Oeuvres cinématographiques 2019

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Forest Gump x Mary à tout prix, ou Dom Woganowski fantasmant son village Barbie. Le réel laisse trop facilement sa place au monde fictif, ce qui empêche certains éléments – principalement la peur que ressent le personnage vis-à-vis de ses agresseurs – d'être mis en image dans un cadre représentant l'instant présent, et donc rend difficile pour le spectateur de croire tout ce qu'on lui sous-entend. Cela, puis mine de rien, ce Mark semble plus barjot qu’handicapé. De ce fait, difficile de compatir à son malheur. À croire qu'aucune femme du film n'ose le fuir simplement parce qu'il a sa petite notoriété dans le coin et promet de se faire un nom dans la photographie.

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Pour une fois, le réalisateur fait preuve de retenue. Pas de mélodrame, et alors que le thème de l'imaginaire aurait pu le permettre, on échappe à la surenchère tombant dans le tout action. Au lieu de cela, le récit ne s'écarte jamais de l’intimisme. Les phases de réel et d'imaginaire s'alternent et se mêlent mécaniquement tout en permettant au jeune garçon d'évoluer, de grandir, chaque fois qu'il rencontre une contrariété. Ce qui occasionne quelques scènes attendrissantes valant à coup sûr le coup d'oeil. Mais attention, mieux vaut s'attendre à souvent entendre le protagoniste brailler sans aucune gêne.
À noter, une VF de très bonne qualité.

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Parce que l'erreur est humaine, les scénaristes ont visiblement rempli leur "spray à ambition" d'insecticide au lieu d'y mettre de bonnes idées, puis ont tenté d'en pulvériser le contenu sans s'apercevoir que la tête de l'objet était tournée droit vers leurs yeux. En conséquence, le rythme du film suffoque régulièrement, et l'humour a tendance à battre de l'aile. Tout le contraire du premier volet, qui se montrait rythmé et drôle en de plus nombreuses occasions. Autre point négatif, l'humain prend trop de place à l'écran, et la plupart des gags visent les plus jeunes spectateurs ; ce qui peut donner lieu à des passages rigolos, ou lourdingues, ou attendrissants.
Toutefois, cette suite n'en reste pas moins un film d'animation valant le coup d'oeil. Si l'aventure vécue au bout du monde est presque dénuée d'intérêt, quelques idées amusantes surgissent ponctuellement, les insectes sont trop choupis, l'émotion parvient à naître durant certaines séquences, de jolies musiques accompagnent l'ensemble, et le mélange d'images de synthèse (pour les insectes) et de réel (pour le décor et certains objets) vend toujours du rêve.

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La suite tant attendue après le teaser qu'était Split. Un bon film de super héros complet comme pouvait l'être Incassabe, même si finalement, budget modeste oblige, l'on ne suit pas réellement la traque entre Le Superviseur et La Horde. Sorte de long face à face ne cherchant pas à faire naître la tension, le film réussit à donner de l'importance à chacune de ses trois têtes d'affiche, qu'elles soient mises au premier plan ou soient piliers de l'intrigue, et parvient plus que tout à nous faire croire en leur statut d'êtres extraordinaires. Ce qui, mine de rien, fait tout le sel de l'oeuvre ; surtout après le travail opéré dans Split pour nous faire ressentir la dangerosité inhumaine de La Bête. Un aspect que ne parviennent pas à entacher les quelques incohérences présentes ici et là.

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Exercice de style expérimental dénué de tout récit, le film enchaîne de manière décousue différentes scènes comme autant de souvenirs servant à semer divers éléments personnels, qui resurgiront lors d'une longue balade onirique filmée en plan-séquence. Deux parties distinctes, hypnotiques, mais mettant en scènes des âmes désincarnées dont la romance singulière aura du mal à faire vibrer. Si la forme est une vraie prouesse, si les idées sont là, l'application du fond semble autant manquer de clarté que de virtuosité. À voir puis à revoir, pour en cerner tous les détails et toutes les significations.

