation (2023)

Sortie : 31 mai 2023. Aventure

Jeu sur PC, Nintendo Switch

VGM a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Decarnation est une sorte de jeu d’aventure point & click, mais dans lequel on joue en fait très peu, souvent à la limite du visual novel. C’est la première chose qui m’a surpris. Je savais que j’allais jouer à un jeu torturé, mais je pensais probablement que j’y jouerais plus. Dans les faits, on passe la majorité du jeu à suivre l’histoire en passant des dialogues, ce qui est assez perturbant de prime abord. C’est également un jeu assez court, condensé, qui s’apprécie mieux en longues sessions, car il peut arriver de ne pas vraiment jouer ou presque pendant 30 minutes. C’est un choix osé qui fait de Decarnation un jeu assez unique, mais pas forcément pour de bonnes raisons. Pendant longtemps, j’ai eu peur de ne pas l’aimer à cause de ça.
Heureusement, j’ai beaucoup aimé le 1er tiers, où être guidé n’est pas dérangeant, et le dernier tiers, où il y a un peu plus de gameplay et où l’histoire redevient un peu plus rythmée. Au final, Decarnation est un jeu intéressant, torturé, artistiquement inspiré (mais inégal, tout ne se vaut pas), avec une OST qui est un coup de cœur inattendu. Cette vision d’un Paris de la fin des années 80, désenchanté, et le monde parallèle horrifique proposent de vrais beaux moments, les thèmes abordés sont nombreux, difficiles et bien traités, et le dernier arc de l’histoire s’avère satisfaisant. Assez marquant, Decarnation est tout à fait recommandable, mais ne plaira clairement pas à tout le monde.

Commencé le 1er février. Terminé le 24 février.

Hogwarts Legacy : L'Héritage de Poudlard
6.7

Hogwarts Legacy : L'Héritage de Poudlard (2023)

Hogwarts Legacy

Sortie : 10 février 2023. Action-Aventure, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Oeuvre atypique que ce Hogwarts Legacy, remplie de dichotomies, entre réussites brillantes et échecs absurdes. Probablement l’un des jeux Warner Bros les plus coûteux de son histoire, et l’un des plus rentables vu son succès. En face, on a un jeu qui ne propose même pas de VOST (en 2023 pour un AAA, sérieusement) et il faut donc mettre sa console en anglais comme au bon vieux temps de la PS3 pour profiter du jeu dans sa langue originelle, celle de Shakespear. On parle de Harry Potter quand même…
Une fois le jeu lancé, on a une intro linéaire mais très prenante, qui met directement dans le bain. Avant de partir sur plus de 20h de quête principale à la narration éclatée (dans tous les sens du terme). Des enjeux dont on se fout globalement pas mal mis bout à bout sans originalité ni talent. Avant de déboucher sur une fin qui fait quand même son effet, mais dont l’émotion échoue faute d’avoir réussi à créer de vraie connexion avec cette histoire.
Pour moi, le problème de la narration se situe dans le simple fait qu’on a un héros / une héroïne (dans mon cas) sans aucun passé ni background, qui arrive à Poudlard en 5ème année (donc avec un gros retard normalement) mais qui dès le 1er jour est plus forte que tout le monde. A aucun moment les développeurs ne nous font vivre une année normale à Poudlard. Ils ont peur qu’on s’ennuie en suivant des cours et, faute de solution à ce problème, ils nous proposent donc des missions… en dehors de Poudlard. En une semaine, mon héroïne aura donc combattu des trolls, tué 50 mages noirs, étripé des braconniers et explosé des Inferi. En un mois, elle maîtrisait Endoloris à la perfection après avoir battu tout le monde sur un balai et chevauché un hippogriffe, nickel. Bref, tout cela n’a aucun sens et il faut faire son deuil de vivre une véritable année à Poudlard ponctuée d’aventures extra-scolaires. Hogwarts Legacy n’a pas confiance en son Poudlard (un comble), et propose donc une aventure dans le monde de Harry Potter n’ayant au final que peu de liens avec l’école de sorcellerie.

Harry Potter : Secret à Poudlard
4.1

Harry Potter : Secret à Poudlard (2018)

Harry Potter: Hogwarts Mystery

Sortie : 25 avril 2018. RPG

Jeu sur Android, iPhone

VGM a mis 4/10.

