Oscar du meilleur film

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1re cérémonie des Oscars du cinéma (1927-28)

Charles 'Buddy' Rodgers et Richard Arlen crèvent l'écran, tant pour leurs belles gueules que pour leur relation d'amitié poignante. Les scènes de combats, aussi bien aériens que sur terre, sont grandioses. Quand à celle du travelling dans le bistro Parisien, elle est tout simplement mémorable. Clara Bow est quant à elle particulièrement touchante dans cette femme courageuse qui courre après un amour qui semble désespéré. C'est finalement le duel aérien final qui viendra souligner de l'absurdité des Guerres où des hommes s'entre-tuent aveuglément et qui devait être connu à l'époque comme le seul et dernier conflit mondial.

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2e cérémonie des Oscars du cinéma (1928-29)

Quand bien même ce film a une place de choix dans cette liste en qualité de premier film parlant de l'histoire à avoir obtenu cette précieuse récompense il n'en demeure pas moins truffé de problèmes techniques de taille : L'audio parfois parasité par les bruits de fond, les changements de caméra curieux, les longs silence sur certaines scènes, des cartons de transition poussiéreux n'ayant pourtant plus leurs place dans cette nouvelle ère du cinéma. Au delà de ces problématiques, c'est une histoire de deux sœurs à la recherche de gloire dans un New York artistique en ébullition sur fond de romance assez plate. Pas grand grand chose à retenir donc, ci ce n'est la qualité "historique" du film et quelques échanges et plan drôles.

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3e cérémonie des Oscars du cinéma (1929-30)

L'histoire de la Guerre éternelle parfaitement illustrée par cette scène où un groupe de soldat discute de l'absurdité de ce conflit qui ne les concerne pas. D'une Guerre Européenne qui a débuté pour des prétextes qui les dépassent. Entre ces discutions et ces quelques moments de calme le conflit montre l'étendu de son carnage des nuits oppressantes aux pilonnages incessants, à la folie et au désespoir qui tourmente les soldats`, à la mort qui vient s'emparer progressivement de ces camarade classe. On notera déjà l'audace de souligner ce conflit à travers l'armée Allemande. On regrettera peut être certains jeu d'acteur peu crédible.

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4e cérémonie des Oscars du cinéma (1930-31)

L'histoire des Etats-Unis d'Amériques. Les différentes ellipses sont intéressantes montrant l'évolution impressionnante du pays en quelques décennies. Les personnages changent avec leur temps, leurs mentalités aussi. Il n'empêche que la figure du chevalier blanc pourfendeur des injustices ne prend pas. Elle était probablement pertinente il y a bientôt 100 ans. Seulement la gloire à l'Homme blanc chrétien ne parlera plus à grand monde aujourd'hui. Particulièrement quand il rigole avec condescendance des natifs-américain, afro-américains, femmes ou bègues.

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5e cérémonie des Oscars du cinéma (1931-32)

Un microcosme qui représente toutes les couches de la société : Du voleur au grand cœur au patron sans scrupule ; de la diva confronté à la perte de célébrité à la secrétaire soumise à un patron libidineux ; du jovial petit comptable au taiseux docteur. Ils se retrouvent tous ici le temps d'un séjour dans cet hôtel qui semble intemporel. Un jolie petite fable sans grande profondeur mais divertissante.

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6e cérémonie des Oscars du cinéma (1932-33)

La vie d'une famille bourgeoise Anglaise à l'aube du XXème siècle. Confrontés aux évènements majeurs historique des premières décennies du nouveau siècle, ses membres semblent vouloir nous prévenir d'un avenir de décadence où les serviteurs s'émancipent de leur patron, où les artistes prennent de plus en plus de place, où les églises se désertent au profit des rassemblements politiques ; où les titres de journaux nous annoncent la présence d'orgies. Une panique de droite sans grands éclats par ses jeux d'acteurs médiocres. La mise en scène reste convaincante et quelques effets originaux font leurs apparitions (jeu de miroir, incrustations en fond d'image).