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Navrant. Ce n'est pas loin d'être meilleur que le Niki Larson de Jackie Chan, au moins l'on reconnait ce que l'équipe tente d'adapter ; hélas, mauvais film contre mauvais film, la rivalité s'annule. Et ce que l'on nous propose là n'est pas de l'humour, c'est... c'est ... À pleurer. D'affliction.
Le seul gag réussi, ce corbeau qui passe subtilement en arrière-plan, lors des dernières secondes de cette parodie.

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Sinistre, le film déborde pourtant d'amour, malheureusement nappé d'un poison noir corrosif auquel aucune des trois – fabuleuses – actrices principales ne saura échapper. Leurs caresses l'étalent sur leur peau lentement grignotée par la toxine. Enfermées dans leur domaine royal, dans leur rôle, et entre quatre coins d'un cadre qui prend plaisir à les étouffer, ce n'est pas dit qu'elles puissent longtemps résister à la douleur. La raison se délite à mesure que la survie se montre délicate. Et la résignation menace.

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Rythmée, cette suite a pour plus grand point fort de se montrer très drôle. Sans pour autant pulluler, pas un seul gag, pas une seule blague ne fonctionne pas. Et l'internet a le bon goût de s'imposer en tant qu'évolution logique de l'univers de Ralph, le but n'est pas de se la jouer "cool" devant le jeune public. Au milieu de ce cadre, l'intrigue se focalise à 200% sur ses deux personnages principaux. Une suite d’événements nécessaire à l'évolution de leur relation, leur amitié semblant avoir atteint son apogée à la fin du premier film alors que certaines névroses restaient à soigner.
Seul point négatif, et pas des moindres malheureusement, un climax à double lecture prenant la forme d'une autothérapie, qui malheureusement s'expédie si vite que l'on reste sur le carreau. Commencé trop rapidement, ce segment se clôture de la même façon. Bien dommage, alors que le reste du film se développe correctement.
À noter, encore une VF de très bonne qualité. Dorothée Pousséo se surpasse, cette fois-ci. (si sa voix est unique, son jeu peut peiner à convaincre dans certaines productions)

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Une bonne idée scénaristique pointe le bout de son nez dans la dernière partie de ce film, et heureusement, car sans cela il aurait été difficile de croire que les scénaristes sont les mêmes que pour le précédent volet ; quand à côté le changement de réalisateur se devine aisément face au manque d'inspiration dont fait preuve la mise en image. D'un humour relativement subtil et étudié, l'on passe à quelque chose qui force, qui force, mais qui force à un point qui risquerait de débiliter les enfants. De l'humour forcé qui s'enchaîne à la vitesse de la lumière comme si l'on cherchait à vous le faire avaler à la petite cuillère, pas le temps de savourer la moindre réplique ou le moindre gag qu'on vous en enfonce un second dans le gosier, puis un troisième, et allez un quatrième pour la route. Et vous en reprendrez bien pour le dessert ? Allez, mange ! Rigole ! Rigole qu'on vous dit ! Avec en plus des personnages qui nous font l'affront de répéter les notes d'humour, au cas où on ne les aurait pas saisies : un personnage va dire quelque chose censé être drôle (alors que non), et dans la même seconde un autre va répéter la blague pour bien nous la faire becqueter, puis un autre... Impossible de forcer plus que cela.
À côté l'on a droit à du chant. Pop, puisque le thème central du film le permet. Humoristique également, car le choix d'en faire un film d'animation musical semble être à but ironique, pour se moquer d'autres productions de ce genre dont sont friandes les préadolescentes... Mais de ce fait, l'on tombe dans le syndrome "Deadpool", celui de l'ironie au service de la norme. Se moquer d'oeuvres musicales en chantant, c'est chanter également, et donc proposer la même chose ; en ne le faisant pas très bien, malheureusement, même si un passage chanté "insupportable" sait se montrer amusant et que les scénaristes font l'effort d'ancrer les chansonnettes dans la narration.
https://www.youtube.com/watch?v=P1nyS1GAklY
Parmi les bons points, restent Emmet et l'étrange impression d'avoir assisté à une poignée d'idées délicieusement drôles sur le papier, mais fonctionnant mal au sein du long-métrage.

