Oeuvres Vidéoludiques 2024

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Une expérience vidéoludique aussi culte qu'inoubliable, forte d'un CD1 à l'aventure remplie d'étapes et d'imprévus, d'un CD 2 enchainant les situations épiques, et d'un CD3 aux airs d'assaut de la dernière chance. Belle surprise, tous les membres de l'équipe gagnent un minimum de substance ; pour certains en se penchant sur la partie annexe, à trouver soi-même durant l'exploration. Finalement, Cloud n'est pas aussi disjoncté qu'on le croit, d'autres protagonistes paraissent bien moins équilibrés dans la série. À côté de cela, les personnages cubiques ont du charme, le visuel impressionne encore aujourd'hui. Bien des éléments seraient à aborder, mais je me contenterai d'un : Squaresoft, merci !

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Gears of war revient sous l'égide d'un nouveau studio. Retour à l'ambiance industrielle et horrifique, arènes très bien conçues, décors aussi nombreux qu'artistiquement réussis... certaines choses se perdent, les contrôles manquent de poids et les actions de brutalité, mais la qualité de production est bien présente. Si les locustes font leur retour sous un prétexte ridicule, les fusillades qui en résultent valent largement celles d'autrefois.

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L'épisode le plus drôle de la série, mais également l'un des plus déprimants. Le studio étonne en proposant un système de combat tour par tour en béton armé, alors qu'il se montrait médiocre dans l'épisode précédent. Bien dommage que l'histoire manque d'enjeu et de situations désespérées ; pourtant durant 100h on ne cesse de se régaler... l'expérience se montre INFINITE.

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Virée solitaire mélancolique dans les rues détruites d'une ville d'Afrique de l'est. À la recherche de nos équipiers, c'est une poignée de niveaux "flashbacks" linéaires qui s'amorce entre nos escapades urbaines. L'atmosphère se veut différente des précédents jeux, tout en gardant le tout action lors des niveaux fermés. Côté gameplay, on nous retire la possibilité de brandir deux armes, on nous place aux commandes de personnages plus fragiles que le Major, tout en nous laissant plus de liberté dans la façon d'amorcer les fusillades. Tout cela enrobé d'un contexte intéressant, l'ensemble du jeu se passant après un évènement important survenu dans Halo 2.

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Le Major lancé dans l'ultime Bataille pour sauver la Terre et toute la galaxie. Si l'histoire se déroule à trop grande vitesse, elle n'en est pas moins passionnante, en continuité directe avec ce que narrait l'épisode 2. À côté de cela, pour la première fois, absolument tous les niveaux bénéficient d'un bon level design ; même exemplaire pour certains d'entre eux. Il est dommage de ne plus pouvoir porter deux needlers en même temps, choix s'étant imposé pour équilibrer les fusillades, mais les nouvelles armes et véhicules se manient avec plaisir. Halo 3 est probablement le jeu de tir console le plus épique auquel vous pourriez vous essayer.

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Bataille sur la planète Harvest, du moins avant que tout se mue en aventure spatiale guidée par la nécessité d'empêcher l'éveil d'une arme antique par les forces Covenants. Étonnamment, le studio parvient à proposer un excellent gameplay de gestion tactique pensé pour la manette. Et les missions ne se répètent pas, sont guidées par le scénario sans faire passer la trame principale pour un didacticiel camouflé. Plus d'une fois, les objectifs vont même jusqu'à évoluer en cours d'opération. Pour qui rêve d'un jeu de stratégie en temps réel et simple d'accès, Halo Wars s'impose comme un très bon cru.

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La série Call of Duty est passée par là et a changé durablement la façon de concevoir les jeux de tir, la campagne y renvoie drôlement. Malgré la trop grande impression de combattre au sein d'arènes créées pour le multijoueur et approximativement greffées à un déroulement narratif, ou encore le fait que les ennemis restent cloisonnés par des scripts à leur partie de l'arène, c'est encore un très bon épisode que propose Bungie. La direction artistique plus réaliste renouvelle l'identité visuelle, le ton sombre s'instaure efficacement, tous les ennemis même les petits grognards se montrent dangereux, et c'est aussi intéressant à suivre qu'à jouer.

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Le Major de retour, confié à un nouveau studio. Ambiance Metoid Prime, évènements intéressants lorgnant toujours du côté de l'aventure spatiale épique... seulement, dommage que la plupart des niveaux soient trop scolaires, donnant l'impression de pouvoir sortir de n'importe quel autre jeu de tir. Problèmes également concernant les nouveaux ennemis Prométhéens, tout bonnement inintéressants à affronter, et accompagnés de nouvelles armes trop semblables aux anciennes. S'il ne s'agit pas d'un mauvais jeu de tir, ce quatrième épisode peine à convaincre pleinement.