Annotation :

(Suite de Hogwarts Legacy)

Et quel dommage, car Poudlard est juste incroyable ! C’est un rêve de gosse devenu réalité : chaque salle fourmille de détails et est un ravissement pour les sens. Avec quelques élèves de l’école, il y aura aussi quelques missions “relationship”, qui sont de loin les meilleures du jeu selon moi. Elles sont vraiment réussies, et proposent même parfois de vrais choix à impact. J’en aurais aimé beaucoup plus comme ça ! Dommage donc que la majorité du jeu se passe en dehors des murs de l’école, dans une campagne sympa mais assez quelconque, à explorer les mêmes grottes et mines de gobelins en boucle.
Malgré tout, une fois que j’ai fini par accepter ce que le jeu avait à proposer, j’ai fini par être vraiment bien dedans. Cette première mouture est très loin d’être parfaite, mais propose un vrai bon gameplay et des missions sympas. Pour peu qu’on aime l’univers, on y trouvera son compte sans problème. En attendant une suite qui perfectionnera la formule.

Commencé le 4 février. Terminé le 9 mars.

The Legend of Zelda: Ocarina of Time
8.7

The Legend of Zelda: Ocarina of Time (1998)

Zelda no Densetsu: Toki no Ocarina

Sortie : 11 décembre 1998 (France). Action-Aventure

Jeu sur Nintendo 64, GameCube, Wii, Wii U

VGM a mis 8/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Ocarina of Time, c’est un de ces jeux légendaires que je n’avais encore jamais fait, et que j’avais plus que hâte de découvrir. Dès qu’on le lance, il a cette vibe que j’adore des jeux de la fin des années 90 / début des années 2000. Tout de suite, on voit l’influence qu’il a eu sur Rayman 2 et les autres productions de Michel Ancel que j’adore, comme Beyond Good & Evil. Tout s’annonce donc sous les meilleurs auspices.
Passé l’enchantement du début, et un 1er donjon tutoriel splendide, il faut tout de même se battre avec des contrôles devenus véritablement archaïques et la caméra qui va avec, sans même parler des 20fps. Tout cela ma fait instantanément dire que ce jeu mériterait définitivement un remake complet pour le faire briller de nouveau.
Concernant mon aventure en elle-même, elle a été divisée entre des donjons chouettes mais qui ne m’ont pas marqué outre mesure (la plupart), des donjons très bons (le temple de la forêt par exemple), et un donjon exceptionnel (le temple de l’eau <3). Le monde ouvert est hyper impressionnant pour l’époque, avec son cycle jour / nuit, mais n’est plus très passionnant de nos jours, et c’est un euphémisme. Si j’avais découvert ce jeu à l’époque, j’aurais passé mes journées dessus, jusqu’à en avoir découvert les moindres secrets, il m’aurait passionné, c’est sûr. Mais 25 ans plus tard, je n’ai plus 200 heures à mettre dans un jeu (j’en ai déjà mis presque 40 !), ni la même patience / soif de découverte qu’à l’époque. C’est ainsi que chercher mon chemin parmi des instructions peu claires m’a parfois frustré, m’obligeant occasionnellement à avoir recours à une solution quand j’aurais infiniment préféré que le jeu me guide naturellement vers sa suite.
C’est donc ce mix d’émerveillement, de frustration, de bons moments et d’ennui léger qui a constitué ma découverte d’Ocarina of Time. Très curieux de voir comment ce ressenti évoluera dans le temps. Mais déjà là, quelques mois après l’avoir fini, les frustrations s’effacent et les grands moments s’ancrent. C’est un bon indice.

Commencé le 10 mars. Terminé le 22 avril.

