Oeuvres cinématographiques 2018

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Réaliste et terrifiant, le film va à l'essentiel et ce pour son propre bien. Parfait mélange entre respect de l'oeuvre originelle et modernité, entre kitsch et spectaculaire, entre bricolage à l'ancienne et imagerie numérique.
Non content de nous confronter à du vrai Godzilla, monsieur Anno y ajoute un peu d'Evangelion et d'Evolution. >.>

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Incursion au sein d'un chantier de script audio descriptif, sujet fascinant. Comme calqué sur l'audiodescription, le film défile et montre les choses, mais laisse au spectateur le soin d'imaginer les pensées, les émotions et les ressentiments des personnages, qui eux ne les expriment pas clairement. Alors que les deux précédentes réalisations de Naomi Kawase se montraient plus humaines, plus joviales et plus démonstratives, "Vers la lumière" s'en écarte et se montre pesant, plus poétique.
L'histoire d'amour ne semble pas tenir debout, pourtant le film captive en nous faisant découvrir un rouage de l'audiodescription cinématographique, mais également de par ses thèmes, comme le devoir de laisser autrui vaquer à son imagination sans lui imposer notre propre vision ( traité d'une belle manière puisque la protagoniste doit apprendre, se remettre en question, faire preuve de recul, et trouver ses propres réponses sans ressortir celles qui lui sont servies), ou encore ce qui concerne le quotidien et les perceptions du photographe...
Bien que les échanges soient aussi vagues que les regards des personnages, la trame avance à bon pas pour nous mener vers un brillant final, beau comme on en voit rarement au cinéma. Le tout bercé d'une bande originale qui grave l'esprit.

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Amour et violence au sein de la petite ville d'Ebbing, où de nombreux visages se supportent autant qu'ils se détestent. Un peu à la manière de Twin Peaks, tout le monde se connait. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, le film se montre subtil dans le traitement de ses personnages, dont aucun n'est réellement mauvais. Tous finissent par dévoiler quelques bons côtés.
Présent dans l'intention de suivre une affaire policière, le spectateur sera pris de court, baladé de situation en situation impliquant tour à tour chaque habitant(e) de la petite bourgade ; qu'ils soient faux Morgan Freeman, fausse Sigouney Weaver, faux Jean-Pierre Bacri ou encore faux Sean Penn. Un déroulement parfois jalonné de répliques forcées, notamment émises par le personnage principal sentant à plusieurs reprises le besoin de souligner et se moquer de clichés mis en image devant ses yeux ; mais le plus souvent, les échanges caustiques font mouche, comme écrits sur un Clavier connecté à un logiciel générateur de script pour téléfilm machiavélique et railleur, et prennent même un malin plaisir à secouer la bien pensance.
Un film mi posé, mi rock'n'roll, aux personnages marquants, à la fin rappelant les belles heures du cinéma d'auteur.

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Ne se contentant pas d'être à la fois une parodie sophistiquée aux répliques cultes, un bel hommage au genre action des années 80/90 baigné d'auto-dérision, un buddy movie bien écrit, le film propose également une mise en abyme intelligente, une réflexion intéressante au sujet de l'industrie qui l'a engendré, tout cela et plus encore... McTiernan, mec, tu déconnes. Qu'est-ce que tu as fait là ? C'est trop intelligent pour moi, pas prétentieux de surcroît. Je souhaitais simplement voir des gros bras se refaire le portrait.

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Rythme impeccable dans cette oeuvre rebelle mais bien trop gentillette. Si le sujet fascine, son application est quant à elle discutable. La tension tente de monter petit à petit, toutefois insuffisamment, le sang du spectateur n'a pas le temps de bouillonner que tombe déjà le verdict connu de tous.
Reste que l'on ne s'y ennuie pas une seconde, que l'ambiance "journalistique" émane de certaines scènes fortes. Ce qui est vain, mais témoigne d'une belle maîtrise.

