Oeuvres Cinématographiques 2024

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Des décors en carton-pâte, des costumes sortis de la remise, des situations ne pouvant que faire rire ; surtout lors d'une séquence action où le cascadeur n'a pas la même couleur de cheveux que l'acteur principal. Et pourtant, difficile de bouder son plaisir devant cette aventure riche en lieux et en rebondissements et trahisons, portée par un Ursus en colère mais d'une belle sympathie, et superbement accompagné. Plus encore lorsque de belles torgnoles sont distribuées.

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'Fallait pas chercher la petite bête.

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Aucune volonté de raconter une histoire. Prenons des personnages à la personnalité marquée d'un seul trait, enfermons-les ensemble, forçons le spectateur à attendre qu'ils commettent des atrocités en ellipsant plusieurs fois leur évolution psychologique et leurs interactions, puisqu'il n'y a rien d'intéressant à développer. Au diable la cohérence. Avalez un film tourné juste pour le plaisir de paraitre dérangeant... et cela, il l'est.

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Le thème Noir Américain est choisi pour ce huitième épisode, qui se permet donc l'ambiance Harlem, vaudou, bayou, Guyane, Louisiane ; absolument tout y passe, dans un scénario probablement pensé en tant qu'hommage à Dr.No, développé comme une succession de scènes et de lieux plus qu'en tant qu'enquête se tenant réellement. Arts mystiques et loufoqueries sont de mise, pourtant le cadre reste plus réaliste que lors des précédents films les plus perchés. L'utilisation de gadgets parait naturelle et calculée lors des situations périlleuses. Si le ridicule est présent, c'est face à certains personnages inutiles aux traits forcés, et certaines actions au-delà du grotesque. Et quoi de plus de dommage que de voir un personnage féminin fascinant se changer en une greluche désemparée, par le seul pouvoir de l'acte amoureux.

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Quoi d'étonnant à ce que le meilleur ami de l'Homme ait besoin d'un ami robot humanoïde pour se sentir moins seul ? Derrière son joli visuel bien rond, bien coloré, très bande dessinée pour enfant, le film sait se montrer tantôt joyeux, tantôt triste. Les thèmes abordés passent par la solitude, la perte, le besoin de se reconstruire, le besoin d'aller de l'avant... Si les situations s'enchainent sans toutes être essentielles au récit, la narration sait se renouveler et jouer avec les perspectives et le format de l'image. Mignonne, touchante, amusante, l'oeuvre a de quoi parler aux petits comme aux grands.

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Pour sa neuvième mission, James Bond se frotte à un ennemi des plus charismatiques. Tueur mondialement connu, insaisissable, mais aussi gentlemen. Seulement, ce dernier ne semble pas lui vouloir tant de mal que cela, et derrière se cache une intrigue manquant grandement d'enjeu. Les téléportations menées entre Shanghai et la Thaïlande ne servent qu'à dérouler un récit oubliable. Au milieu de cela, proposer de bons personnages ne suffit pas à porter le film ; alors même que Roger Moore se montre pourtant plus à l'aise dans le rôle.

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Un dixième James Bond renouant avec le kitsch très peu convaincant jusqu'ici dans la série. Mais tout semble plus soigné, inclus dans un scénario mieux écrit qu'à l'accoutumée, porté par un duo compétent et des méchants aux plans alarmants. L'invraisemblance amuse, sans nous faire décrocher.

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Après une période pleine d'oeuvres très réussies, Dreamworks rechute, en témoigne cette nouvelle aventure de Po au scénario loin d'être aussi topissime que lors du précédent volet. Certains d'avoir un sujet porteur de belles leçons de vie, les scénaristes remplissent leur récit au strict minimum, donnant l'impression d'une proposition post-it uniquement faite de combats, de conseils faussement "sages", et de running gags peu inspirés. La réalisatrice convainc autant que sur l'épisode 2, et le méchant en impose, quand entre ses apparitions le ton léger reste appréciable... Cela ne suffit pas à hisser l'oeuvre au-delà du divertissement oubliable.