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7e cérémonie des Oscars du cinéma (1934)

Résolument moderne, le film place une romance pleine de scènes mémorables et d'échanges savoureux au cœur d'une fuite forte en rebondissements et pleine d'humour. Un duo formidable entre une femme au fort caractère et indépendante face à un homme charmeur et astucieux. On en vient à oublier que cette magnifique histoire prend place avant les terribles évènement du XXIème siècle. Faites vous aussi tomber le mur de Jéricho !

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8e cérémonie des Oscars du cinéma (1935)

La révolte d'Hommes enfermés en mer sur un navire au capitaine tyrannique. On regrettera certainement nos indigènes au look hollywoodien et quelques scènes de combats peu convaincantes mais pour le reste c'est très bon. Le spectateur se sent piégé dans ce bateau et à la merci de cet immense océan au dehors et de ce petit homme détestable à l'intérieur.

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9e cérémonie des Oscars du cinéma (1936)

Pendant trois heures nous suivons des personnages manipulateurs et superficiels. Les mésaventure du "Grand" ziegfield indiffèrent. Un homme qui prétend être ruiné toutes les 30 minutes mais qui semble pourtant vivre dans une curieuse opulence (merci papa). On appréciera cependant la drôle de complicité avec son meilleur ennemi : Billings. Quand aux moment de spectacle, ils sont effectivement resplendissant. Encore faut-il avoir la fibre sensible aux shows de Boradway.

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10e cérémonie des Oscars du cinéma (1937)

C'est avant tout l'affaire Dreyfus qui est mise en avant. Un bon rappel historique, particulièrement en prenant conscience que ce film a été récompensée à la veille d'une nouvelle guerre mondiale. On regrettera tout de même des acteurs aux jeux trop théâtraux et une présence forcée de la langue de Shakespear dans les moindres détails.

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11e cérémonie des Oscars du cinéma (1938)

Bien que le film propose une certaine modernité sur le technique avec quelque plans intéressants et un discours anticapitaliste relativement nouveau pour l'époque j'ai trouvé cette fable longue voir parfois ennuyeuse. Les personnages sont caricaturaux au possible et trop souvent absurdes dans leurs propos : Notamment lorsque que le grand-père nous dis que les impôts ne servent à rien. Toute personnes se prétendant pour la liberté est, en toute logique, en faveur de la répartition des richesses via l'impôt. Heureusement l'humour fait souvent mouche et apporte de la légèreté à toute l'histoire.

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12e cérémonie des Oscars du cinéma (1939)

Premier film en technicolor certes mais quel ennui ! 4h00 à accompagner une héroïne détestable qui semble pourtant grandir avec la guerre mais retourne vite à sa vie de princesse Disney des temps modernes : Egocentrique, arriviste et chouineuse et dont l'actrice se paie le privilège d'être profondément médiocre. Heureusement que Clark Gabble vient donner un peu de prestance au film (malgré un caractère tout aussi détestable) et que les conséquences de la guerre de Sécession donne un peu de substance au récit. Récit sans aucune nuance et prenant terriblement parti.

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13e cérémonie des Oscars du cinéma (1940)

J'ai trouvé la première partie particulièrement ennuyeuse avec une Joan Fontaine omniprésente qui tantôt surjoue, tantôt ne joue pas du tout. Toujours désespérément candide et faible. Arrive la deuxième partie qui renforce le caractère de cette dernière et surtout dévoile l'intrigue quant à la disparition de Rebecca. Un dénouement qui explique beaucoup quant aux comportements des différents protagonistes, notamment celui de Maxim.

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14e cérémonie des Oscars du cinéma (1941)

Il y a des choses intéressantes dans ce film. La photographie est séduisante et les jeux d'acteurs convainquant, particulièrement ceux du petit Roddy McDowall, Huw, qui est devenu par la suite un visage familier du cinéma et de la télévision. Seulement je ne peux pas croire en ces ouvriers qui descendent aux mines en chantants pour retrouver le soir avec bonne humeur leurs charmantes maisons.

