Pellicules subies en 2024

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Tout juste rigolo, enfin à peine. Malgré une évidente volonté de bien faire et des effets visuels aussi vieille école que craspecs, c'est vide, c'est long, c'est ennuyeux.

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Maîtrise technique, photographie impeccable, bon sens du rythme. Dommage d'y voir quelque chose de narrativement aussi académique et sans prise de risque. Mais ces dix minutes restent efficaces.

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Lynch qui devient enfin Lynch ; Le scénario est simple en dépit des apparences, de l'Amérique idyllique, on franchit le miroir et on se découvre, à nu, dans les ténèbres, des ténèbres sales et des aller-retour s'opèrent régulièrement entre la réalité et le rêve/cauchemar. Dualité entre la raison et la bête, entre la beauté et l'animalité préfigurant ce que deviendra Twin Peaks et les films ultérieurs du réalisateurs.
Un excellent film malgré une fin qui me laisse sur ma fin, beaucoup d'improvisations laissées à l'immense Dennis Hopper, un casting excellent et une photographie vraiment élégante et soignée.
Mais ce n'est qu'une première entrée dans le pur lynchien, la conclusion viendra avec Lost Highway et Mulholland Drive.

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A la fois premier docufiction en 1922 sur la sorcellerie (et un gros pan sur l'époque médiévale), et surtout une œuvre unique ; Des scènes, des tableaux superbement filmés photographiquement parlant, une certaine naïveté, un traitement décoiffant pour l'époque, un côté pot-pourri qui fait tout son charme. Charmant.

Vu dans l'étrange version narrée par l'immense William S. Burrough et sur fond musical jazzy.

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Jean Rollin, ça vous avait manqué ? Non ? Ah bon ?
Je termine enfin, après des années mon cycle Jean Rollin. Estampillé du début à la fin, des années 60 à 2009 comme un cycle fantastique, les deux derniers métrages seront plutôt à classer au rang de films arts et essais à la limite de l'abscons. On y retrouve toujours un budget famélique (ici, c'est le prix d'une voiture d'occasion en Somalie. Sans le moteur), des acteurs amateurs déclamant leur texte de façon plus que théâtrale, un rythme narratif sous Lexomil et une capacité à raconter une histoire de plus en plus brumeuse.

Résultat : un des pires Rollin, là où les films de vampires nues dans des ruines brumeuses dans les années 1970 apportaient poésie et grâce malgré la manque de moyens et d'acteurs compétents. Ici, l'exploitation "méta" de la carrière de Jean Rollin ne répond plus à rien et sonne creux. L'héritage des spectacles Grand Guignols parisiens est cité de façon désastreuse et cette histoire de gorgones et d'hommage aux origines du récit fantastique, c'est-à-dire à la mythologie grecque, aurait pu être une bonne idée à condition d'avoir ***commencé ***à être exploitée. Il y a de la nudité désormais mal filmée (un comble pour Rollin) au milieu d'une direction d'acteurs réduite au stricte minimum.
Je loue seulement l'idée de faire jouer les acteurs de façon ultra monolithique en référence aux toutes premières pièces de théâtre antiques. A moins que non, les acteurs étaient nuls.

Une vraie déception de voir ce réalisateur unique terminer dessus.

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"Plantier, vous êtes un con. Vous me trouvez grossier,
et moi, mon cher ami, je vous trouve vulgaire.
Vous ne comprenez pas ? Je vais vous expliquer :
Dire merde ou mon cul, c’est simplement grossier.
Maintenant voyons donc tout ce qui est vulgaire :
Prendre une voix feutrée et sur un ton larvaire
Vendre avec les slogans au bon con d’auditeur
Les signes du zodiaque ou le courrier du cœur.
Connaissant son effet sur les foules passives
Faire appel à Jésus pour vanter la lessive.
Employer les plus bas et les plus sûrs moyens
Faire des émissions sur les vieux, sur la faim
Le cancer. Enfin, jouer sur les bons sentiments
Afin de mieux fourguer les désodorisants.
Tout cela c’est vulgaire, ça pue, ça intoxique
Mais cela fait partie du jeu radiophonique
Vendre la merde, oui, mais sans dire un gros mot
Tout le monde est gentil, tout le monde il est beau
Mais là, mon cher Plantier, vous ne pouvez comprendre
Et dans un tel combat, je ne puis que me rendre
Alors Plantier, salut, je préfère me taire
Je crains, en continuant de devenir vulgaire"

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Comédie classique, d'excellents moments mais datée dans son rythme et son traitement. Mais on ne résiste pas une seconde au duo Bourvil / Fernandel.
(Très beau plan sur Buchy sous la pluie en passant)

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Dommage ! Je n'ai jamais été fan de found-footage mais au moins le parti-pris presque crédible et antispectaculaire avec presqu'un seul acteur avait du chien. Rythme plutôt appréciable, les codes archi-exploités, mais un final totalement éventé et sans explication. Dommage, car c'était ces dernières minutes qui devaient justifier un film aussi minimaliste.