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Passé l'introduction fabuleuse, monsieur Miike cesse de donner le meilleur de lui-même, mais n'en reste pas moins capable de belles prouesses et nous gratifie de superbes compositions, d'une mise en scène – par intermittence – inspirée. La force du film : son ambiance visuelle réaliste et crasseuse, pimpée d'écarlate. Rarement les gerbes de sang numériques auront été si peu détonantes, à se fondre parfaitement dans l'image en mouvement. Et se jouant au sein de ces cadres travaillés, les affrontements ne déméritent pas. Eux aussi se montrent réalistes. Pas de sauts lunaires et d'actions improbables (ou très peu), les chorégraphies restent sobres, chaque coup porté est à même d'être le dernier. En cela, le thème de l'immortalité permet au réalisateur de rivaliser d'idées. Et voir l'acteur principal manier deux sabres à l'écran impressionne, tant ce style de combat est peu courant dans les oeuvres en prise de vue réelle.
Comme parfois chez Takashi Miike, seul le fond souffre de réelles faiblesses. Ici, le déroulement se calque à celui d'un manga, ce qui pose un sérieux problème de cohérence. Loin de vivre une aventure, les acteurs se téléportent de lieu en lieu, de situation en situation, d'épreuve en épreuve puisque des ennemis de plus en plus dangereux barreront la route des protagonistes ; qui ne savent pas réellement où leurs actions les mènent.
Également s'incrustent quelques rares séquences s'émancipant sans honte du réalisme ambiant. Purement fantasmées, décomplexées, ces dernières se montrent malheureusement grossièrement écrites, et nous rappellent qu'il s'agit bel et bien d'une adaptation. Violente, prenante, qui manque pourtant d'un réel fil conducteur permettant d'intéresser pleinement.

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Longuet, écrit sur un coin de serviette de table, mais rempli de fan service. Quel plaisir de voir à l'action krilin, Jaco et le reste de la bande. Contrairement au précédent film, celui-ci se compose de beaucoup de combats. Dommage que ces affrontements piétinent toute chance de voir naître une intrigue ; et qu'accessoirement tous les dessins ne soient pas jolis, mais rien d'étonnant venant de la Toei.

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Tom Hanks, Стойкий мужик, inflexible, encaissant puis portant sur ses épaules le poids des revendications de tout un pays. Passionnant.

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Drôle autant qu'il peut laisser un semblant d'amertume en travers de la gorge, le film se montre très intéressant jusqu'à son troisième quart, où la vacuité de ce qu'il nous raconte finit par le rattraper. D'une société japonaise dépeinte sous un angle fascinant, l'on passe à un soupçon d'aventure à l'américaine, toutefois de courte durée puisque très vite le scénario se prend les pieds dans les rapports amoureux puérils mis en avant. La protagoniste, du fait de son inexpérience dans les rapports sociaux, se laisse aller à jouer l'adolescente sans même s'en rendre compte. Une donnée rejoignant quelques thèmes incitant à la réflexion, que l'on suit avec plaisir le temps d'une balade qui hélas se montre brève, puisque aucun d'eux ne souhaite nous mener plus loin que le bout de la rue.

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Tom Hanks, nin taagan, inflexible et malin, encaissant fièrement les revendications d'une bande de pirates somaliens. Passionnant, d'autant plus que le réalisateur, toujours aussi bon pour créer l'immersion, remue sa caméra bien moins qu'à son habitude.

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Quatre enfants livrés à eux-mêmes. À m'en retourner le coeur. Rarement un film aura été aussi difficile à visionner. Ce qu'il nous montre est en un sens atroce, pourtant filmé froidement, et sans aucune dramatisation. Une larme m'a échappé, et même pas à la fin. Pour tout dire, bien avant la trentième minute je n'en pouvais déjà plus. Heureusement, cette oeuvre porte mal son titre : si réellement personne ne savait, il m'aurait été impossible de tenir jusqu'au générique final.

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Comme d'ordinaire dans la filmographie du monsieur, quelques éléments sont source de malaise ou relèvent du mauvais goût, mais pour une fois ceux-ci ne pèsent pas bien lourd sur les 2h de film. Souvent, une bonne idée survient pour en désamorcer une mauvaise. Si Sion Sono se rapproche fréquemment du travail de Takashi Miike dans le ton, il ne l'égale pas sur la forme, mais garde pour lui ses montages d'exception. Et (malheureusement) un souci côté bande-son, qui recycle des musiques classiques. Globalement, l'on nous donne droit à de grandes répliques, de l'humour étudié, et un pitch frappadingue. Une bande de vidéastes ratés et deux gangs de yakuzas décidés à s'écharper, s'unissent pour faire un grand film. En résulte une oeuvre qui vaut le coup d'oeil.