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Plus de liberté dans cette suite tant attendue. Trame principale surprenante au rythme soutenu ; pléthore de contenu annexe, qu'il s'agisse d'activités basiques, de quêtes scénarisées, ou de mini-jeux. Pour ce deuxième segment d'aventure, les concepteurs voient les choses en grand ! Cela au détriment de la crédibilité du monde du jeu, dont les régions se rapprochent plus de niveaux aux idées de design irréalistes leur étant propres, ce qui donne de l'intérêt à leur découverte mais n'aide pas à créer un tout cohérent. À déplorer également l'écoute de joueurs qui se plaignaient des phases scriptées de certains boss, en résulte de gros combats un peu moins épiques, moins évolutifs, que dans l'épisode précédent. Et l'essai est manqué au sujet des donjons, plus simplistes qu'on pouvait l'espérer, les concepteurs n'utilisant pas chaque personnage à disposition pour créer des puzzles demandant l'usage de plusieurs compétences de terrain. Mais tout cela mis de côté, si ce n'est le 100% pas du tout digeste ou l'impression de suivre un volet de transition, la production impressionne. Square nous propose un vrai bon j-rpg.

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Plus grand, plus fort, plus violent. Doom II reprend les bases parfaites du jeu précédent et nous transporte dans des niveaux plus complexes à compléter, plus intéressants à explorer ; tout en ajoutant un fusil à double canon jouissif à utiliser et de nouveaux ennemis. Par dessus cela, plus que jamais, l'univers passionne.

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Astrosphère horrifique et ambiance visuelle particulière pour ce Doom 64, de quoi lui donner une identité propre. Si ce nouvel opus se montre globalement convaincant, son level design manque un peu de trop de logique, tout repose souvent sur la pression d'un bouton débloquant un passage à l'autre bout du niveau, menant lui-même à un autre bouton ouvrant une voie 100 mètres plus loin, etc. Difficile de s'y retrouver par raisonnement. Et lorsque s'y ajoutent des énigmes demandant d'interagir avec le décor sans nous faire comprendre que la chose est possible... Au moins, le jeu tente de captiver le joueur autrement qu'en se reposant uniquement sur l'action. Et tant mieux, car cette dernière se montre plus répétitive que d'ordinaire, les monstres n'étant pas aussi bien placés que dans les épisodes précédent, et certains d'entre eux manquent même à l'appel ; mais qu'on n'y trompe pas, le fun reste présent, les armes ont du punch. 'Ne manque au combat qu'une animation de rechargement, son absence fait tache.

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Ambiance street et canettes de Monster® pour ce jeu de course urbaine au gameplay arcade satisfaisant. Les tracés des circuits sont bons, les différents types d'activités aussi, mais la trame principale n'a rien à raconter, et le monde ouvert est l'un des plus vides et inintéressants vus dans un jeu vidéo de ce type. S'il n'y avait pas ses camarades prêts à le harceler continuellement par téléphone, le joueur se demanderait ce qu'il fait là.

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Bien meilleur monde ouvert pour un jeu de véhicule routier drolatique de bonne facture, pourtant médiocre en tant que jeu de compétition automobile. Les tracés des courses sont moins bons que dans l'épisode précédent, mais les activités se renouvellent beaucoup, tout comme l'environnement de chaque région. Autour de cela, bien qu'elle ne mène nulle part, pour cette fois la trame scénaristique se montre intéressante. Il est surtout dommage que le système de progression basé sur de l'équipement très "hack'n'slash" ne convienne pas à un jeu de course, l'équilibrage s'en ressent.

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Un peu de casse-briques et de pachinko pour un jeu de puzzle captivant. Une fois lancé, impossible à lâcher.

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Nouvelle plongée dans l'univers impitoyable de Dark Souls... pour ce troisième volet pouvant déplaire aux aventuriers. Si les boss se montrent globalement convaincants, chaque nouveau décor prend des airs de portion de niveau linéaire, avec de rares embranchements signifiant le choix entre un niveau ou un autre, de longs couloirs se terminant sur d'inévitables culs-de-sac prenant la forme d'une ultime arène de combat. Le fait de pouvoir progresser comme on le souhaite, que ce soit par l'épée, la magie, ou l'arme de jet, reste toujours aussi appréciable ; mais la construction des lieux propose moins de passages cachés et de secrets, difficile de se sentir pleinement happé par ce périple. D'autant plus que l'histoire, cryptique comme à l'accoutumée, ne cherche pas à rendre plus intéressant un univers qui peine à captiver. Certains PNJ portent la proposition narrative en se montrant intrigants, mais cet aspect est bien mince, en plus de facilement s'éclipser chez le joueur ayant le malheur de manquer certaines actions. Et par-dessus cela, la progression RPG redevient aussi basique que dans un Demon's Souls, la répartition des points de compétences est décidée par l'habitué de la série dès le début de sa partie, la montée en puissance de son personnage se montre aussi peu surprenante que contrôlée. Pourquoi changer d'arme ou d'armure ? Pas besoin, la montée de niveau et les réflexes suffisent pour vaincre, la gestion de l'inventaire est superflue.