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Malgré une photographie léchée et quelques scènes efficaces sur cette bataille-catastrophe iconique, Scott n'a pas su donner consistance aux personnages, au récit ni même à s'impliquer dans l'aspect historique de ces journées de l'opération Restore Hope.

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On aime le cast, l'ambiance des années 40/50 tournée dans les années 1990 et l'hommage affiché à la contre-culture horrifique mais ça n'ira pas plus loin. Rythme bâtard, personnages creux, de la légèreté dans le traitement et une trame peu engageante, dommage pour un film qui était bien inscrit dans son époque.

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Le pire des années 2000 : scénario inexistant, mise en scène putassière, photographie paradoxalement fade et tape à l'oeil (!!), montage clipesque gerboulax, idées débiles et résultat plus navet que nanar.
Aucun acteur n'y croit, à commencer par Snipes qui avait lors du tournage un melon astronomique.

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Un premier film très sympa suivi de trois bouses cosmiques.

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Tous les points vont dans la confrontation entre Jean Yanne (Laval) et Jacques Dufilho (Pétain) qui campent tellement bien leur personnage. Pour le reste, le film parle beaucoup pour ne pas dire grand chose. Les enjeux ne dépassent pas la relation de dépendance sournoise et calculée entre les deux hommes, et cela déjà sans grande profondeur.
Une photographie plate, une narration sans âme, une direction d'acteur absente, dignes d'un téléfilm France Television mais ne méritant pas un casting aussi relevé.

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Bien réalisé, bien rythmé, le bon casting bien employé, n'empêche que l'une des dernières comédies réalisées par Jean Yanne n'atteint pas le niveau du haut du panier de sa filmo (Tout le monde il est beau, les Chinois à Paris ou encore Chobizenesse).

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re-re-re-revu pour faire découvrir à madame Blizzard. Le plaisir ne fut pas vraiment partagé.

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Cela aurait pu être plus mordant, plus subversif, plus corrosif... plus drôle.

Enfin, ça aurait pu être drôle tout court.

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Enfin regardé ce dernier David Fincher et je suis pour le moins partagé ; Visuellement très réussi même si certains plans sont trop poseurs pour un récit qui se veut aussi clinique , un parti-pris froid, basé sur la méthode et la routine du tueur rappelant par moments Le Samouraï de Jean-Pierre Melville mais finalement un pétard dans l'eau. Cette voix off déclamant des platitudes, parfois envahissante ne colle pas avec le reste. Cette histoire de vengeance, une fois le vernis stylistique gratté, en reste une aussi de platitude. Un Fincher mineur en fait, et que je trouve assez vain.

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re-re-re-re-re-re-re-re-revu
Années 90 + (Sean Connery + Ed Harris + Nicolas Cage + Michael Biehn + Tony Todd) + Petites boules vertes + panpanboom 5 étoiles X huile de couilles = génial

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Je ne savais pas à quoi m'attendre mais Cargo 200, même s'il se définit comme un thriller, est un film qui refroidira tout spectateur non-averti ; Se déroulant dans l'URSS des années 80, en pleine guerre d'Afghanistan, les cercueils en zinc arrivent par milliers par avion du front (nom de code Cargo 200 justement). On se croirait dans la Russie post-soviétique vu à quel point tout a foutu le camp et pue la crasse mais ce sont bien les années du Glasnost. Flics ripoux ultraviolents, perte du controle du parti, libéralisation de la parole du religieux, menus larcins mais aussi viols, meurtres, pertes des valeurs cardinales de la société soviétiques forgent la narration de ce film, calquée visiblement sur le Sanctuaire de Faulkner.
Glauquissime, crasseux, violent et nihiliste, compilant des scènes chocs, Cargo 200 malgré sa bonne volonté de parler du délitement de la société russe, en fait des caisses, ce qui m'a sorti du film quelques fois. Néanmoins, c'est une expérience intéressante, m'ayant initié à un cinéma underground russe que je ne connaissais pas encore.

Annotation :

C’est pas la fête de la Saint Jean, mais c’est pas grave.