OPERAS et OPERETTES

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Opéra constitué d’un prologue et trois actes attribué à Claudio Monteverdi et créé en 1642 à Venise sur un livret de Giovanni Francesco Busenello d’après Les Annales de Tacite.

Pur ti miro, Pur ti godo est tiré du Couronnement de Poppée. Il aurait probablement été composé par une équipe de compositeurs travaillant probablement sous la direction de Monteverdi.

Dans cette pièce, Néron et Poppée, le criminel et sa favorite, enfin parvenus à leurs fins, unis dans leur passion dévorante pour le pouvoir, chantent leur éclatante victoire : « Je te regarde, je te veux, je t’étreins, je t’enchaîne ; plus de souffrance, plus de mort, ô ma vie, ô mon trésor... ».

https://www.youtube.com/watch?v=dtxXMhAQHaw

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Lamento de Didon, reine de Carthage, apparait à l’acte III de l’opéra Dido and Æneas (Didon et Énée) du compositeur anglais Henry Purcell, sur un livret de Nahum Tate inspiré de l’Énéide du poète latin Virgile (Ier siècle avant J.-C.).

Inspirée de Vénus et Adonis de son maître John Blow, l’œuvre fut composée vers 1684 pour l’éducation des jeunes filles d’un collège de Chelsea. Le thème de cette tragédie en miniature est celui d’un conflit entre l’amour et le devoir

https://www.youtube.com/watch?v=1g8zks-k5do

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Le premier air Larghetto de Serse dans l’opéra Serse de Haendel (en trois actes) créé au King’s Theatre de Londres le 15 avril 1738 sur un livret adapté de Silvio Stampiglia commun à un autre opéra éponyme de Giovanni Bononcini.

Connu sous le nom de Largo, ce morceau de Haendel est devenu un célèbre morceau du répertoire lyrique baroque. *
Xerxès chante à travers cette merveilleuse mélodie son amour pour un platane.

https://www.youtube.com/watch?v=UWWR12_Ku7U

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Les Noces de figaor est un opéra buffa en quatre actes de Mozart inspiré de la comédie de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro (1781), sur un livret en italien de Lorenzo da Ponte (1749-1838). Il a été créé le 1er mai 1786 au Burgtheater de Vienne.

L'ouverture de cet opéra est un tourbillon de notes : https://www.youtube.com/watch?v=k1Eccyx_KSU

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Noces de Figaro : Acte II

https://www.youtube.com/watch?v=mDeFdGzthV0

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Acte IV des Noces de Figaro

https://www.youtube.com/watch?v=RPAXraaJG-o

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Célèbre air que l'on trouve au deuxième acte de La Flûte enchantée de Mozart. L’air d’entrée de la Reine de la nuit est un air de vengeance. L'ambitus vocal est de deux octaves et demande beaucoup de souplesse.

Création le 30 septembre 1791 au Theater auf der Wieden de Vienne.

https://www.youtube.com/watch?v=zkDBRbtJguE

On peut lire ici un résumé de cet opéra marqué par la symbolique maçonnique. Mozart a été franc maçon durant les sept dernières années de sa vie:
https://lescultivores.com/flute-enchantee/

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« Faites place au factotum » est le premier air chanté par Figaro lorsqu’il paraît sur scène. L’opéra, sur le livret de Cesare Sterbini (1784-1831) adapté de la célèbre pièce de Beaumarchais par Giuseppe Petrosellini (1727-1797), fut créé à Rome au Teatro Argentina, le 20 février 1816.

C'est l'un des airs les plus populaires de l'opéra bouffe du Barbier de Séville. Figaro, y détaille avec force pirouettes vocales son quotidien si chargé qu'il ne sait plus où donner de la tête. Un barbier au XVIIIe siècle était aussi chirurgien et, ici, homme à tout faire de Séville : perruques, rasages, saignée, billets doux…
Cet air est d'une grande complexité technique, il exige du baryton une agilité qui est plutôt réservée habituellement aux sopranos.

https://www.youtube.com/watch?v=JhLxK2xGqqo

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« Chaste déesse » est un air (ou cavatine) tiré de l’acte I de l’opéra Norma de Vincenzo Bellini (1831) sur un livret de Felice Romani d’après la tragédie d’Alexandre Soumet Norma ou l’Infanticide. Création en décembre 1831 à la Scala de Milan sous la direction du compositeur avec Giuditta Pasta dans le rôle-titre.