Cocoon
7.6

Cocoon (2023)

Sortie : 29 septembre 2023. Aventure, Réflexion

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Xbox Series X/S, PlayStation 5

VGM a mis 7/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Cocoon, c’est 100% ma came : un jeu d’énigme et d’aventure, au concept unique et rafraîchissant, créé par Jeppe Carlsen, le level designer de Limbo et Inside. Des mondes dans des mondes, dit la phrase d’accroche du PS Store, et c’est probablement la meilleure manière de résumer le jeu.
D’emblée, comme pour Limbo et Inside, c’est fou comme tout est immédiat, simple à prendre en main. Un seul bouton, et un level design astucieux qui fait qu’on ne peut pas se tromper, tourner en rond dans la mauvaise zone. Cela ne signifie pas qu’on ne bloquera jamais, ça m’est arrivé 2 ou 3 fois, mais l’expérience globale est d’une fluidité et d’une accessibilité remarquable. Et pour cela, respect.
Il m’a néanmoins manqué quelque chose pour faire de Cocoon une expérience véritablement marquante : l’impression que son plein potentiel, qu’on entraperçoit dans la dernière ligne droite du jeu, ne sera jamais pleinement exploité. En effet, dans sa volonté d’accessibilité, on dirait que le designer s’est un peu bridé. Et donc que ce concept, si génial et unique, n’ira jamais vraiment au bout de ses possibilités.
S’il est artistiquement magnifique, Cocoon n’est pas aussi réussi d’un point de vue musical. L’OST, bien qu’efficace en jeu, est assez anecdotique et n’aide donc pas au coup de cœur. Tout comme l’histoire, dont l’absence de sens n’est pas un problème du tout, mais ne participe pas à l’élévation du jeu pour autant.
Bref, Cocoon est un très chouette jeu, au concept unique, à découvrir sans hésiter. Mais il m’aura manqué quelque chose pour en faire un coup de cœur.

Commencé le 24 avril. Terminé dans la nuit du 2 au 3 mai.

Resident Evil: Revelations
6.2

Resident Evil: Revelations (2013)

Biohazard: Revelations

Sortie : 23 mai 2013 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 3, Wii U, Xbox 360, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

VGM a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Resident Evil Revelations, c’est le jeu qui m’a redonné foi en la saga. Après un Resident Evil 6 qui m’aura presque rendu dépressif, je n’attendais strictement rien d’un nanar autoproclamé de plus (avec un titre pareil, le ton était donné). Alors oui, c’est un nanar… mais un vrai bon nanar ! Qui sait ce qu’il est, et ne se prend pas au sérieux comme RE6.
Le jeu est court, rythmé comme une série télévisée de l’époque, avec des épisodes qui vont de 5 à 40 minutes maximum. A la fin de chaque épisode, l’histoire est relancée d’une manière ou d’une autre. C’est 100% too much, mais ça fonctionne, et on a envie de savoir où on va. La quasi totalité des personnages peut être des traîtres, comme ça pas de jaloux. Et puis, surtout, on quitte enfin Umbrella, Racoon City, Wesker et toutes ces conneries dont on a largement fait le tour pour se concentrer sur d’autres personnages et organisations. Alors certes, ça ressemblera au final vachement à ce qu’on connait, mais ça fait quand même plaisir de voir un peu de sang neuf dans cette saga, malgré la présence de Jill et Chris en héros principaux.
Niveau gameplay, le jeu renoue avec l’action-horror : les ressources sont limitées, les ennemis font mal et leur design est très cool. Techniquement, le jeu force le respect, surtout pour ce qui est l’adaptation d’un jeu 3DS.
La seule ombre au tableau, au final, c’est ce post générique qui tue tout le jeu à lui tout seul, en rabattant les cartes dans une direction qui n’a aucun sens. Et, puisqu’il n’y a jamais eu de suite, c’est encore plus stupide et énervant. Dommage, car à part cela, RE Revelations est un chouette jeu d’action / horreur, un nanar savoureux qui ne prétend pas être autre chose. Rafraîchissant.

Commencé le 5 mai. Terminé dans la nuit du 24 au 25 mai.

