Oeuvres cinématographiques 2022

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Esthétiquement superbe et non dénué de plans marquants, le film peine cependant à passionner le spectateur sur la longueur. L'ambiance n'en est pas moins réussie, et la menace se fait ressentir. Seuls les personnages déçoivent un peu, tant dans leur manque de personnalité que leurs actions ; et l'histoire englobant le surnaturel et son origine, peine à faire frissonner. Monsieur Carpenter nous propose un film d'horreur inventif, mais reposant sur des bases fragiles.

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Le talentueux Matthew Vaughn vient réécrire l'histoire avec cette préquelle. Un récit en apparence plus sérieux, mais pourtant écrit avec beaucoup d'humour et de dérision, et même d'une bonne dose de codes de Comics. L'action se veut un peu moins présente que dans l'épisode précédent, les excès également ; pourtant certaines scènes se donnent les moyens d'épater, et même de marquer le spectateur. Il est simplement dommage que les méchants, pourtant excellents sur le papier, soient si effacés, comme expulsés du film par la magie du montage. Rien qu'une director's cut ne pourrait corriger.

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Que fait William Tell à part bouger d'une ville à l'autre pour gagner modestement au casino ? Rien. Lui – comme chaque personnage – s'enferme dans une boucle dont il ne souhaite pas sortir. L'oeuvre n'a en vérité pas grand-chose à raconter, sinon de quelconques natures cachées et une poignée de souvenirs enfouis ; elle souhaite avant tout faire naitre une atmosphère. Elle y parvient, ce qui lui donne tout son intérêt.

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John Carpenter en a gros, le voilà parti pour taper les hautes strates sociales et la société de consommation ; mais en l'absence de nom à viser, c'est aux extraterrestres qu'il s'attaque. Un peu rétro (pour ne pas dire démodé en de nombreux aspects déjà pour l'époque de sa sortie), le film ne fait pas dans la dentelle. Oublions les gants et la subtilité, place aux messages surlignés et à l'action énervée. Bouffez-moi tout ce plomb , foutus aliens !

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Rock'n'roll et violent, le film n'en demeure pas moins un drame social traitant de thèmes très durs. En la présence de trois jeunes personnes, c'est une jeunesse perdue que nous suivons. En pleine période empreinte d'un fatalisme pesant, alors que la rétrocession de Hong-kong à la Chine devient imminente, Fruit Chan nous livre une oeuvre puissante et marquante, témoin d'une époque.

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Dans le sous-sol d'une église, le Mal menace de s'éveiller. Un professeur et ses élèves tentent d'en percer le secret, alors que la Terre change et qu'un inquiétant mur humain se resserre peu à peu autour d'eux... Loin de nous proposer du kitsch rigolo, John Carpenter opte pour une tension constante, croissante, et maîtrisée. Préparez-vous à frissonner.

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Vert est l'apprenti chevalier partant à l'aventure en espérant y faire ses armes. Verte est l'imposante créature motivant son départ et menaçant sa vie. Vert est le spectateur devant ce film - certes artistiquement travaillé - n'ayant pratiquement rien à lui raconter, sinon des péripéties oubliables.

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Inoffensif et destiné au public adolescent, le film déborde d'une envie de faire plaisir à tout amateur du genre. À travers ses décors, ses maquillages et costumes monstrueux, ses trucages, ses effets spéciaux, sa réalisation... l'ensemble reste très soigné et fidèle à ce qu'aurait proposé Guillermo Del Toro. Ce qui suffit à procurer du plaisir, même si l'histoire reste convenue et le frisson absent.

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Grosse erreur, l'oeuvre tente d'être porteuse d'un message fort, et cherche à se montrer satyrique, tout en s'essayant partiellement à la parodie presque cartoonesque. Ce qui ne fonctionne pas du tout. On ne rit jamais autant que lorsque le film cherche à imiter le plausible de façon réaliste ; à côté, les quelques personnages purement parodiques, leurs scènes, leurs dialogues, arrivent à faire basculer l'équilibre humoristique vers le navrant et le ridicule. Ce qui dessert un ensemble pourtant porté par un Leonardo Dicaprio et une Jennifer Lawrence aussi bons qu'à l'ordinaire, et même très en forme.