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Les trente premières minutes donnent l'impression de se retrouver face à un téléfilm. Heureusement, il s'agit là d'une oeuvre qui se dévoile sur la longueur, aborde différents thèmes de plus en plus intéressants à mesure que la pellicule se déroule. Non sans user de grosses ficelles servant à forcer le mélodrame, ou sans manquer de tremper dans le dialogue à l'eau de rose : pourtant, cela passe de justesse. D'autant que sa substantifique moelle nous est servie sans patriotisme exacerbé, en soulevant quelques questionnements que l'on jugerait improbables de la part d'esprits endoctrinés.
Le côté enquête, récolte de témoignages et de souvenirs tissant une vie oubliée de tous, passionne , se montre très bien rythmé, très clair et donc compréhensible par le commun des spectateurs. Affectés l'un par l'autre, le présent et le passé s'alternent, souvent en faveur des années de guerre, qui sont l'occasion de nous plonger au coeur d'une reconstitution historique convaincante. De batailles aériennes et autres scènes de vol très bien réalisées, aussi contemplatives qu'impressionnantes, usant souvent d'images de synthèse au rendu loin d'être parfait, mais honnête. Le tout bercé d'une jolie bande-son toutefois trop peu fournie, principalement constituée d'un morceau soulignant l'action, et d'un autre intimant à nos larmes de couler (ce qui ne devrait pas fonctionner).
Chercher à découvrir si Kyuzo Miyabe était ou non un couard, une honte pour le Japon, ne sera pas une perte de temps. D'autant que le final, forcé (comme de nombreux aspects du film), se montre puissant.

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Deux collégiens se lancent dans une expérience visant à créer la science-fiction. Hélas, rien ne se passe comme prévu, tout échappe à leur contrôle... En résulte la fanfiction.

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Le film va et vient dans toutes les directions durant un trop long laps de temps, manque à présenter clairement les liens et caractères unissant ses personnages, laissés en roue libre au sein d'une réalité qui ne semble pas avoir prise sur eux. Bien plus étirée que dans beaucoup de thrillers coréens, l'exposition finit pourtant par laisser place à des enjeux clairs, au suspense, aux scènes d'action et de violence admirablement bien réalisées. En nous menant tambour battant vers une issue toujours plus incertaine, tant les personnalités resteront jusqu'au bout difficiles à cerner.

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Un Jean Reno attachant dans son rôle de tueur à gage pataud, à l'air benêt, embrigadé dans une histoire ponctuée de scènes exagérées, pourtant non dénuée d'affection ou de subtilité. Bien loin de se la jouer anti-héros américain, ce qui pourrait surprendre.

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Heureusement, Bong Joon-Ho n'a plus rien à prouver. Sans lui, pas sûr que cette oeuvre s'en serait retrouvée recommandable.
Si son propos est une belle idée, bien trop d'éléments viennent entacher, même désamorcer ce qui est montré ou mis en place. Difficile de savoir si cette fable s'adresse à un public enfant ou adolescent. Certes, le fond s'assombrit à mesure que se déroule le scénario (plein à craquer de facilités, de superficialité), mais les personnages caricaturaux ne sont jamais loin de tout faire sombrer dans le ridicule. La belle bouille de Paul Dano a beau rester figée, elle n'aide pas à prendre au sérieux sa bande de jeunes blaireaux anarchistes se proclamant défenseurs des animaux. Jake Gyllenhaal, cabotinant, pas loin d'être méconnaissable. L’envoûtante vampire de "only lovers left alive", ici plus creuse et idiote qu'une méchante Disney.
Un bon casting, jouant des personnages à la limite de l'insupportable. Seule la fillette, protagoniste du film, sauve le tout. Courageuse, elle s'exprime également sèchement en coréen, ce qui impose à coup sûr le respect. Et bien sûr les beaux décors naturels, les animaux fictifs bien modélisés et animés, la réalisation : autant d'éléments, qui, couplés au propos du film, réussissent tant bien que mal à le rendre intéressant.
Manger des créatures aussi intelligentes que les super-cochons poserait un sérieux problème d'éthique. Cela même si le nom d'une telle espèce donne l'eau à la bouche.