Resident Evil 6
5.3

Resident Evil 6 (2012)

Biohazard 6

Sortie : 2 octobre 2012 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 3, Xbox 360, PC

VGM a mis 3/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Resident Evil 6 est tout ce qu’on attendait de lui et pire encore. Pourtant, je l’ai entièrement fait en coop avec un pote plus que respectable, mais rien n’y a fait. C’est comme si Capcom avait décidé de miner son jeu de A à Z en prenant le plus de mauvaises décisions possible. Le problème de base est pourtant très simple : RE6 est un cover shooter sans cover ni feeling ni munition. Voilà. Rajoutez à cela une gestion catastrophique de l’inventaire, et chaque session de jeu sera alors une longue litanie à base de “j’ai pas de munitions putain”, “tiens des munitions, mais mon inventaire est plein je peux pas les prendre mdr”, “au secours mais sortez moi de là jpp, je ne suis pas payé pour jouer à ce truc”, “j’ai tracé vers la sortie hein, pas que ça à faire de me taper”. Et si vous comptiez sur le scénario des différentes campagnes pour réhausser un gameplay raté, vous allez être servi.
La campagne de Léon, la première, est pourtant assez respectable : bien que souffrant des défauts susmentionnés, elle raconte quelque chose d’à peu près cohérent (bien que 100% nanar), et la violence du corps à corps mêlée à quelques moments grandiloquents débiles mais funs, font passer un moment assez bon étant donné les circonstances. Autour de 5-6/10 en étant généreux.
Puis il y a Chris, et là on plonge en enfer : un scénario qui donne envie de se pendre, associé à un Chris qu’on a envie de voir mourir non stop juste pour qu’il se taise, et un aspect shoot qui s’accentue dans des niveaux qui sont parfois un véritable calvaire. Il n’y aurait eu que cette campagne, RE6 ne dépasserait pas les 2/10.
Heureusement il y a ensuite… non je rigole hein. La dernière campagne, celle du random noname fils de Wesker dont j’ai déjà oublié le nom, ne sauve rien du tout. Le seul truc sympa, ce sont les échanges qu’ils ont avec Cherry, qui donnent un peu de piment à des sessions de jeu qui n’en ont pas du tout. A part ça, il n’y a rien à sauver non plus. Mais, au moins, on est débarrassés de Chris.

Resident Evil
8.2

Resident Evil (2002)

Bio Hazard

Sortie : 12 septembre 2002 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur GameCube, Wii

VGM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(Suite de RE6)

Un mot sur la campagne d’Ada enfin : très mal foutue en coop, elle a le mérite d’être courte. Elle n’en est pas moins chiante, même si elle a le mérite de dévoiler le dernier vrai plot twist du jeu. Dommage qu’on s’en batte vraiment les couilles.
Un mot sur le chara design et le bestiaire toutefois, qui eux sont imprenables : tout le long, on s’est pris de belles claques sur ces sujets. Malheureusement, on avait déjà le visage en sang à cause du reste. Pas les meilleures conditions pour recevoir des claques. Une purge.

Commencé le 27 décembre 2023. Terminé le 27 mai.

Hellblade II: Senua’s Saga
6.4

Hellblade II: Senua’s Saga (2024)

Senua’s Saga: Hellblade II

Sortie : 21 mai 2024. Action-Aventure

Jeu sur Xbox Series X/S, Xbox One, PC

VGM a mis 5/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Mais qu’a donc fait Ninja Theory avec ce Hellblade 2 ? Alors que les crédits de fin défilent, cette question tourne en boucle dans ma tête. Six ans de développement, pour en arriver là. Un jeu qui semble sans direction claire, qui ne sait pas trop ce qu’il raconte ni ce qu’il veut faire vivre. Un jeu où l’on joue moins que jamais, mais où la narration est bancale et les phases de gameplay hors combat sont insipides. Un jeu qui dure une poignée d’heures, mais qui est gangrené par des problèmes de rythme.
Non vraiment, difficile de passer outre la déception infligée par la nouvelle aventure de Senua, moi qui avait tant aimé son premier chapitre - et qui en garde un tout aussi bon souvenir. Avec le recul, quelques mois après l’avoir fini, je suis plus indulgent sur certains aspects : l’histoire, par exemple, est en réalité intéressante sur le fond. Mal foutue, bancale, incohérente, mais il y a tout de même de bonnes idées. De quoi réhausser d’un point la note que j’aurais mise à chaud, meurtri par la déception.
Reste la technique et l’audio, qui sont une nouvelle fois une claque absolue : à ce niveau-là, Ninja Theory n’a rien perdu de sa superbe, et Hellblade 2 délivre un show extraordinaire, à la hauteur des attentes. Les combats, bien que parfois pénibles, sont aussi extrêmement impressionnants, et participent à l’effet wahou qui peut parfois se dégager du jeu. Mais ces quelques points positifs, s’ils rendront l’expérience de certains marquante, ne suffisent pas pour moi à couvrir les plaies d’un jeu qui est, en son cœur, beaucoup trop bancal. Quel dommage.