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Si ce onzième James Bond vise l'espace, il n'atteint pas la lune, et encore moins le soleil. Quelques scènes d'action font forte impression, mais de nombreuses situations tombent dans la clownerie. À maintes reprises, les méchants sont anormalement ridiculisés ; alors que le ton du récit retombe chaque fois dans le sérieux. On en viendrait à plaindre le personnage de Requin, malmené sans raison par les scénaristes. Une inconstance jurant au milieu d'une histoire très pauvrement écrite, ce qui n'arrange rien au résultat.... que les échanges de tirs laser viennent enfoncer lors du final.

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Fergus décidé à honorer la dernière volonté de son ami Forest Whitaker. ATTENTION, C'EST UN PIEGE !

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Réalisation énergique pour un douxième James Bond aux scènes d'action pleines d'idées modernes et percutantes. Toujours décidés à aller dans le sens du vent, les producteurs optent pour un épisode loin des clowneries n'ayant pas fait l'unanimité, et se tournent vers de l'espionnage réaliste. Si le récit manque d'un vrai bon antagoniste et de rebondissements, il se suit comme un enquête dont on se demande quelle sera l'issue ; du moins avant que tout s'accélère sur la fin. Pour la première fois, les scènes d'action donnent envie d'être revisionnées, et la tension se fait ressentir lorsqu'il le faut ; notamment lors d'une séquence d'escalade où l'on craint pour la vie de 007. Notre héros va même jusqu'à s'associer à des malfaiteurs, du jamais vu jusque-là ! Un bon cru, en espérant que la série ne retombe plus aussi bas que dans Moonraker.

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Il est toujours bon qu'on nous le rappelle : barboter en eaux hantées est mauvais pour la santé ! Pas mal réalisée mais inapte à bien utiliser ses idées horrifiques piochées un peu partout, l'oeuvre manque surtout de rendre sa sirène réellement envoûtante.

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Inspiration Indiana Jones pour un treizième James Bond porté par le regain d'intérêt du public pour le film d'aventure. S'y distinguent même certains éléments ayant dû inspirer Indiana Jones 2. Par-dessus cela, on retrouve un ton bien moins sérieux que dans l'épisode précédent ; les écarts de Moonraker ne sont souvent pas loin. L'exotisme porte certaines scènes dont on aurait envie de se moquer, sans pour autant miner une intrigue assez plate mais jalonnée d'actions improbables. Sur la fin, ce sont même des idées de réalisation décoiffantes qui viennent donner envie de pardonner les points faibles repérés tout au long du visionnage.

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Action, action, action, pour un film délaissant presque toute matière narrative et préférant citer des noms et éléments connus des aficionados de la série, sans chercher à rien développer. Mieux animée que Private Eyes, l'oeuvre se montre pourtant moins intéressante.

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Peut-être le film japonais le plus américain qu'il ait été donné de voir.

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Quentin Dupieux de retour à l'absurde, à l'excentrique, à l'illogique ; en reprenant un peu de son très réussi Réalité. N'espérez pas saisir tout ce qui entoure cette fascinante rencontre avec Dali, incarné par différents comédiens.

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Tous nos personnages préférés répondent présents, Jill Valentine en tête de liste. L'héroïne, longtemps laissée de côté en raison des scénarios des jeux, est traitée comme une star par les réalisateurs. Autour de cela, beaucoup d'action improbable pour très peu d'intrigue, qui de toute manière se révèle être ridicule. On ne perd pas de temps et le plaisir est maximal, même si le cadre et l'ambiance n'ont pas le temps d'être correctement posés.

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Vendu comme étant "le Seigneur des Anneaux Chinois", ce premier volet de trilogie n'a évidemment n'a rien à voir. Pour autant, l'oeuvre sait se rendre intéressante, elle immerge très correctement le spectateur dans son récit sans pour autant l'ennuyer. Sur presque 2h30, la place est davantage laissée à l'intrigue qu'aux combats ; une bonne chose, puisqu'ils ne se montrent pas terribles. Est mis au premier plan un antagoniste très réussi, en la présence d'un Roi cruel sous son apparence d'homme de valeur, et amouraché d'une superbe femme démon. Face à lui, renforçant le contexte "féodal" du film, des protagonistes naïfs et matrixés mettent un temps fou à discerner le mauvais fond de leur souverain. De nombreux personnages s'incorporent au récit, bien assez pour promettre une suite beaucoup plus épique, que le public ne devrait pas bouder après avoir été diverti par ce début de périple.

