Oeuvres cinématographiques 2023

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Martin McDonagh et nos acteurs préférés reviennent 14 ans plus tard pour nous jouer une suite spirituelle de l'immense "Bons Baisers de Bruges". Le contexte, l'histoire, les personnages, et même l'époque diffèrent. Mais l'essence y est la même. Le mélange d'humour et de drame également. Seulement, tout est plus dur, plus grave. Les mots y ont tant d'importance qu'ils donnent vie à l'image, plus souvent qu'à l'inverse : du vrai bon travail d'auteur, et par conséquent, du vrai bon cinéma.

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L'amour des scénaristes pour la licence Star Wars s'est montré si fort que la fiction a pris forme dans la réalité, le vide spatial s'est matérialisé entre leurs doigts en aspirant accidentellement la substance et les mots de leur scénario. Par conséquent, l'on se retrouve à suivre des êtres humains ne pouvant même pas être qualifiés de personnages : osons les appeler des silhouettes. Des pantins essayant de jouer une vague histoire insignifiante écrite comme un direct to DVD multipliant les passages irréalistes et idiots. Un produit étrange essayant malhabilement de cacher son vide total sous une qualité de production correcte et un univers attractif ; ce qu'il ne réussit pas, mais pourtant beaucoup s'y laissent prendre. Et cela peut se comprendre, il faut s'avouer que se cacher les yeux et simplement profiter est une perspective tentante ; surtout depuis l'arrivée de la Série Andor, elle-même pourtant autrement plus qualitative.

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L'immense James Cameron revient montrer au monde entier qui est le papa. Effectivement, on le constate une nouvelle fois. Seulement, pourquoi nous raconter la même histoire qu'Avatar 1 ?

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Si la présence de Yuen Biao fait grimper l'intérêt du film, un trop plein de mauvaises idées l'empêche d'atteindre des sommets. Déplacer l'intrigue à notre époque n'était pas à faire, le ghost kung fu comedy répond à des codes qu'il n'est pas bon de briser. Essayer de rejouer E.T est aussi un drôle de choix, difficile d'y voir autre chose qu'une pâle copie. Et si l'action est présente, notamment sur la fin, les prouesses martiales brillent par leur absence entre des scènes dont l'humour a du mal à prendre. Seule une (trop) longue confrontation absurde au ralenti parvient à marquer l'esprit.

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Le très jeune Calogero en admiration devant Sonny, le caïd du coin, qui le prend en affection. Alors que l'on pourrait s'attendre au grand classique du film de gangster, à savoir : l'entrée dans le milieu, l'ascension, puis la chute d'un personnage ; rien de tout cela ici. Côtoyer des bandits est l'occasion de recevoir de belles leçons de vie.

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Tant de personnages défilent à l'écran totalement équipés qu'il est difficile de ne pas perdre le fil, de toujours savoir qui l'on suit et ce qui se joue à l'écran ; et pourtant, malgré cela on nous propose l'une des meilleures oeuvres dépeignant la guerre moderne. Peut-être la plus réaliste d'entre toutes. C'est à s'y croire.

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Tourné par Tony Scott 20 ou 30 ans plus tôt, le film aurait cartonné. Mais de nos jours, malgré la prouesse technique, l'histoire racontée semble périmée, et l'action pas si présente ou trop peu spectaculaire, alors que l'intrigue ne tourne qu'autour de cela. Dommage, car Will Smith fait le travail.

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"Lego Le Film" version pitoyable et "Ready player one" du pauvre, l'oeuvre donne dans le ridicule sans rechercher l'humour cartoon. Le milieu du jeu vidéo semble peu respecté, et l'univers mis en place manque de cohérence. Heureusement, Ryan Reynolds paraît aussi sympathique que dans ses nombreux rôles identiques.

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Et si l'on saccageait la beauté du baseball en n'y voyant plus des joueurs, mais des chiffres déterminés par analyse de leurs performances sur le terrain ? Brad Pitt ose le faire. Une révolution passionnante à suivre, du moins si l'on ne s'attend ni à une fin ni à une réelle histoire d'exploit sportif.

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Passant d'un trop plein de protagonistes à un autre, le film s'eparpille de l'exacte même manière que l'immanquable "The Raid 2". En proposant des personnages encore moins intéressants, une histoire encore moins étoffée. L'ultraviolence, l'action en résultant, et l'étonnante qualité de production relèvent le niveau. Cependant pas assez pour dépasser le stade du très correct divertissement enragé.

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Du film d'espionnage-action aux personnages professionnellement dangereux et efficaces, mais humainement désincarnés et dépourvus de personnalité. Et malgré cela, ces derniers trouvent le moyen de blaguer en toute occasion. Difficile de se sentir concerné par autre chose que l'action ; qui, elle, divertit très correctement malgré une surcouche numérique souvent peu convaincante.