Commencé le 25 mai. Terminé le 1er juin.

A Short Hike
7.7

A Short Hike (2019)

Sortie : 30 juillet 2019. Aventure

Jeu sur PC, Mac, Linux, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

J’aime la randonnée et les petits jeux indés sympas en pixel art, donc A Short Hike partait sur de bons rails. Mais rangé dans la terrible case “un jour peut-être, si j’ai le temps”, son destin était scellé. Jusqu’à ce qu’il me reste quelques jours de Xbox Game Pass à tuer. Il peut donc remercier Hellblade 2, pour lequel j’avais acheté deux semaines.
Je ne savais malgré tout pas trop à quoi m’attendre, aussi les 2-3 petites heures passées sur le jeu furent pleines de surprises. C’est que A Short Hike est un jeu surprenant : sur une base et un gameplay assez simples (il faut monter en haut de la montagne), il développe une petite aventure remplie de rencontres feel good, de mini quêtes sympas et de secrets cachés un peu partout, dans une île qui s’avère en réalité être un mini monde ouvert. Si l’on peut probablement atteindre la fin en une heure, c’est un jeu qui se savoure en prenant le temps de le découvrir et de l’explorer autant qu’on le souhaite. Un très bon moment, recommandé sans l’ombre d’une hésitation.

Commencé dans la nuit du 1er au 2 juin. Terminé le 2 juin.

Botany Manor
7.1

Botany Manor (2024)

Sortie : 9 avril 2024. Réflexion

Jeu sur PC, Nintendo Switch, Xbox One, Xbox Series X/S

VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

J’aime les jeux d’énigme, les plantes et les belles directions artistiques. Botany Manor semblait donc taillé sur mesure et, lorsque j’ai vu qu’il ne durait que 4h, qu’il était sur le Game Pass et qu’il me restait 3 ou 4 jours d’abonnement, je n’ai pas hésité. Et j’ai vraiment bien fait !
Botany Manor est un très chouette jeu d’énigme, dont le but est d’arriver à faire pousser des plantes rares en reconstituant leur habitat d’origine. Le tout en découvrant un superbe manoir anglais de la fin du 19ème. Les énigmes sont travaillées et réussies, tout en restant accessibles. J’aurais juste trouvé ça super cool s’il y avait plus d’énigmes qui permettent vraiment de débloquer littéralement la progression, à l’image de la restauration d’un arbre dont l’imposante carcasse bloque une porte.
En plus de sa très belle direction artistique, qui rappelle forcément The Witness, et d’une bande son du plus bel effet, Botany Manor possède une narration étonnante et hyper intéressante, puisqu’on incarne Arabella Greene, une femme scientifique, dans une époque où tout était loin d’être simple quant à la reconnaissance des femmes dans les milieux universitaires et scientifiques. Tout en subtilité, via de nombreuses lettres et autres objets présents dans le manoir, on reconstituera la vie d’Arabella. Et j’ai vraiment trouvé ça passionnant, en plus d'être d'utilité publique. Bref, un jeu d’énigme que je recommande chaudement !

Commencé le 03 juin. Terminé dans la nuit du 7 au 8 juin.

The Legend of Zelda: Oracle of Seasons
7.7

The Legend of Zelda: Oracle of Seasons (2001)

