Osamu Tezuka: Le Dieu du manga

Annotation :

1973-1983
Tezuka nous livre une série de contes sur la nature humaine avec humour, mais non sans une certaine gravité à travers un personnage emblématique et culte: le médecin marron Black Jack. Le format court permet à Tezuka de bien structurer ses récits sans risquer parfois la répétition. Mais dans mon esprit, on me dit Tezuka, je pense Black Jack. CQFD.

Annotation :

1974-1984
Tezuka le maître, le dieu et son oeuvre la plus transcendante (bon, pas encore lu Phénix), mais La Vie de Bouddha.... ça fait méditer sur le talent de son auteur et sur son sujet et sur la vie, et le monde...

Annotation :

1970
Tezuka au sommet dans un récit astucieux, véritable terrain de jeu pour son auteur et quand c'est édité chez Kana, c'est encore plus beau!

Annotation :

1970
Du grand Tezuka. Bien que la narration nous perde dans une affaire politico-économico-wibbly-wobbly internationale, le mangaka nous sert avant tout une véritable réflexion sur la société tout en explorant un personnage plus complexe qu'il n'y paraît. Et graphiquement, il s'est tout simplement surpassé, particulièrement dans sa première partie. Un incontournable du "Dieu du manga".

Annotation :

1983-1985
Passé la frustration de le lire en lecture inversé (le salut nazi du mauvais bras, ça le fait moyen pour respecter l'oeuvre), Tezuka n'a pas son pareil pour livrer des récits profondément grave et bouleversant sans ne jamais mettre de côté une certaine légèreté et surtout un humanisme sans faille. Incontestablement un des chefs-d'œuvre du maître et un grand manga, tout simplement. D'ailleurs, je cherche encore pourquoi je ne mets pas 9!

Annotation :

1972-1973
Une œuvre extrêmement sombre et troublante sur l'après-guerre à travers l'histoire d'une famille déchirée. Le complément à L'histoire des 3 Adolf.

Annotation :

1952-1968
Avec Black Jack, le symbole de l'œuvre de Tezuka. Un emblème de mon enfance, forcément, une grosse madeleine. Lire Astro Boy, c'est un peu retrouver ce même sentiment qu'en lisant Mickey ou encore Tintin. Cette naïveté (moins indigeste que celle du Roi Léo) qui n'a que faire des invraisemblances pour livrer des petites histoires pleines d'aventures, contribuant à l'essor de la science-fiction. À lire, ne serait-ce que "Le robot le plus fort du monde" dans le 5e volume (de préférence, après avoir lu Pluto, l'adaptation de Urasawa)

Annotation :

1968-1970
Un recueil qui se veut sombre pour casser l'image lisse et enfantine de son auteur et du manga en général, à l'époque. Donc ça fait forcé, mais ça fonctionne très bien. La construction de ces contes est même plus élaborée que les longues séries de Tezuka dans lesquelles le mangaka a tendance à se perdre. Plus, excellent travail d'édition. [7.5]

Annotation :

1973-1974
L'ambiance surréaliste à tendance mythologique est séduisante. Rien que pour voir Tezuka évoquer la création artistique, ça vaut la peine, mais aisé de ne pas être conquis, heureusement, ça n'a pas été mon cas. Le mangaka parvient même à clôturer son histoire avec force.

Annotation :

1967-1968
Tezuka réussit où il échoue dans Avaler la Terre, tout en changeant son style graphique. En somme, du bon Tezuka.

Annotation :

1971-1975
Tezuka reprend les grandes histoires et nous les ressert à la sauce oiseaux. À la fois incroyablement original sans vraiment l'être, la réflexion sur l'humanité persiste. À noter, une conclusion réussie pour le coup.