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Consultation gratuite en compagnie de Will, jeune cas social pourtant génie qui s'ignore, et de l'immense docteur Robin Williams. Vous apprendrez comment soigner une névrose et mieux démarrer votre vie.

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Ambitieux, Damien Chazelle souhaite se prendre pour monsieur Tarantino, Paul Thomas Anderson, ou encore monsieur Scorsese, mais sans avoir leur talent. Pourtant son oeuvre déborde d'une énergie certaine, de scènes à la puissance folle : assurément, de nombreux passages valent le coup d'oeil. Toute la première heure brille particulièrement. Seulement, passé ce point, le vide commence à s'entrevoir, on fait semblant de nous parler cinéma uniquement à travers des références, les personnages n'évoluent plus ; et pire, le plus important d'entre tous est soudainement mis de côté... pour reprendre sa place centrale lors d'un acte final paraissant téléphoné.

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Plongée en pleine seconde guerre mondiale en compagnie d'une unité américaine s'enfonçant à travers les lignes allemandes. L'accent est porté sur les échanges, sur ces soldats apprenant a se connaître et à se dévoiler. Seulement, le personnage central, jeune innocent jeté dans le conflit , n'est pas très bien écrit. Son évolution bien trop rapide ne fait pas sens ; et en tant que clef de voûte pour l'évolution de certains de ses compagnons, ce fait engendre d'autres faiblesses d'écriture. Heureusement, la fin, furieuse comme le murmure le titre du film, rattrape assez bien le coup. Elle, et la reconstruction historique impeccable à l'écran.

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S'appuyant sur un scénario aussi basique que puisse l'être le plus basique des films de super héros, Ant-Man 3 se donne pour seule mission de répéter - pour le public cinéma - de façon plus démonstrative et plus épique, ce que racontait le final de la série Loki. Tâche réussi, puisque la menace Kang y est très correctement présentée. Les phases 5 et 6 du Marvel Cinematic Universe sont donc lancées comme il faut. Dommage que cela se fasse au détriment du casting et de ses personnages pourtant très appréciables, baladés entre une introduction, une présentation de contexte, puis directement une bataille finale, sans réellement pouvoir vivre quoi que ce soit ou s'exprimer.
Après le savoureux virage cartoon du second volet, revenir au genre super héroïque avec un scénario si plat et fade et dénué de toute réelle péripétie, sonne comme un puissant échec. Pourtant, tous les bons ingrédients sont là, à commencer par un antagoniste réussi (malgré l'absence de règles régissant ses pouvoirs) ; ce qui suffit à ne pas en faire un film aussi raté que les vraies mauvaises productions Marvel.

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Difficile de trouver dans quel genre l'ensemble tente de se classer. En tant que thriller, il ne pèse pas bien lourd, l'aspect enquête se résumant à une recherche google. Classé en tant qu'objet horrifique, ce n'est pas bon non plus, les révélations étant paresseusement résumées dans un monologue se faisant entendre avant même que la tension ait le temps de monter et que toute notion de fuite pour la vie s'installe. En tant que comédie, ça ne vole pas bien haut également. Et en tant que film d'action... la violence gratuite survient sans prévenir et sans réel légitimité, comme pour en terminer avec une histoire à deux francs qu'il vaut mieux conclure rapidement. Malgré cela, l'oeuvre reste très agréable à visionner et entretient très correctement son mystère jusqu'à un certain point ; mais pour ne mener à pas grand chose, vous l'aurez deviné.

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Contant une histoire intéressante incarnée par de très bons acteurs (Sam Rockwell en tête de liste), l'oeuvre tente de souder en un bloc narratif des évènements et retournements de situation survenus ou obtenus après une longue période de temps, ce qui fait ressortir l'impression de suivre une fiction alors que l'histoire se veut vraie.

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Si l'on nous parle correctement du cinéma, et si la touche Amblin se charge de rendre savoureux tous les clichés et aspects "adolescence familliale des années 70", monsieur Spielberg nous livre pourtant un film pas beaucoup plus consistant ou moins banal qu'un épisode de série façon Newport Beach.

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Murée et laissée à l'agonie plus d'une dizaine d'années face à un virus meurtrier, l'Écosse reçoit la visite d'une super agent anglaise pour trouver un remède, car la maladie ressurgit dans une ville peuplée. Entre mad max du pauvre et un gloubi-boulga de tout et n'importe quoi porté par une héroïne apathique au possible, l'oeuvre peine à convaincre. En revanche, elle parvient à involontairement faire rire le spectateur. La case du nanar n'est pourtant pas cochée, l'on reste dans le navet.