Un air d’un des opéras majeurs du XIXe siècle à jamais associé au timbre si émouvant de Maria Callas. D’autres grandes interprètes l’ont chanté : Ponselle, Caballé, Sutherland, Tebaldi, Scotto, Gheorghiu, Gruberová, Price, Gheorghiu, Netrebko… Un air qui, comme le disait Bellini, doit faire « pleurer, frissonner d’horreur et même mourir » !

Nous sommes en Gaule sous l’occupation romaine en l’an 50 av. J.-C. Mené par le druide Oroveso, le peuple gaulois se soulève contre son occupant. En parallèle, une intrigue amoureuse se joue entre Pollione (ténor), proconsul romain et Norma (soprano), grande prêtresse du temple druidique qui a eu, au prix de la rupture de ses vœux de chasteté, deux enfants de Pollione et est secrètement mariée à lui. Quand elle découvre que son amant est amoureux de son amie, la jeune prêtresse Adalgisa (soprano), Norma tente de le convaincre de renoncer à la jeune femme pour revenir à elle. Comme il refuse, elle avoue publiquement sa faute et est condamnée à mort. Pollione, lui aussi condamné pour avoir suivi Adalgisa dans le temple, monte sur le bûcher avec Norma.

Un rôle vocalement très exigeant car il réclame de son interprète une technique vocale de haut niveau tout en trouvant le ton juste pour que s’exprime le conflit triangulaire entre amour divin, amour humain et amour maternel.

Cet air d’invocation mystique à la lune où Norma tente d’émouvoir les Gaulois en les invitant à renoncer à leur soulèvement contre les Romains est une vraie prière pacifiste et à lui seul une leçon de belcanto, il exalte les émotions profondes du personnage. D’un ambitus très large et à l’origine composé un ton plus haut (Bellini dut le transposer un ton plus bas pour céder aux protestations de Giuditta Pasta, la première Norma), il exige de son interprète une longueur de souffle et une justesse absolue dans les vocalises qui atteignent par trois fois le contre-ut.

https://www.youtube.com/watch?v=s-TwMfgaDC8

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Cet air est un cri d’indépendance poussé en réaction à l’oppression du peuple juif en captivité à Babylone. Il fut créé en 1842 d’après un livret de Temistocle Solera. Paroles inspirées du psaume 137 Près des fleuves de Babylone (Super flumina Babylonis).

Nous sommes en 587 av. J.-C. Nabucco, roi de Babylone, est vainqueur des Hébreux. Zaccaria, leur grand-prêtre, menace de tuer Fenena, fille de Nabucco, s’il ne renonce pas à ses menaces ; Fenena aime Ismaël, neveu du roi de Jérusalem. Seule la foudre divine semble stopper Nabucco qui, en osant se proclamer l’égal de Dieux, tombe terrassé : l’esclave Abigaille, persuadée jusque-là d’être la fille légitime du roi, profite immédiatement de la situation pour lui ravir sa couronne, s’emparer du pouvoir et l’emprisonner. Éprise elle aussi d’Ismaël, Abigaille condamne Fenena au supplice. Depuis sa cellule, Nabucco prie le dieu des Juifs ; il sera finalement libéré par ses hommes et interviendra juste à temps pour empêcher l’irréparable, sauvant sa fille Fenena et libérant les Hébreux opprimés. Abigaille périt empoisonnée, non sans avoir imploré le pardon pour ses crimes et béni l’union d’Ismaël et Fenena.

Les Italiens se sont vite reconnus dans le chant de déploration des Hébreux emprisonnés par Nabuccodonosor. Immédiatement populaire, ce chœur allait bientôt devenir l’hymne officieux de la nation italienne libre et unie contre l’occupation autrichienne. Dans un pays qui dispose de nombreux théâtres, l’influence culturelle de cet opéra est unique dans l’histoire.

https://www.youtube.com/watch?v=KZxkc1UgQ4w

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Prosper Mérimée écrit Carmen en 1845, œuvre littéraire inscrite dans le milieu des Bohémiens, peuple affranchi des lois et conventions sociales, parfait contraire de l’univers haï de la monarchie de Juillet. Ce sont aussi les années où la France découvre l’Espagne, tout d’abord avec les campagnes napoléoniennes, mais aussi par le biais des voyages avec leurs récits colorés, danses andalouses, trésors d’art.
Mérimée, lui, connaît parfaitement l’Espagne : il se passionne pour Cervantès, la corrida, entreprend son premier voyage en 1830 et y retourne de nombreuses fois, à Madrid, en Catalogne.