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Empreint d'une mièvrerie contagieuse, par moment niais, et surtout visuellement soigné... Le film a de quoi contenter les amateurs et nostalgiques de la série animée. Seulement, il a pour problème de ne presque rien raconter. Digne d'un épisode lambda étalé sur 1h40, l'intrigue se montre moins intéressante que celle de n'importe quel épisode spécial des premières saisons. La gravité des événements et l'exagération des premiers films sont aux abonnés absents. L'ensemble fait davantage penser à une promotion subtile pour le jeu vidéo "Pokemon : let's go !" qu'à un réel long-métrage digne de sortir en salle.

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Plus le temps avance et plus la production fait des efforts, les éléments S-F du film sont bien plus crédibles que ceux d'un "Gardiens de la galaxie". Les humains peints en bleu et en vert se font rares au profit d'une race maquillée et costumée (même pas besoin d'images de synthèse), et les villes et vaisseaux sont un peu moins banals.
Patchwork d'inspirations variées, ce nouveau chapitre de la série super héroïque se suit sans déplaisir. Les événements du film et l'intrigue qui en découle ne surprennent pas, toutefois ils parviennent à intéresser tout en laissant planer un ton léger pas souvent drôle mais loin d'être déplaisant. La jolie héroïne et certains personnages importants véhiculent la bonne humeur, ce qui rend l'oeuvre sympathique.
Une appréciation positive qui ne va pas plus loin que ce terme, car l'ensemble reste plombé par des carences côté jeu d'acteur, de rares scènes de bagarre à mains nues ratées, et plus globalement une réalisation qui se perd parfois dans un n'importe quoi incompréhensible (tout en restant plus qu'acceptable le reste du temps). Cela, et une étrange impression demeure face à la toute-puissance dont fait preuve la Captain à la fin du film... Pourquoi ne la faire apparaître que maintenant ?
Nous, on le sait (parce que ça n'était pas encore prévu par la production), mais au sein de la diégèse Marvel l'incohérence est présente. Quoi qu'il en soit, nul doute que Carol Denvers saura se faire apprécier lorsque le prochain chapitre Avengers se jouera.

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Étonnamment, alors que les deux précédents films basés sur la franchise se montraient décevants, celui-ci se révèle être plutôt bon. Pas bien dense, le résultat ne donne – dans le fond – pas vraiment l'impression d'être devant une oeuvre digne de sortir au cinéma ; mais l'expérience se montre grisante, car tout ce que pourrait espérer se voir offrir en salle un fan de Dragon Ball Z s'y trouve.
Si "Battle of Z" décevait de par son combat prometteur mais bien trop court, et si "la résurrection de freezer" ne valait que pour son fan service et son aspect rigolo, "Dragon Ball Super : Broly" mélange à merveille la patte bon enfant propre à monsieur Toriyama et l'action énervée que tout le monde attend d'un film Dragon Ball Z.
Festival visuel et sonore, l'animation en jette et secoue le spectateur, même si la Toei ne change pas trop ses habitudes (celles de ne pas se fouler pour faire des économies). Le dessin passe aléatoirement d'un rendu superbe à un rendu tout juste honnête, parfois même purement bâclé (en arrière-plan surtout), et de courtes séquences en 3D dignes d'un jeu console de septième génération s'insèrent parfois (rarement heureusement) dans l'action. Toutefois, l'ensemble fait bien moins tiquer que dans les précédentes productions cinématographiques estampillées Dragon Ball ou One Piece.
L'absence de toute trace de sang, de grosses blessures renforçant la violence des combats pourrait également chagriner ; mais le résultat est calibré pour que le ton léger d'une bonne partie du film ne dénote pas avec la bagarre pourtant hyper énervée. Au final, l'ensemble colle et ne donne pas l'impression d'être devant une oeuvre schizophrène.
Portés par une bande-son digne de "Mortal Kombat" scandant leur nom dès leur apparition, les combattants restent "chauds", sans être au bout de leur vie même lorsqu'ils ne font pas le poids.

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Una de las películas chinas más locas jamás realizadas. El aspecto social y las reflexiones filosóficas introductorias van dando paso a una acción alucinante, mientras que el director se deja llevar por el juego de la experimentación. Una obra bañada en una furiosa locura.