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Conscient d'avoir monsieur Miyagi pour seul personnage intéressant, les scénaristes déplacent leur intrigue à Okinawa, Japon, où une rivalité depuis longtemps esquivée le pousse lui et son disciple à reprendre le combat. Globalement, les mêmes thèmes que le premier film son abordés, seul le cadre change. Le contexte et ses antagonistes, eux, peuvent sembler ridicules, mais pourtant le récit se suit sans déplaisir, et le drame n'est jamais très loin ; une proposition lissée par une amourette mignonne, bien qu'à demi sabotée par la personnalité peu attachante de Daniel.

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Pâle copie du premier film, ce troisième volet va jusqu'à baisser en qualité de production. Scénario écrit à la va-vite, incohérences comme l'acteur de Daniel ayant tout à coup un double menton. Si l'histoire en elle-même tient difficilement debout, le ridicule et la malice des antagonistes donnent toute sa saveur à l'ensemble. L'enjeu qu'ils se donnent est de rendre son honneur au dojo Cobra Kai, et Daniel comme Miyagi se contentent de subir. Jusqu'à la fin attendue et dejà vue, puis une abrupte tombée de générique.

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Le précèdent film du réalisateur jouait la carte de la prouesse numérique filmée n'importe comment, une proposition qu'il ne réitère pas. Ici le réalisateur se force à filmer d'une seule manière, mais les transitions entre séquences se montrent parmi les plus pitoyables jamais vues à l'écran, accompagnées de certaines scènes aux choregraphies les plus ridicules jamais vues et dégoulinant de trucages numériques bien loin de la prouesse. Difficile de se retenir de sauter des passages, tant chaque scène de combat est à subir. En toile de fond, l'épidémie de folie meurtrière parvient à peine à donner de l'intérêt à ce qui est raconté.

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Arnaque, succès puis chute soudaine : l'oeuvre s'encre dans un genre codifié et apprécié du public, mais pour nous raconter ce qui a déjà été vu ailleurs, en moins bien joué et plus attendu que jamais. Matthew Mcconaughey, formidable acteur, livre ici une interprétation très faible d'un personnage exagérément rendu pathétique, mal costumé, à l'apparence physique exagérément enlaidie. Ce que l'on nous montre à l'écran peine à retranscrire de manière réaliste ce qu'ont dû donner les événements racontés. Dommage, car l'histoire sonne très vraie.

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La baleine échouée, en fin vie, retournera-t-elle à la mer ? Confiné en huis-clos, le récit se veut d'ambition modeste, et tant mieux pour lui, peu larmoyant. Interprétation de monsieur Fraser d'une grande maîtrise, pourtant peu aidée par une ou deux scènes frisant le ridicule ; faux pas insuffisants pour saper l'intérêt suscité par ce qui nous est raconté

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Quelle maestria dans le mélange de genres, de tons, dans la réalisation, la conception des personnages, dans l'ensemble du scénario en vérité. Le film de monstre comme personne d'autre ne saurait le faire. Une oeuvre prouvant encore que Bong Joon-Ho fait partie des plus grands.

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Un délice d'humour anglais se mêle au film familiale intelligemment écrit, inventif, et absolument pas abrutissant ; enrobé de convaincantes images de synthèse et d'une superbe bande-son. L'ourson Paddington et son innocente naïveté feraient fondre n'importe quel spectateur.

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Un film qui vous donnera envie de devenir un homme meilleur. Toutes les qualités du premier volet répondent présentes. Cette suite se veut simplement plus loufoque, moins réaliste, tout en proposant un récit plus complet.
https://www.youtube.com/watch?v=xEckT94M7qg

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Les traits de l'actrice ressemblant à ceux de Sarah Michelle Gellar, l'impression de suivre un épisode spécial de Buffy est plus que légitime, et cela aide à rendre le visionnage agréable. Un point positif probablement involontaire mais bienvenu, car les scénaristes ont peu de choses à nous raconter, leur travail est trop faible pour un long métrage portant sur une boucle temporelle. Seul l'humour porte leur proposition de manière convaincante : un ton comique réussi, pas omniprésent, ni basé sur les blagues ni sur les gags.

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Action remarquablement retentissante et saignante pour un film d'action aux personnages sympathiques et indentifiables, quoique inconsistants. La patte de monsieur Bay apparait très rapidement à l'écran, mais ses choix de réalisation clipesques se montrent moins surprenants qu'à l'accoutumée. Son sens du rythme reste en tout cas présent dans chaque aspect du long métrage, jusque dans un scénario manquant d'ambition mais se montrant compréhensible, bien que sa narration trop hasardeuse puisse perdre quelques spectateurs.

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Fidèle à lui-même, monsieur Ayer délivre une ambiance de rue convaincante enrobant une histoire de truands qu'il dépeint avec savoir-faire. Seulement, la qualité de son scénario fluctue entre le cinéma et le téléfilm bas de gamme, le ridicule côtoie le réaliste, notamment lors de l'acte final. Ce qui ne peut que laisser au spectateur une mauvaise impression.