L’œuvre de Bizet est un opéra-comique adapté de la nouvelle de Prosper Mérimée.

https://www.youtube.com/watch?v=IfxFACex070

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Air de l’acte I de La Traviata de Giuseppe Verdi, Libiamo, Ne' Lieti Calici porte un toast à la joie de vivre. La scène a lieu dans le salon d’un hôtel particulier parisien. Violetta Valéry, une cocotte y donne une fête pour ses amis et son amant en titre, le baron Douphol.

Création au théâtre La Fenice de Venise par Lodovico Graziani, le 6 mars 1853.

https://www.youtube.com/watch?v=afhAqMeeQJk

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Créée le 21 octobre 1858 dans sa première version en deux actes et quatre tableaux, Orphée aux enfers est considérée comme la première grande opérette française et ridiculise la Grèce antique, considérée comme le berceau de la culture classique. Après la guerre de 1870, une nouvelle version élargie décline le même sujet en quatre actes et douze tableaux. La première a lieu le 7 février 1874. Enfin, une troisième version (non éditée) rallonge encore l’ouvrage à quatre actes et vingt-deux tableaux.

Le Galop infernal (Can can) est un des sommets de cette œuvre musicale.
Cette musique est interprétée par les solistes (Pluton, Jupiter, Vénus, Eurydice) et le chœur, accompagnés par tout l’orchestre (en fosse) dont émergent de nombreuses percussions et la flûte piccolo qui caracole dans les aigus.

Ce Galop infernal sera détourné plus tard en french cancan, danse spectacle qui n’est pas l’invention d’Offenbach.

https://www.youtube.com/watch?v=f4btfaT6kl4

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Die Fledermaus (La Chauve-Souris) est une opérette viennoise de Johann Strauss II composée en 1874 et créée au Theater an der Wien de Vienne le 5 avril 1874.

So muß allein ich bleiben est le 4e air du 1er acte.

https://www.youtube.com/watch?v=ztbWPpbcfWU

Découvert grâce à Jaklin

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Ce duo pour soprano et contralto avec accompagnement de chœur était initialement intitulé Chant des Elfes et fut composé en 1864 par Offenbach pour un autre opéra fantastique, Les Fées du Rhin et créé au Hofoperntheater de Vienne, mais ne remporta aucun succès. Offenbach a repris une partie de la musique de son ancien opéra dans les Contes d’Hoffmann. Son livret s’inspire des histoires abracadabrantesques du célèbre écrivain romantique allemand E.T.A. Hoffmann. L’ouvrage, destiné à l’Opéra Comique, doit comporter des dialogues parlés ; en cas de reprises à Vienne ou ailleurs, Offenbach envisage déjà de leur substituer des récitatifs. Après quelques changements, l’œuvre est mise en répétition en septembre 1880 : son auteur ne la verra jamais représentée sur scène car il est emporté dans la nuit du 4 au 5 octobre 1880. Son opéra sera terminé par Ernest Guiraud.

A Munich, dans la taverne de Luther, le poète Hoffmann n’a décidément pas de chance : il est d’abord tombé raide amoureux de la belle Olympia, mais déchante vite quand il se rend compte qu’elle n’est pas une jeune fille, mais une poupée mécanique (à la voix superbe néanmoins) qu’il faut remonter de temps en temps.
Pressé de vivre une nouvelle aventure, Hoffman raconte sa rencontre avec Antonia, jeune femme atteinte de tuberculose dont l’état empire à chaque fois qu’elle chante. Mal conseillée par un charlatan de docteur, voilà qu’elle finit par mourir sur une dernière vocalise.
Au troisième acte, nous voici à Venise : Giuletta et Nicklausse arrivent en gondole sur le Grand Canal. Notre Hoffmann va succomber aux charmes de la courtisane qui tente de s’emparer de son reflet, donc de son âme, en échange d’un magnifique bijou. Pendant que Giuletta s’éloigne avec son nouvel amant, la barcarolle est reprise à la fin de l’acte dans une version pour chœur seul. En réalité, Olympia, Antonia et Giulietta n’étaient que les trois facettes du même personnage, la cantatrice Stella aimée par Hoffmann.