Sortie : 5 octobre 2001. Action-Aventure

Jeu sur Game Boy Color, Nintendo Switch, Nintendo 3DS

VGM a mis 7/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Un Zelda 2D plutôt bon, sur lequel j’ai passé d’agréables moments, même s’il ne m’a pas passionné. J’ai trouvé le twist des saisons vraiment très cool, même si au final souvent assez simple dans son level design. Il y a d’autres idées sympas, comme le fait de pouvoir chevaucher un compagnon, ou un otherworld assez différent et original. Les donjons sont également bons, à défaut d’être vraiment originaux. Il y a bien quelques nouveautés, mais le gros est repris des épisodes 2D précédents. Enfin, et c’est ce qui m’a le plus ennuyé : j’ai eu du mal à m’intéresser au monde ouvert. Les personnages et l’histoire sont insignifiants (contrairement à Link’s Awakening), et devoir trouver où aller entre chaque donjon m’a rapidement gonflé (contrairement à A Link to the Past). J’ai fini par user systématiquement de la soluce entre les donjons de la deuxième moitié du jeu, afin de ne pas perdre de longues minutes de jeu à chercher où aller. En somme, un Zelda 2D sympa, qui a de vraies bonnes idées, mais n’arrive pas à être mémorable pour autant.

Commencé le 28 février. Terminé le 30 août.

Astro's Playroom
7.5

Astro's Playroom (2020)

Sortie : 19 novembre 2020. Plateforme

Jeu sur PlayStation 5

VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Joli coup de coeur que ce Astro’s Playroom. C’est mon 1er vrai contact avec la licence Astro Bot, et de loin cet univers très autoréférencé et robotisé ne m’attirait pas trop, même si je gardais un œil dessus par curiosité. Le plébiscite universel autour du nouvel Astro Bot m’ayant fait acheter le jeu, je me suis donc enfin lancé dans son prédécesseur, qui était installé sur ma PS5 depuis 5 ans. Et j’ai pris une petite claque.
Si l’univers visuel me laisse toujours un peu indifférent, il y a trois choses qui me font chavirer. Déjà, ce n’est pas une simple démo tech pour la manette comme je le pensais : c’est un vrai jeu de plateforme complet, qui dure environ 3h et multiplie les situations avec un rythme soutenu. Ensuite, il y a toutes les références aux jeux et à l’univers PlayStation. C’est que je suis un joueur PlayStation depuis plusieurs décennies maintenant, ça ne pouvait donc que marcher sur moi. Et au final, si je facepalm à moitié devant l’idée du vaisseau PS5 et des différents composants, c’est sympa d’avoir des niveaux thématisés sur la question. Au moins, le jeu y va à fond. Enfin, l’ambiance est très feel good et le tout ne se prend pas du tout au sérieux tout en restant très cool, à l’image des animations et de la musique par exemple. Une très chouette découverte !

Commencé le 29 septembre. Terminé le 1er octobre.

Shank
6.4

Shank (2010)

Sortie : 24 août 2010. Action, Beat'em up

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, Mac, Linux

VGM a mis 5/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Shank, c’est le jeu qui nous a tous fait découvrir Klei, 2 ans avant l’excellent Mark of the Ninja. Dans ma playlist depuis 14 ans alors qu’il dure moins de 3 heures, je lui ai enfin donné sa chance grâce au Steam Deck. Et… malheureusement, ce n’est vraiment pas terrible. Voulu comme un gigantesque et absurde défouloir, Shank réussit sur des points importants mais se rate sur d’autres tout aussi importants.
Au niveau des réussites, le feeling est assez convaincant. Les coups portent bien, et les armes sont assez différentes pour apporter un peu de variété. La musique est sympa et la direction artistique est ok sans pour autant être folle.
Concernant les choses qui fâchent, Shank propose un mapping assez mauvais, difficilement compréhensible, pas aidé par des tutoriels qui affichent les fonctions des touches au lieu des touches elles-mêmes. J’ai passé tout le jeu à me planter entre les blocages, les esquives et les attaques sautées. Ensuite, les ennemis sont souvent des sacs à pv, et même avec la tronçonneuse il faut y aller pour leur faire passer l’arme à gauche. On sent des approximations dans l’équilibrage entre les armes, et quelle arme utiliser dans quelle situation n’est jamais très clair non plus, même si on finit par comprendre certains patterns. Enfin, les niveaux sont très répétitifs, et il est arrivé plusieurs fois qu’un niveau de 15min me semble interminable. Quant à l’histoire, elle est archi prétexte mais reste décevante malgré tout je trouve, notamment car les cinématiques sont assez cool et qu’il y avait du potentiel pour faire un truc simple, mais sympa.
Bref, Shank fait le taff lorsque vous voulez passer 15 ou 30min à trucider des trucs sans réfléchir, et c’est à peu près tout. Et même ça, il ne le fait pas totalement sans frustration. Dommage.