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Comme à son habitude, monsieur Anderson excelle dans l'art de donner vie à une époque. Le temps d'un film parfaitement rythmé, parfaitement scénarisé ; qui, peut-être, ne donne pas assez d'espace à ses personnages secondaires. On souhaite nous raconter un bout de chemin en compagnie de Gary et d'Elana, au moins le temps que naisse l'attachement. Pas grand-chose d'autre. Et comme en témoigne la fin : pas grand-chose de plus. Ce qui est suffisant pour se montrer passionnant.

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Monsieur Del Toro vient nous montrer comment un remake peut transcender un récit, le mener vers quelque chose de neuf sans le dénaturer. Mieux encore, en le rendant perturbant. Cela en allégeant la narration en insérant quelques développements et informations cruciales au coeur des dialogues, qui ne sont donc pas là pour ne rien dire. Après visionnage, il sera difficile de s'enlever le final de la tête...

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Colin Farrell dans l'un de ses meilleurs rôles. Entre polar et simple séjour touristique à Bruges, le film ne manque pas non plus d'humour. De dialogues et situations savoureuses également. Contrairement à ce que laisse croire le cadre posé, pas le temps de s'ennuyer.

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Heureusement, la production est de bonne qualité, car les scénaristes n'ont malheureusement rien compris au genre auquel ils s'attaquent. Absence de fantastique, évacuation du méchant caricatural pour le remplacer par une antagoniste illégitime dans son rôle puisque incapable d'être considérée comme une menace, et j'en passe... le problème n'est pas d'adapter un jeu vidéo au cinéma, mais plutôt de le faire en usant d'un scénario moins bon encore que son modèle vidéo-ludique, et pire, en voulant bousculer des codes auxquels il ne faut au contraire pas toucher. Ce qui au final ne donne qu'une pâle copie oubliable et ratée d'Indiana Jones. Meilleure que le dernier Tomb Raider, mais de trop peu.

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Alors que l'on nous vendait un ton sombre, un Batman menant l'enquête ainsi que de la violence, l'oeuvre tient ses promesses. Les idées sont aussi présentes dans la photographie que dans les décors ou dans le scénario, on devine l'implication de l'équipe du film. Cela n'empêche pas de fournir un travail médiocre sur divers aspects, mais la bonne volonté se devine à l'écran. On peut entre autres déplorer l'aspect enquête bas du front, Batman se penchant sur des énigmes dignes de celles fournies dans un paquet de céréales, ou encore une course poursuite motorisée illisible et introduite au chausse-pied ; mais là encore, de bonnes idées apparaissent même à travers ces ratés. Sur ses 3H, le film sait se montrer intéressant, autant à suivre qu'à découvrir et à décrypter. La bonne idée a été de ne pas le charcuter, que d'infâmes ellipses ne viennent pas rendre incohérentes les différentes étapes du récit. Et par-dessus dessus cela, les méchants en deviennent très réussis, quand à côté le justicier inspire réellement la crainte. Cela, dans un Gotham relativement convaincant ; du moins dans ses aspects carte postale numériquement retouchés.

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Mieux qu'une suite réussie, monsieur Flanagan nous propose une oeuvre valant le coup d'oeil. Quelle belle idée de partir sur du polar plus classique, plus démonstratif et limpide dans sa manière d'utiliser le fantastique, car la somme de ce qui compose le récit est parfaitement maîtrisée. Scénario, casting, photographie, idées de réalisation originales, travail sur les protagonistes et leurs ennemi(e)s, échelles de pouvoirs entre ces personnages, et j'en passe, tout parait excellent. Cela, certainement grâce à la director's cut, qui donne le temps de lier les étapes du récit et d'approfondir un minimum même les visages les plus secondaires. Même les clins d'oeil au premier film sont intelligemment intégrés dans l'ensemble. À moins de vouloir de l'horreur et de répudier le genre proposé, difficile de ne pas en ressortir conquis. Toutefois, il est à pardonner certaines séquences moins faciles à jouer pour la jeune héroïne du film ; une fois éjectée de son cadre de vie ordinaire, les scénaristes la mettent dans des situations vraiment pas simples à simuler de manière crédible.

