P. Boutang : Influences majeures

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Boutang a d'abord été un lecteur de poésie, et de Rimbaud. Il y reviendra toute sa vie.
Il écrira des ouvrages sur Maurice Scève, Karin Pozzi, les poèmes de William Blake, et La Fontaine, et un Art Poétique où il traduit des poèmes de nombreux auteurs.

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Comme beaucoup d'élèves, il est marqué dans son adolescence par Spinoza, avant d'être corrigé par la lecture de Saint Thomas d'Aquin

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Il me semble que Gabriel Marcel et Jean Wahl sont ceux qui l'ont formé en philosophie, Gabriel Marcel par ses soirées de discussion, Jean Wahl était son professeur à la Sorbonne quand il y étudiait en parallèle de l'école normale. Jankélévitch était son professeur en prépa, mais il a eu moins d'importance sur ses idées.

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Le livre qui l'a le plus marqué quand il a lu Platon au moment ou il préparait l'agrégation. Il disait s'ennuyer en la préparant de ne pas pouvoir tout relier à ce livre.

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Utilise la conception de l'être comme mixte de ce livre, concept central de sa philosophie. Sa théorie du pouvoir dérive de cette conception, sa concept de la vie comme mixte est annoncé au résumé de son cahier neuf. (Il cite également énormément le Parménide)

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"Saint Thomas, un auteur assez négligé, il n'est pas passé de journée, je crois, sans que je le lusse un peu". Du traité des Lois, il dit qu'il n'y a pas un mot qu'il ne ferait sien. Il dit dans un entretien "Aristote a eu raison contre tout le monde".

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Se revendique de la Satyre Ménipée, et du parti des politiques en général dans la guerre civile contre les protestants (ni de la ligue catholigue ni contre). Il décrit sa position dans la guerre d'Algérie par analogie avec ce parti des politiques.

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Le livre central de la littérature française à ses yeux, ont devrait l'apprendre par coeur à l'école, dit-il. Son livre central en politique est son La Fontaine Politique.

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"la philosophie de Vico est l'une des rares dans l'âge moderne qui soient tout à fait compatibles avec la pensée chrétienne"

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Bossuet en général.

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De Maistre en général.

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Martin Buber en général. Il assure que Buber lui a appris à lire la Bible mieux que les prêtres, comme il préfère le commentaire de Rachi à la Bible de Jérusalem. Surtout, c'est par Buber qu'il sort de l'antisémitisme d'Etat pour devenir philosémite, au point de lutter pour rejudaïser ses premiers élèves au Lycée Turgot, juifs sécularisés.

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Le livre qui, selon lui, est le plus grand héritage de Maurras. Il est évident que Maurras l'a influencé plus que quiconque (il faudrait plutôt dire éduqué). Il prétend dans une conférence qu'on peut construire une théorie politique très correcte seulement avec Maurras et Saint Thomas d'Aquin.

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Analyse à laquelle il se réfère pour expliquer l'antihumanisme de Hegel, pris dans toutes ses conséquences. Il dresse un parallèle entre l'eschatologie Hegelienne et le Grand Inquisiteur dans les frères Karamazov.