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La revanche du plus faible contre les plus forts. Eux le rabaissent pour avoir le confort et la gloire, lui redresse le manche et s'envole si haut qu'au-dessus c'est le soleil : plus que la gloire, il vole la postérité ; et plus que le confort, il opte pour le confort de luxe. Mignon, un tantinet sombre tout en restant un cartoon pour enfant, et accompagné de chansons aussi charmantes que rythmées. Joli classique Disney.

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2019 n'étant pas 1941, les thèmes abordés ne sont plus les mêmes. Pour la plupart, on pourrait même dire qu'ils sont l'exact inverse de ce que proposait le film original ; ici exprimés très peu subtilement telle une propagande lue mille fois, quitte à ne pas coller avec l'époque à laquelle se déroule l'intrigue.
Toutefois, Dumbo remake ne fait pas honte au film d'animation, puisqu'il s'agit d'une oeuvre totalement différente centrée sur l'humain. L'éléphanteau (ici muet comme un animal réel) n'y est pas totalement le héros, il subit au contraire les intrigues hors sujet amorcées par des protagonistes aussi clichés qu'inintéressants. Du beau monde se confrontant à des antagonistes ratés, méchants pour le plaisir d'être méchants, dont les grimaces et le surjeu me laissent croire que le réalisateur avait conscience des lacunes de l'écriture et n'a pas voulu trop prendre l'ensemble au sérieux.
Tout n'est pourtant pas sombre puisqu'en points positifs se comptent les décors, les costumes, la photo, ces clins d'oeil à l'oeuvre originale qui fourmillent ça et là, Eva Green (dont le personnage ne sert à rien, mais), et bien sûr Dumbo qui fait souvent la plante verte au milieu des têtes d'affiche, mais en restant en toute occasion super mignon.

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Mais que... Mais qu'est-ce que c'est que ça ? C'est pas possible. Je n'ai pas souvenance d'avoir un jour posé les yeux sur un film aussi mauvais.
Pourtant, le dos de la jaquette du dvd disait qu'il était bien... C'est à n'y rien comprendre.
Scénario basé sur du vent enchaînant les scènes ridicules, des personnages aux nationalités différentes (japonaise, chinoise, coréenne) parlant aléatoirement dans leur langue natale ou en anglais (façon feuille de texte récitée) suivant la personne vers laquelle ils se tournent, comportements et réactions de ces-dits personnages aussi risibles que leurs lignes de dialogue, montage elliptique qui part en grand n'importe quoi mal raccordé, successions de gros plans mal cadrés, de ralentis utilisés sans raison, même chose pour les fondus enchaînés, musiques d'ascenseur calmes dénotant avec l'action nerveuse, et surtout : une balle un mort, sauf si l'on est gentil. Les méchants mitraillent à tout va, tirent sur tout ce qui bouge, dégomment des décors entiers, mais leurs balles esquivent les protagonistes. Même lorsqu'ils sont à deux mètres d'eux, complètement à découvert, pas moyen de les toucher.... Sérieusement ?
Fort heureusement, la photo est bonne, l'ensemble de l'aspect visuel est soigné. Et les actrices sont jolies. À part cela, rien ne va. Mais c'est déjà bien.
À conseiller aux amateurs de films netflix (plateforme sur laquelle il aurait dû sortir, c'aurait cartonné).

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"l'homme est un loup pour l'homme", met en image ce film en transposant – un peu trop explicitement – le conte du petit chaperon rouge dans une époque d'après-guerre. Aussi implacable que réaliste, le récit mêle espionnage, politique et romance ; autant de thèmes qui se referment en un mouvement de striction sur des personnages dont les troubles et les personnalités sont dépeints avec justesse.
Qui est l'animal ? Qui est l'humain ? Le doute plane jusqu'à la toute fin.