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Un condensé de ce qu'il y a de meilleur dans la version papier de Gantz. Un film qui n'en est pas vraiment un tant le scénario se fait remarquer par son absence. Au lieu d'une histoire, c'est une mission qui nous est exposée sur 1h30 de temps. Des personnages en combinaison noire tentant de survivre et d'abattre des aliens à l'apparence improbable lors d'affrontements sanglants.
Dommage que le choix soit porté sur une mission à laquelle ne participe pas Kurono. Si retrouver les personnages de l'oeuvre originale fait plaisir à voir, Kato, aussi sympathique soit-il, n'a pas une personnalité particulièrement supportable. Le cliché lui colle à la peau.
Au-delà de tout cela, l'utilisation d'images de synthèse (façon films Final Fantasy) pour donner vie aux planches de BD est une chouette idée. Le rendu est dans l'ensemble photoréaliste, tout en restant fidèle au matériel de base. Petit problème cependant concernant les visages, qui manquent d’expressivité. Autre souci à noter côté suspense, qui fonctionne moins à l'écran qu'à travers des cases de bande dessinée. Si l'oeuvre Gantz est connue pour surprendre son lecteur à chaque page tournée, c'est un peu moins le cas dans ce film, où aucune situation ou grosse scène d'action ne parvient réellement à surprendre, pas même à nous scotcher.
Une adaptation de la "mission Nurarihyon " remaniée (aseptisée et expédiée également) mais réussie, qui risque cependant de ne contenter que les amateurs de l'oeuvre dont ce film d'animation est tiré.

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Très bavard, le film met un bon moment à démarrer et se montre confus durant ce laps de temps. Le port de la moustache semble être à la mode en 1920, les (trop) nombreux personnages secondaires présentés donnent l'air de tous se ressembler.
Ce n'est qu'après plus d'une heure que tout commencera à s'éclaircir, que se dessineront des enjeux plus clairs, des rôles identifiables auxquels se rattacher... S’amorcera un thriller d'espionnage somme toute classique, avec ce qu'il implique de retournements de veste ou de (quelques) scènes d'action. Reste que le suspense ne se montrera pas étouffant. The Age of Shadows retiendra l'attention avec de belles séquences et de bons acteurs plus qu'avec une intrigue passionnante.

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Faire cohabiter au sein d'un même film autant de vies différentes, sans jamais perdre le spectateur, sans s’embarrasser d'une quelconque temporalité, cela tient du génie. Une avalanche d'instants surprenants, drôles, touchants, pathétiques... Et plus encore, mais tout cela à la fois. Du vrai bon scénario qui ne s'arrête jamais d'avancer, animé par de superbes transitions.
Les 3H de film ne sont pas longuettes. Au contraire, d'aucuns pourraient penser que ce n'est pas assez.

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Mal écrit, drôle en de trop rares occasions, le film soufre plus que tout d'une mise en image plate, mais plate, mais plate, au point de se rapprocher du téléfilm...
Occasion manquée pour nous offrir une bonne comédie française de début d'année. Il va falloir patienter.

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Envoûtant jeu de possession. Crispant, mais non moins délicat.

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Tout cela pour vous en rendre à quoi, M. Plainview ?

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Comme toujours, le visuel est à tomber. Des décors minutieusement confectionnés, un aspect pâte à modeler apte à faire briller nos pupilles. En revanche, dommage que le fond soit si convenu et trop tourné vers les jeunes spectateurs. Le thème du football, ce autour de quoi tourne ce film, est abordé sans idées. Le scénario ne raconte pas grand chose, ne sert qu'à nous faire miroiter et nous préparer à une confrontation sportive qui hélas se montre décevante. Les Hommes des cavernes (Les Brutes) contre le Real Bronzio. Un match final au jeu basique, donc à peine plus intéressant que ce à quoi l'on pourrait assister en vrai. Inventer un sport fictif ou lâcher de folles idées aurait été la chose à faire. En l'état, reste Crochon, la mascotte rigolote, pour nous réconforter.

