Oeuvres Cinématographiques 2025

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Oussama est-il là ? Non, peut-être pas. Ou peut-être que si. Dans le doute, allons voir ?

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Polar rural digne d'un roman "Reacher", difficile de bouder son plaisir.

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Lloyd Hopkins ? La lecture de ce nom pousse à se poser la question, et finalement, oui, il s'agit bien d'une adaptation de "Lune Sanglante", premier tome de la trilogie Hopkins de James Ellroy. Seul l'essentiel est gardé, le protagoniste est aussi peu développé que son quotidien, l'affaire policière intéresse sans être scotchante, mais les scénaristes brillent par moment à retranscrire l'essence du protagoniste : particulièrement lors du final, où la folie sociopathe de l'inspecteur explose à l'écran... tout comme dans le roman.

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Quatrième film du réalisateur... et pourtant, on peut le citer comme étant son premier long-métrage, la première oeuvre du Hou Hsiao-Hsien que l'on connait. Il n'est plus question d'un film de commande, l'artiste peut enfin s'exprimer. Il filme l'adolescence avec un sens du cadre hors du commun. Les décors semblent plus grands que les personnages, la caméra prend beaucoup de recul. Le peu d'échanges entre les jeunes acteurs n'aide pas le récit à se montrer captivant, mais la vie se déroule à l'écran, et c'est bien suffisant pour ne pas décrocher.

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Attentat islamiste dans une zone protégée en Arabie saoudite. Des familles, des employés d'une société de pétrole, sont la cible d'un nouveau Ben Laden. Au FBI de mener l'enquête... si les autorités locales veulent bien le laisser faire.

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L'entente semble bonne entre Aardman et Netflix, puisque ce nouveau Wallace et Gromit se place dans le haut du panier des longs-métrages sortis par le studio d'animation anglais. L'humour n'égale pas le meilleur de ce qu'ils ont fait, mais l'inspiration est présente, les références portent l'ensemble (surtout celle faite aux Gremlins), et l'antagoniste est une réussite. Un plaisir à visionner.

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Rescapés d'un crash, les personnages sont la cible de prédateurs ayant une faim de loup. Loin de toute civilisation, pour une fois, les capacités innées de Liam Neeson ne lui sont pas d'un grand secours : il n'est ni dans un thriller ni dans un film d'espionnage, il n'est que perdu dans le blizzard.

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John Travolta, preneur de son, témoin malgré lui d'une conspiration que personne ne souhaite voir émerger. Un polar passionnant à la mise en scène exceptionnelle, pour ne pas changer. Toutefois, le final laisse le spectateur et sa soif de justice sur sa faim...

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Piocher dans de vieilles images pour faire de son actrice fétiche l'héroïne d'un nouveau film. Un procédé renvoyant la romance au cinquième plan, loin derrière la volonté de montrer l'évolution du pays au fil des ans. La narration s'efface quelque peu, mais l'image reste sublime.

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S'en prendre à Clint, et espérer s'en tirer ? Une pendaison ratée, aucun pardon mérité.

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Mel Gibson pioche dans la pile des scénarios refusés, et choisit le pire d'entre tous pour se venger de l'industrie. Ayant payé sa place pour un tel navet, le spectateur se prend une balle perdue.

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Encéphalite ? Pas de problème, monsieur Williams a le remède miracle. Quelques tests s'imposent... mais vous en prendrez bien une dose ?

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Pour son premier film, le réalisateur nous propose un film de gangsters à l'histoire simple, correctement développée, sans glorification de la violence. Une réalisation au style prononcé, caméra mobile et focale courte écrasant les perspectives. Un petit drame réussi, tourné dans un cadre superbe. Tous les acteurs ne sont pas convaincants, mais leurs personnages restent bien écrits.

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Hou Hsiao-Hsien pose sa caméra et donne vie à des compositions de plus en plus hors du commun. Cependant, sa caméra s'éloigne trop loin, et il devient difficile pour le spectateur d'atteindre les personnages. La narration, elle aussi, a du mal à se frayer un chemin de cadre en cadre.

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Tel un leurre, le film détourne l'attention du spectateur venu chercher une critique d'un système politique et financier captieux et dupeur. Les maux sont projetés sur un grand méchant PDG, presque plus rien n'est à discuter, allez circulez. Malgré cela, difficile de décrocher, le contexte reste intéressant et la tension retombe rarement.

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Que faites vous ici, à lire cette liste senscritique ? Êtes-vous de la CIA ?

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Allez tout droit en prison, ne passez pas par la case départ, ne recevez pas 200€... mais juste un petit peu de baume au coeur.