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S'il s'était déroulé au japon, le film se serait changé en "nobody knows". Mais aux États-Unis, dans un hôtel bon marché aux alentours de Disneyland vu à hauteur d'enfants de 6 ans, c'est l'insouciance qui prévaut. Aussi adorable qu'insupportable, la compagnie de cette marmaille distille tant de bonne humeur que même Willem Dafoe en oublie de jouer le méchant pour endosser le rôle d'homme de confiance.
Si aucun vrai fil conducteur autre que celui de la vie ne se tisse, et si la tragédie n'est qu’adoucie par le goût sucré des miettes de rêve américain ramassées à même le sol, l'oeuvre se donne les moyens de renvoyer le spectateur en enfance. Du moins, pour peu qu'il ait pu goûter à la même relative liberté que Moonee et ses copains. Et qu'il supporte les cris hystériques et grossiers de ces rebelles des bacs à sable.

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Seconde guerre mondiale, une opération militaire américaine (lancée en france avant le débarquement de normandie) vire à l'horrifique après la découverte d'un laboratoire secret rempli de nazis mutants. Ce pitch ne donne-t-il pas envie ?
Avoir vu sortir dans nos salles cette série B décomplexée, enjolivée par une bonne production value, est aussi improbable que réjouissant. On est loin du direct to dvd, même si le fond ne vole pas haut. L'action est percutante, les costumes font vrais, les décors ont été construits pour le film, les monstres sont maquillés/portent des prothèses, le gore est soigné, et les effets numériques se font rares. La proposition reste peut-être trop réaliste, l'ensemble manque d'un peu de folie... Mais le résultat transpire le travail d'une équipe impliquée, passionnée par le projet. Si quelques clichés bien gras sont présents, le scénario parvient à rendre les personnages assez sympathiques pour que leurs actions intéressent jusqu'au bout. Ce qui permet de passer un bon moment.

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Adaptant la même pièce de théâtre que "avant que nous disparaissions", précédent film du réalisateur, Invasion en reprend les mêmes thèmes mais sous un autre point de vue. Plus froid, plus horrifique ; plus long également, et dénué de l'aspect philosophique qui faisait le sel de son précurseur. Les effets du vol de concepts sur les humains ne sont plus au coeur du scénario, l'ensemble se concentre davantage sur les extraterrestres et le chaos qui – petit à petit – résulte de leurs actions.
Beaucoup moins intéressante que la précédente réalisation, celle-ci n'en vaut pas moins le coup d'oeil. Ne serait-ce que pour se replonger quelques heures dans ce japon au bord de l'invasion, et pour ses personnages bien interprétés.

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Enchaînement de scènes de meurtres émaillant la vie de ce bon vieux Jack, tueur en série autoproclamé artiste. Le réalisme se veut quasiment documentaire, d'un résultat aussi cru que saisissant. Seulement, face à la froideur d'une réalisation qui ne semble prendre parti de rien... Y a-t-il seulement un message derrière tout cela ? L'oeuvre souhaite-t-elle réellement nous montrer davantage que la folie meurtrière de son personnage ?

Annotation :

Énième constat du ravage de la mentalité japonaise consistant à ne pas oser se dire les choses. Si les personnages prenaient ne serait-ce que cinq minutes pour se parler, le film n'aurait pas lieu d'être. Ce qui est désolant.
Heureusement, la musique est très jolie.

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Divertissement oubliable et raté, à l'humour ratatiné par ce héros bodybuildé. Aucune scène humoristique ne parvient à faire mouche. Et si le méchant fait l'affaire, toute la dernière partie du film vire à la fête du slip... Donner des pouvoirs au premier venu sans même se demander si cela ne posera aucun problème dans son développement personnel, et s'il est assez mature pour endosser une telle responsabilité, c'est ce qu'on appelle du grand n'importe quoi.

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Une partie par heure : la première pose une ambiance réussie, la seconde amorce une aventure rétrospective, et la dernière fait regretter les deux précédentes. C'aurait pu être pire, hélas le résultat ne vaut pas le travail opéré sur le troisième volet.

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Descente en compagnie d'un jeune garçon cherchant sa place parmi la frange skateuse américaine. Finalement, l'époque elle-même n'est pas réellement représentée, et le comportement décadent du groupe d'adolescents dépeint à l'écran empêche de s'y attacher. Cependant, le ton reste assez juste, assez réaliste, pour que le spectateur puisse éprouver – suivant l'enfance qu'il aura eue – une légère nostalgie durant son visionnage.