Barcarolle sur une mesure à 6/8 est jouée au moment où Giulietta accueille ses invités. Voici les paroles :

" Belle nuit, ô nuit d’amour
Souris à nos ivresses !
Nuit plus douce que le jour,
Ô belle nuit d’amour
Ô belle nuit d’amour
Souris à nos ivresses !
Souris à nos ivresses !
Nuit d’amour
Ô belle nuit d’amour !
Ah, Ah, Ah…"

https://www.youtube.com/watch?v=0u0M4CMq7uI

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Roméo et Juliette est un opéra en cinq actes de Charles Gounod, livret de Jules Barbier et Michel Carré d'après le drame homonyme de Shakespeare, créé à Paris au Théâtre-Lyrique le 27 avril 1867.

L'œuvre fait son entrée au répertoire de l'Opéra de Paris le 28 novembre 1888, dans une version remaniée avec ajout d'un ballet.

https://www.youtube.com/watch?v=EdLroJahanE

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Prélude à l’acte III scène I de l’opéra La Walkyrie, créé à Munich le 26 juin 1870 sous la direction de Franz Wullner. Dans ce deuxième volet du cycle de L’Anneau du Nibelung, Richard Wagner – à la fois librettiste et compositeur – met en scène les huit vierges guerrières immortelles ramenant les héros défunts au Walhalla.

Au cours d’une époustouflante chevauchée, les Walkyries, ces neuf vierges guerrières au service du dieu Wotan, viennent de livrer une implacable bataille et rapportent en poussant leur cri de ralliement « Hojotoho ! » les âmes des héros morts au Walhalla, la demeure des dieux. Un passage musical embrasé et qui demande une grande dextérité vocale.

https://www.youtube.com/watch?v=GtiAMQ_inwg

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"O mio babbino caro" ou en français "Ô mon papa chéri" est l’air le plus célèbre du Triptyque de Puccini, extrait de Gianni Schicchi (1918). Cette aria est chantée par Lauretta, elle y supplie son père de lui laisser épouser Rinuccio.

https://www.youtube.com/watch?v=uFLVKaFVGag

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Au début des années 1920, Lehár trouve dans l’exotisme extrême-oriental de la Turandot de son ami Puccini une source d’inspiration. Près de 25 ans après La Veuve joyeuse, il renoue enfin avec le succès avec Le Pays du sourire, opérette douce amère qui correspond parfaitement à l’atmosphère de 1929.

Cet air est un Tauberlied typique, c'est-à-dire un air tout spécialement composé pour mettre en valeur le timbre exceptionnel du ténor Richard Tauber. Il est vocalement très exigeant et n’a rien à envier aux plus grands airs d’opéra. En voici les paroles en français :

" Je t’ai donné mon cœur
Tu tiens en toi tout mon bonheur
Sans ton baiser il meurt
Car sans soleil meurent les fleurs
À toi mon beau chant d’amour
Et pour toi seul il fleurira toujours
Toi que j’adore, ô toi ma douceur
Redis-le-moi ; je t’ai donné mon cœur
Même en restant loin de toi
Ta présence reste en moi
Ton souffle parfumé m’enivre
Je n’ai qu’une raison de vivre
Toi, rien que toi
Je vois partout tes cheveux merveilleux
Ton regard plein de rêve et tes yeux lumineux
Et nul chant n’est pour moi aussi doux que ta voix
Je t’ai donné mon cœur
Tu tiens en toi tout mon bonheur
Sans ton baiser il meurt
Car sans soleil meurent les fleurs
À toi mon beau chant d’amour
Et pour toi seul il fleurira toujours
Toi que j’adore, ô toi ma douceur

Redis-le-moi ; je t’ai donné mon cœur.
https://www.youtube.com/watch?v=yCeKpGeEMNI

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Mélodie pour voix et piano composée par Francis Poulenc en octobre 1940 sur des paroles de Jean Anouilh (1910-1987), d’après une valse chantée tirée de la musique de scène de la pièce Léocadia. Elle est dédiée à la diva de l'opérette Yvonne Printemps qui en assura la création le 1er décembre 1940 et l’enregistra. Depuis les années 1940, les sopranos sont nombreuses à terminer un récital par cet hymne.