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Le rendu des aliens vend du cauchemar, c'est fabuleux. Et comme leurs tentacules, le suspense nous saisit à la gorge pour ne plus nous lâcher, c'est... c'est monstrueux.

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Mielleux, mais violent, mais un peu stéréotypé, mais charmant, mais un peu surjoué, mais un peu oppressant... Plein de genres et d'ambiances se mélangent en de petites doses pour créer un liquide oléeux à la saveur loin d'être prononcée, qui pourtant s'ingurgite goulûment. Même si des recherches en venaient à désigner cette boisson comme mauvaise pour la santé neurale, j'en redemanderais, quitte à me faire du mal.

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Rythmé, bien dessiné, ce premier long-métrage du studio Ponoc se tourne surtout vers le jeune public. Sans raconter grand-chose ou parvenir à nous immerger dans son univers, il inspire la sympathie due à la présence de son adorable héroïne (menteuse compulsive) accompagnée de son petit chat (au regard désabusé). Un premier essai imparfait, un peu creux, mais qui ne transpire pas particulièrement l’opportunisme ou l'ambition de copier Ghibli. Ce qui promet, pour l'avenir.
À noter, une VF très soignée.

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Comme il est courant (et pourtant à éviter), cette oeuvre fait le choix de ne s'adresser qu'aux initiés de la franchise d'où elle tire son origine. Ici, les personnages ne sont pas (ou peu) introduits, de même que l'univers, et les enquêtes (dont les révélations sont déjà connues) suivent un cheminement tordu pavé d'un nombre exagéré de fusils de Tchekhov (quand la solution ne sort pas sans prévenir sous forme de deus ex machina).
Au-delà de cela, tout comme ce fut le cas console en main, l'histoire contée se montre intrigante. Si les premières minutes de film ne sont pas des plus engageantes, l'intérêt croît dès lors que le sujet se resserre autour de l'affaire DL-6. Demeure tout de même l'impression d'être face à un système juridique sans aucun sens, alors même que le ton se veut sérieux et réaliste (bien que décalé), jamais réellement humoristique.
M. Miike ne nous épargne pas les clins d'oeil présents en nombre, quelques costumes aux airs de mauvais cosplay, mais se rattrape du côté de la réalisation qui parsème ses idées et nous offre quelques scènes inspirées. Également sur le personnage de Phoenix, qui malgré sa coiffure improbable passe bien à l'écran. À ses côtés, accoutrée d'une écharpe en fourrure et de son drôle de cosplay mauve coupé court, Maya n'est pas loin de passer pour une jeune femme aux moeurs légères.
Loin de se la jouer loufoque, ce Ace Attorney se veut exagéré. Ce qui pourrait plaire à condition de savoir à quoi l'on a affaire.

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Incroyable prestation de James Franco.
Ni vraiment un hommage ni une blague cherchant à rire d'un nanar, The Disaster Artist se concentre sur le rêve américain. Plus que l'oeuvre qui en résulte, c'est le parcours de Tommy et Greg, leur envie d'exister, qui en font son intérêt.

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.regnolp y's ed ,regorretni's ed eniep al tnorduav iuq semèht ed erbmon resrepsid a tneivrap mlif el ,elleicifrepus segannosrep sed erutircé enu rap ,séhcilc seuqleuq rap éngrapé noN

.ɹǝƃuold ʎ,s ǝp 'ɹǝƃoɹɹǝʇuı,s ǝp ǝuıǝd ɐl ʇuoɹpnɐʌ ınb sǝɯèɥʇ ǝp ǝɹqɯou ɹǝsɹǝdsıp à ʇuǝıʌɹɐd ɯlıɟ ǝl 'ǝllǝıɔıɟɹǝdns sǝƃɐuuosɹǝd sǝp ǝɹnʇıɹɔé ǝun ɹɐd 'séɥɔılɔ sǝnblǝnb ɹɐd éuƃɹɐdé uoN