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Les déboires d'une autrice aux récits d'espionnage touchant un peu trop au réel, elle-même catapultée dans une affaire d'espionnage. Comme d'ordinaire, le réalisateur nous propose une oeuvre survitaminée et pleine de belles idées. De nombreux twists amusent - qu'ils soient prévisibles ou non - , l'action ne manque pas de plans marquants, et Sam Rockwell porte fermement l'ensemble. Certes les effets spéciaux peuvent décevoir, de même que certaines chorégraphies de combat, l'absence de violence sanglante, ou encore le jeu de Bryce Dallas Howard. Malgré cela, la bonne humeur ne s'estompe pas, le visionnage se montre très appréciable.

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Liam Neeson passe une mauvaise journée, il n'a encore rien vu puisque l'attend une spirale d'évènements alambiqués. Le cadre ferroviaire laisse craindre un sentiment de déjà vu côté tension ou scénario catastrophe, mais ce n'est pas le cas, on nous propose du polar bien tiré par les cheveux, ce que l'on attend du genre pour nous surprendre. Pas grave si cela s'accompagne de quelques incohérences et de cascades improbables.

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Deux soldats américains imprudents, pris dans la ligne de mire d'un tireur d'élite ennemi aussi fourbe que bien caché. Qui l'emportera ?

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Une jeune femme embauchée pour dorloter une poupée étrange. Serait-elle vivante, maudite, envoûtée par un esprit ? Les scénaristes ont la bonne idée de ne pas copier la concurrence.

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Walton Goggins, embauché par un petit salopard, très en colère contre le Père Noël. Malheureusement pour lui, ce dernier n'est pas le bonhomme pacifiste et jovial qu'on nous survend.

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Sorte d'introduction au personnage de John Clark, l'oeuvre ne manque pas d'ajouter à son attirail le principal défaut attendu d'un récit façon Tom Clancy : un certain manque de complexité. En ce qui concerne le reste, l'équipement est solidement empaqueté, monsieur Sollima est paré, c'est un saisissant film de commando qui se joue sous nos yeux.

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Cet Indiana Jones de chez Lidl peut très largement compter sur son ton léger, ses personnages attachants, et son rythme sans temps mort, pour se montrer appréciable. Et quelle surprise d'y retrouver Kyle MacLachlan en tant méchant. Toutefois, difficile de passer outre la laideur des effets spéciaux et l'absence totale d'efforts côté scénario, l'impression de suivre un bête passage de plateau en plateau peut donner le sentiment de perdre son temps face à une aventure peu crédible ; même si quelques moments se montrent amusants.

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Rien n'infirme ou ne confirme que ces femmes et ces enfants ne portaient pas d'AK-47, alors je vous le demande, où sont les bandes ? Où sont les bandes ?

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La fille du très charmant sociopathe Paul Kersey n'a pas le temps de se remettre de son traumatisme dû au premier film, que la voilà passant de vie à trépas. L'homme met en pause sa petite vie de couple à Los Angeles. La vengeance s'impose, méthodique, froide. Personne n'en réchappera.

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Ambiance Robocop 2 dans les rues d'un quartier contrôlé par un gang de jeunes punks sans pitié. Pour le charmant sociopathe Paul Kersey fraichement revenu à New York, fini de se cacher, c'est la vendetta. Il ne traque plus, il exécute ; place à la guérilla au grand jour, encouragée par une police impuissante face à la recrudescence du crime. Un troisième épisode grotesque mais jouissif, pur film d'action façon Cannon.

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Plus personne ne fait le poids, Paul Kersey se change pour de bon en ange exterminateur. Et contrairement à ce que le titre du film laisse croire, ce n'est pas au petit dealer du coin qu'il s'attaque, mais aux gros bonnets des cartels de drogue locaux ; avec les moyens adaptés. Maxi-action pour un minimum d'intrigue, sa fiancée est laissée de côté alors même qu'elle est censée enquêter sur le sujet. Si le précédent volet se voulait grotesquement réussi, celui-ci s'ancre dans un cadre un peu trop sérieux pour son propre bien, l'absurdité du scénario dénote trop.

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Pas de grabuge, ou c'est la porte. Et surtout, attention, ne cherchez jamais Dalton : on dit de lui qu'il aurait un jour tué un homme à mains nues en lui arrachant la gorge.