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15e cérémonie des Oscars du cinéma (1942)

Les premières scènes m'ont fait craindre une redite de Cavalcade (Oscarisé en 1934) : Il n'en est rien. Ici on retrouve le flegme britannique tel qu'il a été souvent décrit : Des hommes qui blaguent au pub face aux menaces Allemandes ; Des familles qui prennent le thé tranquillement pendant les bombardements ; Des citoyens qui semblent s'accommoder avec sourire des bombardement. Mais, entre entre deux échanges à l'humour savoureux la tension revient avec la présence du soldat Allemand ou la mort qui rode. Par dessus tout, c'est Madame Miniver, incarné par l'excellente Greer Garson qui donne une image de la femme plein de bravoure en temps de guerre. De très nombreuses scènes culte jalonnent le film : Le discours initial socialiste du fils, le concours de la rose ; le départ pour Dunkerque mais si il ne doit en rester qu'une c'est bien e sermon du prêtre, sur la dernière scène, percutant et intemporel.

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16e cérémonie des Oscars du cinéma (1943)

Formidable histoire d'amour au milieu du carrefour des nations à Casablanca en plein Guerre Mondiale. Le film de Curtiz évite de verser dans le manichéisme et propose des personnages profonds. La France est bien mise à l'honneur avec ses référence, ce Français parlé impeccable et cette scène de Marseillaise qui ne manquera pas d'émouvoir bon nombre de baguettes.

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17e cérémonie des Oscars du cinéma (1944)

L'histoire de générations qui se croisent au sein du clergé avec ces deux prêtres et plus globalement de la société avec cet adorable couple Franck McHugh/Jean Heather face à un père récalcitrant. Beaucoup de très jolies mélodies liées à la voix unique de Bing Crosby pour une petite histoire qui donne le sourire grace à sa fin émouvante. Un brin de légèreté qui survole les événement terrible en cours en les intégrant néanmoins au récit.

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18e cérémonie des Oscars du cinéma (1945)

Les ravages de l'alcoolisme. Un alcoolisme qui consume tout : La carrière, l'amour-propre, l'Amour. Un homme qui se bat contre ses démons. Une descente infernale le temps d'un weekend. Visuellement très intéressant avec ses gros plans et sa mise en scène brillante sur certain aspect. Ray Milland est particulièrement crédible dans ce role de dépendant.

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19e cérémonie des Oscars du cinéma (1946)

Le sujet de retour de la 2ème Guerre Mondiale pour les soldats Américains est très bien amené. Au delà d'une curieuse nostalgie qui se dégage de ses images d'une Amérique que je n'ai jamais connu c'est le parcours de ces 3 hommes, différents dans leurs origines mais liés par ce traumatisme, qui est captivant. Trois hommes qui semblent se soigner grace à l'amour.

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20e cérémonie des Oscars du cinéma (1947)

Au delà d'un dénonciation l'antisémitisme dans la société Américaine c'est surtout une critique du sectarisme et des majorités silencieuses dont le film fait la critique. La ville de New York est joliment mise en scène et le duo Gregory Peck/Dorothy McGuire est beau et particulièrement charismatique.

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21e cérémonie des Oscars du cinéma (1948)

Une adaptation théâtrale stricte. Décors pauvres et visuellement factices, omniprésence d'une caméra unique et fixe ; Récitations grandiloquente ; Mise en scène chorégraphiée : Quel intérêt ? Heureusement certaines scènes sont marquantes, notamment la représentation spectrale du père ainsi que la confrontation avec la mère assez percutante.

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22e cérémonie des Oscars du cinéma (1949)

Le sujet de la corruption politique est très intéressant, surtout dans ces années. Seulement le basculement de notre protagoniste est bien trop rapide, sans nuance. On passe d'un bon samaritain à un énième individu égocentrique qui dévie de ses missions. La place de la femme, même si elle est nuancée par l'importance de la secrétaire, est aussi agaçante ("va me chercher à boire femme"). Globalement les acteurs peinent à insufler de la profondeur à leur personnage. Le métrage mérite tout de même le coup d’œil pour sa mise en scène sur certain plan.

