Parcours musical

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J'ai été biberonné au jazz-rock californien dans mon enfance. Et j'aimais écouté Larry Carlton qui était ce que je préférais dans ce que mon père écoutait de cette scène musicale.

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Mon premier coeur de coeur musical. J'écoutais ce morceau en boucle sur mon walkman Sony avec casque à oreillettes en mousse (le net plus ultra de l'époque).

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Je kiffais ce morceau. Ne me demandez pas pourquoi... Sans doute à force de l'entendre quand mes parents regardaient cette série.

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Une anecdote avec cet album. Mon père jouait dans un groupe de rock progressif, et son batteur me moquait un peu avec cette histoire de générique de Dallas. Et ce disque était son album préféré à l'époque. Il l'avait prêté à mon père. Alors moi, intrigué par la pochette, et me demandant ce qu'aimait écouter ce bonhomme qui se moquait de mes goûts musicaux, je décidais d'écouter le vinyle qu'il avait laissé à la maison. Et j'avais trouvé ça pas trop mal; pas aussi bien que Dallas, bien-sûr... Et le pote de mon père était passé une fois où je l'écoutais et c'était fâché que mon père laisse un enfant manipuler son précieux disque... Moi qui faisait preuve d'ouverture et de bonne volonté...

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Deuxième gros coup de coeur musical. Vers 9 ans, je deviens un gros fan de Toto. ça me durera plusieurs années. J'aime particulièrement le Toto IV que j'écoute sans cesse à l'époque.

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J'aimais bien ce titre très commercial de M. Franks. On avait même détourné les paroles avec mon meilleur copain. Une histoire de "maniaque"...

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On entendait beaucoup Bashung à la radio à cette époque. Et ce titre passait tout le temps que j'aimais bien même si les paroles me paraissaient totalement incompréhensibles.

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Celle-là aussi, on l'entendait constamment et j'aimais beaucoup.

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Un classique de l'époque. Ma maman aimait beaucoup ce titre et moi aussi du coup.

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Le déclic vers 11-12 ans. Avec l'album Turn Back de Toto, je me découvre un goût prononcé pour les grosses guitares saturées et les riffs. Mon évolution vers le gros rock et le hard s'amorce ici.

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J'aime aussi ce gros tube qui passe régulièrement à la radio, et je ne suis pas insensible aux soli de guitare très hard rock et au riff.

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Première vraie claque avec cet album acheté à la FNAC Montparnasse par mon père qui avait su percevoir mon évolution et préférait surement "limiter les dégâts" en m'orientant vers ce groupe mythique.

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j'avais le 45 tours. Mon père n'aimait pas ce titre, trop primaire pour lui.

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Beaucoup de souvenirs autour de ce morceau. J'avais douze ans et je me revois hypnotisé par cette pochette un hiver à l'arrière de la voiture de mes parents sur le trajet du retour après l'avoir acheté.

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ça y est, j'ai basculé vraiment dans le heavy, et je deviens fan quelques temps de Iron Maiden.

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Je ne connais même pas Black Sabbath à l'époque, mais j'aime cet album moyen de soin chanteur mythique.

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Ma dégringolade loin de la musique "sérieuse et respectable" se poursuit inexorablement quand un copain de collège, délinquant notoire, me fait découvrir cet album.

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J'écoute ce truc peu de temps après.

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Comme je commence à m'intéresser au mouvement punk et que mon niveau d'anglais est plus que rudimentaire, il me vient l'envie d'écouter la scène française, histoire de comprendre quelque chose aux paroles. J'écoute compulsivement quelques mois ce disque. Je n'avais que 14 ans, mais j'ai un peu honte aujourd'hui d'avoir kiffé ce truc à l'époque.

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Toujours dans la même démarche, j'écoute le fameux Concerto pour détraqués, qui emporte aussi mon enthousiasme, avec sa guitare acide et compact, ses paroles un rien caricaturales démago et simplistes (la rébellion sous Mitterrand... sic).

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Heureusement, un copain redskin un peu plus agé que moi me fait découvrir Metal Urbain, ce qui rehausse le niveau de la scène française.

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Ce EP de Dead Kennedys, on me l'a donné. C'est toute une histoire. La personne aimait la pochette et ne connaissait absolument pas le groupe. Et comme il était fréquent à l'époque avec certains disques punks, il s'agissait donc d'un EP s'écoutant en 45 tours. Mais la personne n'en savait rien, et détestait ce disque qu'elle avait tenté d'écouter en vitesse 33 tours. Elle me l'a donc proposé, et m'a fait auparavant écouté des extraits. Le résultat fut assez déroutant et très lugubre et décadent. Mais j'acceptais de donner une chance à ce disque étrange et dérangeant. Quelle bonne surprise fut la mienne quand je découvris qu'il s'écoutait en 45 tours... C'est aujourd'hui un de mes Dead Kennedys préféré.

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Et puis enfin, je tombe là-dessus. Et je deviens fan.