" Les chemins qui montent à la mer ont gardé de notre passage
Des fleurs effeuillées et l’écho, sous leurs arbres, de notre rire clair.
Hélas ! Les jours de bonheur radieux, de joies envolées,
Je vais sans en trouver trace dans mon cœur.
Chemins de mon amour, je vous cherche toujours,
Chemins perdus vous n’êtes plus et vos échos sont sourds.
Chemin du désespoir, chemin du souvenir, chemin du premier jour
Divin chemin d’amour.
Si je dois l’oublier un jour, la vie effaçant toutes choses
Je veux qu’en mon cœur un souvenir repose plus fort que notre amour
Le souvenir du chemin où tremblante et toute éperdue,
Un jour j’ai senti sur moi brûler tes mains.
Chemins de mon amour, je vous cherche toujours,
Chemins perdus vous n’êtes plus et vos échos sont sourds.
Chemin du désespoir, chemin du souvenir, chemin du premier jour
Divin chemin d’amour."

https://www.youtube.com/watch?v=HarvxxqPjjQ

Annotation :

O mio babbino caro (en français « Oh mon petit papa chéri ») est un air d’opéra pour soprano, extrait de Gianni Schicchi (1918) de Giacomo Puccini sur un livret de Giovacchino Forzano. Il s’agit de l’air le plus célèbre du Triptyque de Puccini.

https://www.youtube.com/watch?v=yVLM7Fgqb4M

Annotation :

Les Pêcheurs de perles est un opéra en trois actes de Georges Bizet sur un livret d'Eugène Cormon et Michel Carré, créé le 30 septembre 1863 au Théâtre-Lyrique. Il a été repris dans une nouvelle version après la mort du compositeur en 1893 à l’Opéra-Comique.

Situé sur l'île de Ceylan, le livret raconte comment le vœu d'amitié éternelle de deux hommes est menacé par leur amour pour la même femme, elle-même prise entre son amour pour le pêcheur Nadir et son vœu de prêtresse.

Je crois entendre encore est le 4e air de l'Acte I

https://www.youtube.com/watch?v=R_9DpVuTBKo

Annotation :

Prélude de l'opéra (action en trois actes) de Richard Wagner créé le 10 juin 1865.

Il s'agit de la mise en musique d'un poème que Wagner avait lui-même écrit d'après la légende médiévale celtique de Tristan et Iseut. Composée entre 1857 et 1859, l'œuvre est souvent considérée comme l'une des plus importantes du théâtre lyrique occidental.

Jessye Norman: https://www.youtube.com/watch?v=4n042id3FIM

https://www.youtube.com/watch?v=J-qoaioG2UA

Annotation :

Thaïs est un opéra en trois actes de Jules Massenet, livret de Louis Gallet, d'après le roman éponyme d'Anatole France.

Il a été créé à l'Opéra de Paris le 16 mars 1894 et donné pour la première fois en province au Grand Théâtre de Reims en janvier 1895.

https://www.youtube.com/watch?v=hTDeuWc8Iww

suggestion de Jaklin

Annotation :

Lucia di Lammermoor est un opera seria en deux parties et trois actes de Gaetano Donizetti, sur un livret en italien de Salvadore Cammarano, d'après le roman La Fiancée de Lammermoor de Walter Scott. Il a été créé le 26 septembre 1835 au teatro San Carlo de Naples.

https://www.youtube.com/watch?v=-MSsi-iysCA

Pretty Yende : https://www.youtube.com/watch?v=EpFt04QF4e8

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=j8pGLHKXlSM

Annotation :

Eugène Onéguine, op. 24, est un opéra (« scènes lyriques ») en trois actes et sept tableaux composé par Piotr Ilitch Tchaïkovski entre juin 1877 et janvier 1878, sur un livret russe de Constantin Chilovsky et du compositeur, inspiré d'Eugène Onéguine, roman en vers d'Alexandre Pouchkine. La première représentation eut lieu au Petit Théâtre du Collège impérial de musique (Théâtre Maly), à Moscou, le 29 mars 1879.

L'Arioso de Lenski fait partie du 1e tableau de l'Acte I.

https://www.youtube.com/watch?v=SxZEctqrDIU

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=-H--Z9UzQYE

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=Cd9EFJaURmI
Merci à Jaklin pour la découverte

Annotation :

Aria composée par le musicien allemand Gottfried Heinrich Stölzel dans son opéra Diomedes oder die triumphierende Unschuld (« Diomède, ou l'innocence triomphante »), représenté le 16 novembre 1718 à Bayreuth. Elle fut longtemps attribuée à Johann Sebastian Bach en raison de sa présence dans le Petit livre pour clavier d'Anna-Magdalena Bach (Clavier-Büchlein, 2e cahier, 1725), sous la désignation BWV 508.

https://www.youtube.com/watch?v=Z_odON2aZjQ