Annotation :

1970 et 1981
Qui dit Recueil dit inégalité. Des histoires laborieuses se mêlent à des histoires ingénieuses. Une lecture en demi-teinte donc, parfois charmante, parfois frustrante, voire agaçante. Tezuka adopte un trait proche de son Debout l'humanité, proche du dessin de presse rapide collant au fond: une satire de la société japonaise contemporaine quant aux mœurs, le plus souvent à travers le personnage d'un salary man basique et célibataire. Terrain de jeu habituel d'expérimentations narratives, mais sans réel ambition ou audace, la lecture ne marque guère, malgré un cynisme parfois bien prononcé.

Annotation :

1967-1968
Ça commencer bien. Ça devient de plus en plus sombre, et c'est bien, mais cette noirceur n'est pas au goût de l'auteur qui offre une des conclusions les plus pourries qu'il m'ait été offert de voir. Cependant, sans Dororo, y aurait-il eu Berserk? Tout fan du manga de Miura se doit de lire Dororo, c'est la base.

Annotation :

1968-1969
Encore une fois, Tezuka bacle sa conclusion, celle d'une récit inégale toujours sauvée par son originalité graphique et des idées incroyablement brillantes (le peau!!), mais quand on regarde l'ensemble, ça ne se tient guère.

Annotation :

1978
Le souci avec Tezuka, c'est qu'il ne cherche pas à donner de la profondeur "psychologique" à ses personnages, or il est parfois nécessaire de s'y essayer, surtout quand on veut donner de l'ampleur à ce méchant, qui au final, frôle le grotesque, comme beaucoup d'autres choses d'ailleurs au sein de l'histoire. Reste le grand point fort de ce titre: le graphisme, et comme toujours quelques petites trouvailles dans le récit.

Annotation :

1966-69
Il y a le maître japonais qui s'inspire magistralement de MacBeth (Kurosawa et son Throne of Blood) et celui qui le fait avec moins de maestria, et Tezuka est ce dernier. Il recourt à un de ses personnages fétiche, Rock, et livre un conte sur la métamorphose pour mieux parler de la nature humaine. Mais le cul entre deux chaises, et pas au top graphiquement, Vampires se révèle une œuvre bien mineure, bien que Tezuka s'y met lui-même en scène.

Annotation :

1959
Premier réflexe: ce demander ce qu'Hirosha Hirata aurait fait avec cette épisode. Passé cela, Tezuka offre une œuvre on ne peut plus ancrée dans l'histoire du Japon et ce, alors qu'il affine encore son style graphique. Ça se lit tout seul, et vite. Pourtant, je ne peux m'empêcher d'être sévère et de trouver l'ensemble fade, sans relief.

Annotation :

1976-1978
Tezuka veut jouer dans la cour du gekiga et y va à fond sur la sexualité débridé, mais hélas, se plante: un rythme aussi intense qu'un EEG plat, aucun tension. Le tout est sauvé par quelques bonnes idées dont le maître a le savoir et son coup de crayon efficace.

Annotation :

1950-1954
Trop trop naïf et enfantin.

Annotation :

1949
Autant l'œuvre pouvait être révolutionnaire à l'époque, elle peine à traverser le temps, même si le questionnement sur la technologie reste actuel. Disons que ce manga au sens premier du terme est une étape pour Tezuka et pour le médium, une étape d'apprentissage. Mention aux multiples références à Disney... qui lui prendra plus tard Le Roi Léo!

Annotation :

1969-1970
Tezuka est le Dieu du manga, mais il se permet parfois ce genre de chose sans grand intérêt, comme pour purifier ses grandes oeuvres. Ça part pourtant d'une idée brillante, qui se transforme surtout en prétexte... Répétitif, les relations entre les personnages est encore une fois à la trappe pour livrer des mini-contes à la Black Jack, mais avec un personnage central sans charisme ou disons inexploité. Et ça vaut pour les deux personnages, d'ailleurs!

Annotation :

1948

Annotation :

1956-1989

Le seul qu'il me reste pour lequel j'ai de grosses attentes, avec potentiel top 3.

Annotation :

1964-1967

Annotation :

1970-1971

Annotation :

1978

Annotation :

1979

Annotation :

1981-1985

Annotation :

1987-1989