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Benoît Blanc se penche sur la résolution d'un meurtre, au coeur d'un film cherchant à prendre à l'envers la façon dont est narrée une enquête. On nous désigne très rapidement les faits réels et un coupable, en se donnant pour but de nous faire douter de tout cela. Fil conducteur intéressant, mais loin d'être renversant. Malgré l'abondance de personnages, presque aucun n'est développé. Pour la plupart, c'est à peine s'ils existent sinon pour s'offusquer.

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Benoît Blanc de retour dans une suite narrée de façon opposée à celle de l'épisode précédent. Et le meurtre, et les circonstances, et l'identité du meurtrier, arrivent bien tard ; et durant ce temps, les personnages ont le temps d'exister. Cette fois-ci, la galerie de suspects a de la personnalité, ce qui est un gros point fort. Le ton se veut aussi beaucoup plus cartoon, et Edward Norton s'offre un rôle parodique particulièrement succulent. L'histoire racontée n'est pas forcément meilleure que celle du premier volet, mais l'ensemble intéresse beaucoup plus.

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La crise de la cinquantaine chez la femme japonaise, exposée sous la forme d'un drame familliale tragi-comique, derrière une histoire de secte et d'eau contaminée. L'humour se veut utilisé subtilement, l'oeuvre n'en perd jamais réellement son sérieux, et l'histoire racontée intéresse jusqu'au bout. Seulement... en étant homme, difficile de se sentir être du public visé.

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Que de mystère, que d'étrangeté, pour des révélations ni réellement glaçantes ni scotchantes. Pourtant, l'intérêt ne décroit pas en cours de visionnage.

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Caméra 1 ! Fondu caméra 1 ! Caméra 2 ! Fondu caméra 2 ! Qui est ce type ? Vite, allez le chercher ! Plus qu'un thriller efficace, le spectateur se retrouve devant un film de journalisme exalté. Depuis la salle de contrôle de l'émission, les personnages ne s'accordent aucune seconde de répit : 900 millions de téléspectateurs ont les yeux braqués sur eux.

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La digne suite de Resident Evil 6 : histoire aussi ridicule qu'alarmante, action magistralement improbable ! Rien n'a de sens. Nos héros n'ont plus à craindre la moindre horde de zombis... Sans une goutte de sueur froide, ils se jettent dans la mêlée. Mais étrangement, aucun des sidekicks adorateurs de la série Breaking Bad ne survit, le scénariste cherche peut-être à faire passer un message.

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Eastwood pris d'envie de se lancer dans le sport, sans génie dans sa réalisation, mais en soignant le déroulement. De quoi proposer une oeuvre convaincante ; cela pour sombrer dans le drame, aussi gratuit et brutal que le coup de poing final. 'Manque à tout cela un message, de la substance.

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Adrien Brody et Guy Pearce, solides fondations d'un projet à l'allure plate, superficielle, dénuée de réelles aspérités ; mais étudiée pour stimuler l'attention du spectateur. Pendant un temps, les scénaristes pensent nous exposer des problèmes endurés par les immigrés juifs, alors qu'ils se contentent de nous parler du patronat tel qu'on le connait depuis toujours, peu importe le pays ou l'origine de la personne embauchée. Si la durée de 3h30 se révèle être totalement surfaite, face à l'écran le temps ne semble pas particulièrement long.

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La TV devient folle ? C'est bon pour l'audimat !

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De la dystopie de chez Lidl, du battle royale si plein de facilités scénaristiques qu'il semble scénarisé par un enfant. Aucune ampleur, aucune gravité ni à l'image ni dans l'histoire narrée ; et c'est tiré d'un roman ?

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Un peu trop de "La Petite Sirène", on ne retrouverait pas une telle aventure dans les livres, mais l'histoire se montre juste assez présente pour poser un contexte vraisemblable. Le ton renvoie à l'univers adapté, la production est bonne, la VF se paie le luxe d'être proche de celle des jeux vidéo... ce format de long-métrage d'animation, confié à un bon studio, convient bien mieux qu'une série en prise de vue réelle écrite n'importe comment. Quelques autres propositions de ce genre ne seraient pas de refus.

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L'homme le plus classe du monde décide jouer avec une oeuvre d'art, mais aussi avec la dame venue le démasquer. Une romance digne de "Mission Impossible 2", mais tout ce qui gravite autour se montre convaincant ; en particulier les faux semblant, ainsi que les scènes de larcin.

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Daffy crétinisé dans un film d'animation somme toute insignifiant, pas inintéressant, mais bien trop explicatif et pas souvent hilarant. Quelques blagues sont gratuitement vulgaires, alors qu'à côté certaines références sont bien choisies ; difficile de conseiller ce film aux - de 7 ans. Heureusement, le duo de têtes d'affiche fonctionne comme attendu, Porky particulièrement. L'antagoniste est lui aussi une réussite. À côté de cela, l'acte final parvient à être rigolo... de quoi se mettre de bonne humeur, même sans trouver le visionnage exceptionnel.