Commencé le 24 septembre. Terminé le 16 octobre.

Astro Bot
8.6

Astro Bot (2024)

Sortie : 6 septembre 2024. Action, Plateforme

Jeu sur PlayStation 5

VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Second contact avec la licence après Astro’s Playroom, je me suis lancé dans Astro Bot suite aux critiques dythirambiques, tout en essayant de modérer mes attentes. Ce qui m’a immédiatement plu, c’est le côté jusqu’au boutiste du délire de l’univers, qu’il soit lié à PlayStation ou non. C’est un jeu fait sous acide, qui transpire la bonne humeur et le délire à chaque instant. Rajoutez à cela des musiques incroyables, un gameplay très efficace et des niveaux hyper inventifs, et vous avez un cocktail gagnant. Jouer à Astro Bot, c’est très rapidement avoir le smile.
Qu’est-ce qui pèche, alors ? Sans que cela soit facilement explicable, il a manqué un truc à Astro Bot pour me passionner sur le long terme, et le transformer en coup de coeur. Ce qui ne m’a pas empêché de le finir à 100% et de le platiner. Peut-être est-ce l’absence totale de couche narrative, des niveaux qui peinent un peu plus à se renouveler sur la fin, l’absence d’un dernier monde complètement fou ou de plus de niveaux labelisés PlayStation, mon manque d’appétence pour l’univers du jeu une fois sorti du cadre PlayStation et LSD, la répétitivité du bestiaire… Probablement un peu de tout ça. En résulte un très chouette jeu, aux qualités indéniables, et un vrai bon moment. Et c’est déjà pas mal, mais ce sera tout. Ainsi va la vie.

Commencé le 1er octobre. Terminé le 17 octobre.

The Swapper
7.2

The Swapper (2013)

Sortie : 30 mai 2013. Plateforme, Réflexion, Aventure

Jeu sur PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox One, Wii U, PS Vita, PC, Mac, Linux, Xbox Series X/S, PlayStation 5

VGM a mis 8/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Sur ma To Do List depuis plus de 10 ans, c’est encore une fois le Steam Deck qui m’aura permis de profiter de The Swapper. Bien qu’il ne soit officiellement pas compatible, j’ai finalement pu le faire de A à Z sans aucun problème. The Swapper est donc un jeu indé typique du début des années 2010 : une aventure courte, mais travaillée, tournant autour d’un concept phare : le fait de pouvoir créer des clones de soi-même et d’y transférer sa conscience, le tout afin de résoudre des énigmes qui seront de plus en plus corsées. Le jeu pose directement une ambiance SF très prenante, et son setting y fait pour beaucoup : une station spatiale en détresse dont l’équipage semble avoir entièrement disparu… Que cela soit dans son point de départ ou dans son ambiance visuelle et sonore, très soignée, j’ai tout suite eu l’impression d’être dans un Dead Space sans nécromorphe.
L’histoire est plus intéressante qu’attendue, et amène de super thématiques. Ce n’est qu’au générique que j’ai redécouvert que le jeu est écrit par Tom Jubert, l’un des 2 scénaristes de The Talos Principle. Malheureusement, je ne m’en rappelais plus, et le jeu est uniquement en anglais, avec des textes un peu complexes à lire, et - persuadé que l’histoire serait un peu bateau - la motivation de m’y plonger m’a parfois manqué. J’ai donc fait des diagonales pendant une bonne partie du jeu, et quand j’ai compris qu’en fait le scénario avait l’air assez poussé, j’ai eu un peu de mal à rattraper mon retard.
Côté énigmes, le jeu propose peu de mécaniques, mais les exploite à fond. Si la plupart ne m’ont pas posé de problème, il y en a 2 ou 3 qui m’ont donné du fil à retordre. Il y en a une, en particulier, sur laquelle j’ai dû passer plus d’une heure en tout, après avoir abandonné une première fois.
S’il paraîtra peut-être un poil court, The Swapper est donc une expérience concept rythmée et soignée que je ne peux que recommander aux amateurs d’énigme et de SF. Un très chouette jeu.

Commencé le 21 octobre. Terminé le 7 novembre.

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