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Léger retour aux sources pour ce Godzilla américain, qui surgit des profondeurs pour s'imposer face à des monstres gloutons. Un film sombre, tellement sombre que l'on ne discerne presque rien lors des scènes de combat de nuit. Et le scénario au rabais en raconte autant qu'il tente d'en suggérer, c'est a dire là encore presque rien. Mais la réalisation adoptant un point de vue à échelle humaine donne droit à de belles images, malgré l'abus de numérique. Ce qui permet de garder le spectateur cramponné à son siège.

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La mise en scène et le casting suffisent à en faire un film de super héros valant le coup d'oeil, de ce côté tout est maîtrisé. Cependant... Le scénario crétin tire l'ensemble vers le bas. Quand l'improbable ne s'immisce pas dans le récit, ce sont les personnages qui se compliquent la vie pour faire durer l'intrigue. Et ce final cliché à la tension forcée... Mieux écrit, le film se serait placé parmi les meilleurs du genre.

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Plutôt bien écrit, le film parvient à nous faire ressentir la facette esseulée d'un Bruce Wayne peu adapté aux relations humaines. Un protagoniste aussi bien croqué que l'ensemble des personnages importants, dont le Joker, qui s'en sort avec mention. Passée l'heure de film, l'antagoniste passe de personnage instable à réel méchant psychopathe, et son apparence totalement réussie aide à lui donner un côté monstrueux. Face à lui, un Batman en costume kitch dont la démarche robotique n'aide pas à le prendre au sérieux ; pourtant, le héros en impose lors de certaines scènes fortes.
Si l'aspect blockbuster familial est bien présent, il n'en ressortirait pas d'aussi bon aujourd'hui.

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Le casting, plus réussi que jamais, fait en partie le sel de cet épisode mieux écrit que le précédent. Qualités auxquelles s'ajoutent un visuel plus violent et une intrigue plus posée, moins tournée vers l'action. Et comme attendu, un puissant antagoniste se pose enfin en tant que réelle menace... Reste que si l'on arrive à croire à la dangerosité de l'être hors-norme qu'est Apocalypse, la tension monte difficilement et se laisse désamorcer par un deus ex machina prenant un air de facilité scénaristique. L'intérêt naît davantage des histoires individuelles de chaque personnage que de la lutte entre bons et mauvais ; ce que semblent justement avoir voulu faire les scénaristes. En un sens, travail réussi. Dommage qu'à côté la réalisation se montre moins inspirée que dans le précédent volet.

Annotation :

L'univers du film est réussi, c'est au moins cela de bon. On croit à ce centre-ville bondé de créatures vivant en harmonie avec les êtres humains. Un point encourageant pour d'éventuels prochains longs-métrages. Cependant, l'écriture sera à confier à un autre, car l'histoire de ce Détective Pikachu frôle le purement mauvais... Sans parler de l'enquête et de sa finalité, presque rien ne va. Passé une introduction ratée puis une découverte de la ville réussie, on nous offre du vide jusqu'à ce que le scénariste se lasse et se décide à faire tomber un final idiot. À côté, l'aspect "buddy movie" ne fonctionne pas : si le Pikachu est un personnage attachant, et si le jeune Tim n'est pas agaçant, ils s'apprécient d'entrée de jeu, et leur duo ne propose aucune évolution tout au long de l'intrigue ; en plus de ne servir qu'à échanger des lignes de dialogue sans jamais interagir réellement. L'humour aussi ne fonctionne pas, ou trop rarement. Le film se perd à mêler maladroitement mauvaise intrigue extrêmement prise au sérieux sans cesse relancée par des personnages secondaires dignes d'une parodie, humour impudent mais pas trop ou parfois crétin, et aspect dramatique ne surgissant jamais au bon moment. Tout un mélange étrange qui forme un produit ne s'adressant ni aux enfants ni aux adultes... "À qui, dans ce cas ?" Serait une question légitime. Et la réponse risquerait d'être insultante.