Palmarès très personnel du 9ème Festival International du Film de La Roche sur Yon

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Un film extrêmement touchant qui aborde le thème de la fratrie avec une sensibilité hors du commun. On y découvre Vincent et Charlie qui tâchent tous deux de s'apprivoiser après tant d'années séparés. Ce film m'a particulièrement touché tant il m'a rappelé la relation tumultueuse que j'ai moi même avec mon frère...Un défi réussi pour le jeune Nathan Ambrosioni qui, à 19 ans seulement, a réussi à nous livrer un portrait émouvant d'un homme sorti de prison et qui tente de se reconstruire. Mon grand coup de coeur de cette 9ème édition !

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Après le sublime "Call Me By Your Name" c'était tout à fait normal d'attendre "Suspiria" avec une certaine impatience; même si ce film n'est qu'un remake du chef-d'oeuvre de Dario Argento, on y redécouvre la trame de l'histoire sous un nouveau jour grâce à la performance magistrale de Dakota Johnson, plus déjantée que jamais. Un film aux antipodes de dernière réalisation de Guadagnino, entre horreur et surnatuel, on vogue ici au coeur d'une l'Allemagne plongée en pleine Guerre Froide où sévissent de très étranges phénomènes...

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Genèse c'est un sublime triptyque sur l'amour adolescent; dans la veine des films de Xavier Dolan, il s'attarde sur les relations compliquées de Guillaume, Charlotte et Felix, le passage à l'adolescence et celui à l'âge adulte...La bande son sublime dont le magnifique "Outside" du groupe TOPS fait de ce long-métrage un pur chef-d'oeuvre, un de mes coups de coeur de ce festival !

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Ce nouveau Yorgos Lanthimos était un des films les plus attendus de cette 9ème édition; avec "La Favorite", le réalisateur signe ici un long-métrage sans faute qui dépeint avec précision et justesse les relations tumultueuses entre la reine Anne Stuart et ses favorites. Un film à la fois touchant, drôle et surprenant ! Un de mes coups de coeur de ce festival !

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Un magnifique documentaire sur un aspect du djihadisme que les médias ont tendance à délaisser: la famille. Talal Derki s'est fait passer pour un sympathisant pendant plusieurs années afin de vivre au quotidien avec la famille de Abu Osama, un des grand nom d'Al-Nustra, branche syrienne d'Al-Qaeda. Entre tendresse et violence c'est un quotidien poignant qui nous est montré. Malgré l'extremisme de ce père de famille, on arrive à s'attacher à cette famille singulière qui évolue sous les bombes et la doctrine islamiste.

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La réalisation de ce film est juste incroyable; 1h35 uniquement en capture d'écran d'ordinateur, un thriller haletant dans lequel on se laisse emmener dans le quotidien d'une journaliste britannique d'investigation qui se fait passer pour une jeune fille voulant rejoindre la Syrie pour s'engager auprès de l'état Islamique. On y retrouve Bilel un charmant recruteur d'origine britannique qui va, petit à petit, réussir à embrigader Amy, la journaliste. Un récit fort et poignant, plus vrai que nature. Un de mes coups de coeur de ce festival !

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Ce deuxième film de Crystal Moselle mélange réalité et fiction; il dépeint la vie d'un skate crew uniquement féminin qui arpente les rues de New-York à la recherche de nouveaux spots, tout en discutant de leurs vies, des difficultés auxquelles on doit faire face quand on est une fille et qui plus est qui fait du skate. Un portrait doux et émouvant d'une jeune femme à la recherche d'elle même. On y retrouve également une très belle photographie et des costumes très sympas. Un bon film, à regarder sans modération !

