Oscilloscope studio

Annotation :

totalement unique, fauché et pourtant riche en ambiance mentale, esthétique loufoque - les rares dialogues sont dignes des meilleurs films indés des 80's - et c'est un véritable manifeste de poésie ciné punk

Annotation :

Un film sur l'envers du décor du monde du cinéma avec cette compétition pas forcément malsaine entre les deux amies puisqu'il n'y a rien d'explicite, mais c'est là toute la force du film parce que tout passe par les jeux de regards, les sous-entendus et les comportements des personnages parfaitement incarnés par Caitlin FitzGerald et Mackenzie Davis toutes deux très convaincantes surtout cette dernière. Les deux portent vraiment le film, car sinon, l'histoire est très simple et longue à se mettre en place jusqu'au climax qui est intense et me laisse après le visionnage une impression étrange et non définit

Annotation :

The Love Witch, une œuvre purement esthétique, qui en fait sans conteste la première qualité apparente. On baigne réellement dans une atmosphère sixties via des sublimes décors victoriens et des costumes d’époques. Mais Anna Biller ne s’arrête pas là et pousse son vice encore plus loin en tournant en pellicule 35mm et en ressuscitant la technologie du Technicolor. Un travail hors norme dont le rendu est absolument bluffant.

Avec The Love Witch, Anna Biller rend un hommage brillant à tout un pan de l’histoire du cinéma, aussi bien dans l’intrigue et la narration que dans la composition des plans. La nostalgie d’une époque de la cinéphilie est ressuscitée avec brio, agrémentée de références nombreuses. Les plus flagrants étant Pas de printemps pour Marnie d’Alfred Hitchcock pour la narration et Le Venin de la Peur de Lucio Fulci pour les décors et les costumes. De ces films, Anna Biller en ingurgite l’essence, les digèrent pour se les approprier et servir son propos. Tous les codes sont repris afin de servir le message de l’autrice dont le fond est profondément féministe

Annotation :

We Need to Talk About Kevin nous installe dans cette histoire et on ne peut en ressortir indifférent. Le casting est à couper le souffle: je citerais notamment Tilda Swinton et Ezra Miller, tous deux absolument incroyables.
Ramsay arrive de façon très pertinente à nous faire réfléchir sur cette relation, à nous faire passer des émotions sans nous sortir les grandes scènes de morts et de personnages éplorés. Les souvenirs d'Eva, son comportement en lui-même, ainsi que la mise en scène, suffisent amplement à nous guider du début à la fin. We Need to Talk About Kevin fait définitivement partie de ces films qui doivent être vus au moins une fois.

Annotation :

Evan Glodell, met en place un scénario qui pourrait être chiant (et déjà-vu) et le traite avec toutes les caractéristiques du cinéma post-apocalyptique. En plus d'être du grand cinéma, c'est également un film qui parle du cinéma de manière autobiographique. La première partie symbolisant la construction de la caméra avec son pote (le lance-flamme), la recherche d'un sujet (la rupture), puis enfin la prise en main d'evan glodell sur le film, (ses fantasmes/réalisation, Woodrow devient le nombril du film comme Evan du projet) pour aboutir à un objet (la voiture/film). La vraie réussite est d'avoir réussie à insuffler autant de sens avec si peu de moyen.

Annotation :

Créatif, simple, cohérent, frais et maîtrisé. Pour un film petit budget en quasi huit clos et s'attelant aux sujets épineux du voyage dans le temps, des mondes parallèles mais aussi de la nature humaine et ses bas instincts . si vous aimez les mind fuck et souhaitez quelque chose de neuf.