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Simple visite touristique pour monsieur Kurosawa, qui s'est vu proposer de tourner un film sur l'Ouzbékistan ? Pas du tout. N'importe qui d'autre mettrait en scène ses personnages pour promouvoir le vivre ensemble, mais pas lui, qui préfère aborder la peur de l'inconnu. Dans les faits, l'on suit des protagonistes totalement désintéressés par la culture du pays dans lequel ils tournent leur émission. Comprendre ce que les autres leur disent, s'attarder sur ce qui se joue autour d'eux ? La seule réponse du personnage principal : no. Ce n'est pas ce qui intéresse leur public. Et pour une commande censée célébrer les liens entre deux pays, il en résulte une impression bien étrange : celle d'être devant le troisième film d'extraterrestre de son réalisateur. Ce qui donne à ce "Au bout du monde" toute sa saveur et son intérêt.

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Robert McCall reprend du service dans cette suite mieux filmée, moins insultante, moins ridicule, mais dont le scénario n'est qu'un assemblage d'éléments creux dénués de liens et rendant le déroulement du récit totalement factice. Les scènes en tant que chauffeur de taxi ne mènent à rien, la personnalité du protagoniste change régulièrement suivant le bon vouloir des scénaristes, les problématiques sortent autant de nulle part que l'acte final (pour ne pas changer), et bien pire encore... Même l'immense Denzel Washington ne peut rendre crédible un personnage totalement dénué de consistance, précipité loin de son quotidien dans une affaire sans queue ni tête.

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Adapté d'une bande dessinée, le film choisit de coller à l'improbable et au ton bon enfant des pages papier. L'introduction laisse pourtant croire à un probable buddy movie frontal, réaliste, et rempli de répliques savoureuses... à du film d'action à l'ancienne ; pas à la cour de récré à laquelle on a finalement droit.

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Que choisir entre l'éclate du monde de la nuit ou la dangereuse vie policière ? Plus facile de trancher lorsque la vie de papounet est en jeu.

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Récit "à la James Ellroy" mais scénarisé par Joe Carnahan et non David Ayer, l'atmosphère a du mal à coller. Les thèmes récurrents "purement américains" du cinéma de Gavin O'Connor sont également présents, mais bien trop mis en avant. Et si Edward Norton porte le film, Colin Farrell se retrouve catapulté dans un rôle qui ne semble pas être fait pour lui. L'oeuvre reste intéressante à suivre, mais perd le côté percutant qu'elle aurait dû avoir.

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Le titre français peut faire naître de fausses attentes concernant le film, son titre américain colle bien mieux à ce que l'on nous raconte. L'avocat Michael Fassbender trempe dans des affaires dont on en saura bien peu, car les scénaristes se focalisent avant tout sur lui et ses collègues lors d'entrevues aux dialogues outrageusement crus et littéraires. Peu de choses motivent ces personnages sinon les femmes, ce qui ne donne pas que de la poésie. Monsieur Scott livre sa version du classique film d'opération criminelle échappant à tout contrôle, mais certainement pas comme l'aurait abordé son défunt frère Tony.

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Des civils jetés en pâture à de terribles aliens dans le futur, sans plan, sans entraînement, sans raison sensée... pourquoi pas, malgré la stupidité du pitch. L'oeuvre emprunte à tous les monuments du genre sans parvenir à les égaler ; mais revoir de vraies échauffourées entre humains et extraterrestres façon gros blockbuster, cela ne se refuse pas. J'irai même jusqu'à dire que la proposition fait plaisir, d'autant plus que la qualité de production est aussi satisfaisante que l'action se montre réussie.

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Des personnages maraboutés par des scénaristes désireux de leur faire regretter leurs actions, alors même qu'ils sont en train de réussir leur coup. Tant d'efforts, tant de chemin, pour ployer sous l'influence d'un simple coup de stylo. Regrettable revirement.

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L'oeuvre aurait pu se montrer oubliable, et même aussi mauvaise que sa suite, mais Christopher McQuarrie est un homme talentueux. Au-delà du scénario relativement intéressant, du protagoniste réussi, et d'une poignée de scènes aux dialogues croustillants, la réalisation porte fermement l'ensemble pour l'empêcher de côtoyer les habituelles productions médiocres auxquelles le genre nous a habitués.