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23e cérémonie des Oscars du cinéma (1950)

Un film qui porte bien son nom "All about Eve". Car c'est d'elle qui s'agit tout du long du film. Cette jeune femme aux traits naïfs, candide mais qui cache une intelligence et un machiavélisme impressionnant.

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24e cérémonie des Oscars du cinéma (1951)

Un casting incroyable dans un Paris que je n'avais encore jamais vu aussi criant de vérité pour le cinéma de cette époque. Entre ces Français qui s'expriment dans la langue de Molière, ses intérieurs et rues richement décorées et pleines de détails d'époque le tout amené en couleur : On aurait parfois l'impression de retrouver la capitale d'hier. Le casting n'est pas en reste avec l'émotion contagieuse de Gene Kelly (Jerry Mulligan) et sa maitrise des claquettes, l'attachante Leslie Caron (Lise Bouvier) et ses mouvements de danse gracieux accompagnés de ce sourire irrésistible, le fantasque Oscar Levant (Adam Cook) et sa frénésie au piano. On ne peut que succomber à cette histoire riche en couleurs, au sens propre comme figuré et ses musiques et chansons entêtantes.

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25e cérémonie des Oscars du cinéma (1952)

Un bel hommage au cirque Américain. Une prouesse quant au nombre de figurants et artistes à l'écran. Tout comme la mise en place impressionnante de ce spectacle itinérant. La technicolor vient donner une véritable âme au film. On regrettera cependant une caméra qui s'attarde pendant de trop longues séquences sur les prestations des artistes au détriment de l'histoire qui elle peine à convaincre. Les têtes s’affichent surjoue et c'est bien dommage.

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26e cérémonie des Oscars du cinéma (1953)

Un film qui traite de l'armée sous un angle original, celui de l'entrainement et de l'attente en temps de guerre. Portrait de plusieurs hommes souvent guidés par l'Amour. N'ayant pas lu le pitch avant je n'ai pas réalisé que cette conclusion se profilait pour un effet percutant. Découverte d'un excellent Frank Sinatra face caméra.

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27e cérémonie des Oscars du cinéma (1954)

La prestation de Brando est solide, tout comme cette histoire de pègre qui a main mise sur le port. Seulement, je me suis un eu ennuyé. Est-ce à cause d'un rythme trop lent, d'un casting convainquant mais pas transcendant ?

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28e cérémonie des Oscars du cinéma (1955)

Intéressant de voir ce qu'un homme célibataire de 34 ans, comme moi actuellement, est perçu par la société Américaine des années 50 : Entre moqueries, pressions familiales et dépression latente on ne peux qu'apprécier notre époque sur ce sujet. Seulement notre héro est fort (Marty) et se bat malgré d'innombrables déconvenues. C'est aussi l'histoire d'un belle rencontre, attendrissante où Betsy Blair (Clara) est radieuse et touchante. La scène finale est particulièrement réussie.

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29e cérémonie des Oscars du cinéma (1956)

Un très beau voyage autour du monde qui a du ravir de nombreux spectateurs il y a plus de 60 ans. Seulement, quand bien même l'humour est présent, quand bien même il y a un certain travail sur les cultures occidentales visitées (coucou Fernandel !) et que la mise en scène reste aujourd'hui impressionnantes : On ne peut que s'ennuyer sur ces très longues séquences d'exposition, nous présentant avec un trop fort appui (et beaucoup de raccourcis) les pays visités. Le film aurait certainement mérité d'être amputé d'un tiers pour maintenir le spectateur moderne en alerte.

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30e cérémonie des Oscars du cinéma (1957)

Une histoire assez originale puisqu'on suit un commandant et son unité alors qu'il sont prisonniers de guerre. Le commandant Shear, incarné par le très juste William Holden, va devoir se battre pour ses droits et ceux de ses hommes. Jusqu'à suivre les initiatives directes de son geôlier mais de son plein grès. Parallèlement à cet arc se trouvent les soldats US plutôt classiques qui se penchent sur une mission de sabotage. Un film intéressant, riche en répliques et séquences marquantes mais qui s'étale trop sur la longueur.