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Suite d'un épisode remettant les compteurs à zéro, ce nouveau volet avait tout à développer pour regagner l'intérêt du joueur. Malheureusement, si le contexte se montre intéressant, l'aventure de veut mal scénarisée. Un mal à (probablement) mettre sur le compte du budget plus que sur l'amateurisme des scénaristes, car l'absence de péripéties est remplacée par des objectifs purement "jeu vidéo", débloquer l'accès a des temples, ce genre de chose. Le trop plein de personnages est quant à lui bien géré, heureusement chaque chapitre nous impose une partie de l'équipe, on ne craint donc pas de manquer des dialogues. Et si le système de combat n'évolue pas et se montre toujours trop lent, on retrouve les fonctionnalités et arts perdues dans l'opus précédent, ainsi qu'un rééquilibrage bienvenu des ordres permettant d'augmenter nos stats. Par dessus cela, est à déplorer ces animations et cinématiques honteuses pour un jeu PlayStation 4, de mêmes que ces villes toujours découpées en plusieurs écrans, alors qu'à côté de cela le visuel ne se fait pas vilain.

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Était attendue une suite ambitieuse, au lieu de cela cet Hellblade 2 ne propose pas plus d'ampleur que l'épisode précédent. Au contraire, les phases de gameplay se montre même moins nombreuses. Pourtant, le voyage proposé est plus intéressant, le mystique mieux mieux en image, le récit plus ancré dans le réel et donc plus palpitant. S'ajoute à cela des combat d'un intérêt ludique discutable mais bluffant de réalisme, les animations et transitions de combat sont tout bonnement incroyable ; même si la répétition de certains artifices, notamment ce qui concerne le fait de passer d'un ennemi à un autre, évitent de (très) peu de tomber dans le ridicule. Dommage qu'au bout de cela nous attende un final aussi expéditif que raté. Après tant d'années de développement, c'aurait dû être évité.

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Était attendu du David Lynch, le joueur se voit servir du Grasshopper Manufacture. Trois segments de jeu, dont seul le troisieme trouve un semblant d'intérêt scénaristique.

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Dixième épisode de la série, Rêverie se révèle d'avantage comme étant un Crossbell 3 qu'un Cold Steel 5, ce qui n'est pas pour déplaire. La lenteur du système de combat, lui-même très peu retouché, est à déplorer ; mais les animations des cinématiques deviennent enfin acceptables, ce qui les rend enfin intéressantes à visionner. À coté de cela, rythme impeccable concernant la trame principale, une première dans la série. Histoire passionnante à suivre de bout en bout, encore une première dans la série. Les dialogues eux-mêmes se montrent bien plus qualitatifs que par le passé, et davantage teintés d'humour, en particulier dans l'une des trois branches scénaristiques proposé. Dommage qu'à côté de cela les donjons se montrent toujours peu intéressants ; mais peu importe, les concepteurs proposent enfin un vrai bon j-rpg.

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Vendu par beaucoup comme étant le meilleur épisode de la série, particulièrement face aux derniers jeux sortis, 's'y laisser prendre donne l'impression d'avoir eu foi aux paroles d'un petit frère de cinq ans. Si le ton est très humoristique, rien ne se révèle être tellement drôle, la faute à du dialogue bien trop bateau. Les partenaires eux-mêmes ont très peu de personnalité, et n'ont pas grande chose à dire. Les combat se révèle complets en termes de systèmes de jeu mais pourtant atrocements répétitifs, et le game design ne propose pas grand chose à côté d'eux. Les environnements conçus comme des scènes de théâtre ne sont faits que pour être traversés d'un bord à un autre sans rien renfermer de particulier, et seules certaines salles des derniers donjons proposent des défis ludiques satisfaisants... ce qui fait remonter la note, mais de peu. Cela, et la nouvelle bande-son faite de vrais instruments et de nouvelles pistes. Un plaisir à l'écoute.