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Si on a l'habitude de voir des biopics sur des stars internationales (comme récemment "Bohemian Rapsody" avec Rami Malek) nous avons à faire ici à un biopic sur un personnage singulier, méconnus de la plupart des gens. C'est justement ce qui intéressait Ethan Hawke, présent lors de la projection. Pour lui, l'histoire de Blaze Foley est d'autant plus touchante et singulière qu'il n'est jamais devenu réellement reconnu par la critique; un musicien de génie dont la courte vie fut ponctuée de nombreuses péripéties. Ce film c'est aussi une histoire d'amour hors du commun entre un gros ours barbue et une fille de bonne famille juive; deux individus aux antipodes l'un de l'autre, qui, au final, sont fait pour s'aimer. Une magnifique histoire de vie !

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On en attendait un depuis longtemps, et il est là: le nouveau long-métrage de Michel Ocelot. Avec Dilili à Paris, Ocelot nous peint un portrait du Paris de la Belle-époque haut en couleur. On y retrouve les plus grandes figures de cette période comme Pablo Picasso ou encore La Goulue ! C'est également un film épatant tant il traite de sujets variés comme le racisme, le colonialisme, le sexisme et l'art sous toutes ses formes ! Un film délicieux pour les petits comme pour les grands !

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Magnifique film de Mamoru Hosoda, dans la lignée de son chef-d'oeuvre "Les Enfants Loups, Ame et Yuki". Cette fois ci, Hosoda dépeint avec une justesse renversante l'arrivée impromptue d'une petite soeur dans la vie d'un foyer. Un film d'animation à la fois drôle, juste et touchant !

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Prenez un van, des chevelures dignes d'une publicité l'Oréal, du Heavy Métal bien hard et vous obtiendrez "Heavy Trip", un road movie complètement déjanté qui vous fera voyager dans les pays scandinaves sur des rythmes endiablés de heavy métal. Une traversée loufoque où quatre amis se retrouvent projetés au devant de la scène d'un festival Norvégien après de nombreuses péripéties. Un feel good movie plein de rebondissements qui plaira aux petits comme aux grands !

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Un plongée dans la communauté afro-américaine de Baton Rouge en Louisiane où la lutte contre le racisme se fait de plus en plus présente après une série de meurtres racistes commis aux Etats-Unis. Un magnifique documentaire tourné uniquement en noir et blanc. Je l'ai néanmoins trouvé un peu long...

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"Silvio et les autres" en quelques mots c'est: des fêtes, des drogues, de l'alcool, des filles, des magouilles...Un film haut en couleur, avec une bande son à couper le souffle et un Toni Servillo incroyable en Silvio Berlusconi ! Même si le film a tendance à être un peu lent à certains moments il dépeint de façon humoristique le quotidien d'un des hommes les plus riche d'Italie.

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On a découvert Armando Bo grâce à Alejandro González Iñárritu (pour qui il a été le scénariste de deux magnifiques films dont le grandiose "Birdman"). C'est aujourd'hui dans son deuxième long-métrage qu'on le retrouve. Ici, on suit le combat d'un père de famille qui a désespérément besoin d'un rein. Mais tout ne se passe pas comme prévu: un scénario original et une chute inattendue.

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Un casting vraiment sympa mais un manque flagrant d'originalité...dans la veine des Monty Python mais avec un (grand) je ne sais quoi en moins...J'ai néanmoins bien ris à certains moments et Orelsan qui chante habillé en cowboy valait vraiment le détour !

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Je suis allée voir "Maya" en me disant que ça allait être un énième film sur le voyage et la découverte de soi à travers une nouvelle culture dans la veine de "Mange, Prie, Aime" et c'était le cas...J'ai passé 1h47 à lister les clichés présents dans ce film: la vie brisée du protagoniste qu'il tente de reconstruire en partant à l'étranger, la rencontre avec une jeune locale innocente, le projet de "retaper" une maison en friche...Bref, un film très cliché sauvé par la beauté des paysages..Et encore...

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Que dire de ce film...Je ne lui ai rien trouvé de positif à part peut-être le fait d'avoir casté une actrice trans qui ne joue pas le rôle d'une transgenre...Un film plat, sans réel interêt qui reprend les codes des films d'action classiques: héroïnes féminines badass, méchants machos et beaucoup trop de violence...