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Habitué des films au ton sérieux, le réalisateur coréen fait l'étrange choix d'imprégner cette production américaine d'un humour clownesque. Le sérieux se mêle à des personnages, des répliques et des réactions ne parvenant qu'à sembler lourdingues, jamais drôles ; ce qui ne fait pas bon mélange, surtout quand l'action se veut violente et réaliste. Pire, le patchwork est tel que les personnages semblent venir de films différents. Forest Whitaker, venu d'un thriller d'espionnage classique, observe au loin tel un extraterrestre : Arnold Schwarzenegger venu tout droit d'un film d'action des années 80, ses adjoints sortis d'une série Z, et un antagoniste sortit d'une mauvaise série B. Il est inutile de vous raconter qui des gentils ou des méchants gagnent à la fin, mais l'action décomplexée vaut tout de même le coup d'oeil.

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Contrairement à ce qui était à craindre, la série ne repart pas sur le mauvais pied, au moins le réalisateur nous offre une découverte de parc plaisante et une menace bien réelle prenant la forme d'un dino aux capacités inédites. Dommage qu'il ne sache pas filmer les créatures, même si ne les voir exister qu'en images de synthèses ne doit pas lui faciliter la tâche. Quel dommage encore que tout cela mène à une partie finale totalement ridicule ; les scénaristes devraient avoir honte. Dommage également que le personnage principal masculin ne soit que sympathique et non pourvu d'une personnalité. Ce qui fait de ce Jurassic World un petit ratage : pas aussi mauvais que l'épisode 2, mais moins réussi que l'épisode 3.

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Sono Sion pense nous servir une oeuvre déjantée, mais l'on se retrouve devant un produit mou, qui ne semble pas avoir beaucoup à raconter. Pire, même si les costumiers et accessoiristes se laissent aller à toutes les fantaisies imaginables pour donner vie à leur "Ghostland", cela ne fonctionne pas , car ce lieu parait moins fou que le "monde normal" dépeint à côté. Une réalité que les personnages essaient de reconquérir en y allant "à la Takeshi Miike", mais sans y apporter l'énergie suffisante pour faire carburer ce type de cinéma. Reste que l'excentricité de l'ensemble et la présence d'un Nicolas Cage en forme, valent le coup d'oeil.

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Pour cette suite, la production met en poste un réalisateur compétent, et cela se voit à l'écran. On nous livre un travail agréable à visionner, aux plans capables de marquer. Quel dommage que cela s'accompagne d'un scénario encore pire que le précédent, comprenant son lot de personnages insupportables ou idiots, de situations ridicules, et de passages expédiés. Lors de sa partie finale (elle-même amorcée trop vite), la tension n'a même pas le temps de monter que tout se termine déjà... mais en nous épargnant le fan service navrant de premier volet. Du gâchis, car l'ambition d'une atmosphère horrifique est bien présente. Tout cela pour se rendre rendre compte que le scénario post-it n'a pas suffit à développer le peu de thèmes abordés ; tout juste nous a-t-on offert de quoi craindre un Jurassic World 3.

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Monsieur Leitch a tout compris. Comme sur John Wick 1, il ose faire souffrir son héroïne tout au long du film, qu'on la sache vulnérable malgré ses compétences. Ce qui rajoute de l'intérêt aux confrontations, qu'on puisse craindre pour sa vie alors même qu'on la sait d'avance gagnante et imbattable. Et il faut dire que Charlize Theron ne fait pas semblant, l'actrice se donne à fond lors de scènes d'action folles furieuses. Le tout dans un contexte d'après-guerre relevant encore davantage l'intérêt... ce qui n'est pas de trop pour sauver le long métrage, car à côté de cela la narration se montre ratée. Partir sur un interrogatoire entrecoupé de flashbacks n'est pas la chose à faire, le spectateur finit très vite par recevoir les informations bien avant la protagoniste, alors prise en otage par le déroulement du récit. Toutefois, pas de quoi rendre l'oeuvre décevante ; ce que l'on perd sur la qualité de l'aspect espionnage est rattrapé par la folie de l'action.

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Un script digne d'un mauvais Direct To DVD atterrit entre les mains du compétent Martin Campbell. Comme c'est à plaindre... Comment faire quelque chose de bien d'un enchainement de scènes et de dialogues aussi artificiel ? À en croire le résultat, lui-même n'a pas su trouver la réponse.