Parce que le Japon
6 livres
créée il y a plus de 7 ans · modifiée il y a 5 moisChansons populaires de l'ère Showa (1994)
Shōwa Kayō Daizenshū
Sortie : 2011 (France). Roman
livre de Ryû Murakami
yaku a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"En fait, nous passons notre temps à nous entre-tuer avec une bande de bonne femmes"
Ce bouquin est lunaire, arrogant, déconnecté. Les personnages sont imprévisibles et attachants. Et merci pour les refs musicales des années 70.
La 3ème lecture est aussi incroyable que la 1ère. Cœur sur l'association des Midori.
Les Bébés de la consigne automatique (1980)
Koinrokkā Beibīzu
Sortie : 1980 (Japon). Roman
livre de Ryû Murakami
yaku a mis 9/10.
Install (2001)
Insutо̄ru
Sortie : 29 mars 2006 (France). Roman
livre de Risa Wataya
yaku a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Mais la vraie timidité, ça n'a aucun charme, c'est juste triste comme la boue, ça donne aux autres l'envie de se braquer."
"C'est en se familiarisant avec les ténèbres que l'homme vainc sa peur et son incompréhension."
Pickpocket (2009)
Suri
Sortie : 5 janvier 2013 (France). Roman
livre de Fuminori Nakamura
yaku a mis 7/10.
L'Idiote (1946)
Hakuchi
Sortie : 1946 (Japon). Recueil de nouvelles
livre de Ango Sakaguchi
yaku a mis 7/10.
Annotation :
"Le fou se contentait de rire à gorge déployée ; pour lui, le reste de l'humanité constituait une autre espèce."
"Il avait oublié le sien quelque part, ne faisant finalement que se salir dans la boue des idées mesquines de la race humaine, s'épuisant à poursuivre l'ombre d'une illusion."
"Ce fut une nuit étonnamment courte - et infiniment longue. Alors qu'il lui semblait que la nuit succéderait éternellement à la nuit, ce fut soudain l'aube"
"Il avait marché sans but à travers les décombres encore fumants du grand bombardement du 10 mars. Des corps jonchaient le sol, grillés comme des poulets ; des monceaux de cadavres, exactement comme des brochettes de poulet soigneusement empilées. Le spectacle n'était ni effrayant, ni répugnant. Un cadavre gisait près d'un chien, pareillement carbonisé ; c'était ça, crever comme un chien. Mais la mort, ici, n'avait rien de pathétique ni d'émouvant. Ce n'était pas, là, un être humain crevé comme un chien ; il y avait un chien, et puis une autre chose qui lui ressemblait ; deux brochettes de poulet alignées sur une assiette."
"L'armée américaine allait débarquer et toutes les formes d'anéantissement possibles et imaginables seraient consommées sur cette terre ; l'immense amour de destruction de cette guerre trancherait tout. Il n'était plus nécessaire de penser."