Pensée contemporaine (liste participative)

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Peut-être l’œuvre philosophique contemporaine la plus ambitieuse et la plus systématique. Latour travaille avec une équipe à plein temps pour déterminer ce à quoi nous donnons de la valeur, nous modernes.
Le site du projet est là : http://www.modesofexistence.org/

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Pour remonter à la racine de la réflexion de Latour sur les Modernes.

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A partir du concept d'écologie politique, Latour réinterroge les rapports entre oikos, logos, cosmos et polis, qui est loin d'être évident.

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A partir d'une réflexion sur l'article de Pasolini "La Disparition des lucioles", Didi-Huberman interroge la place de l'art dans une "société de contrôle" (Deleuze) comme la nôtre. L'art est luciole apparaissant loin des lumières aveuglantes du spectacle. Et le libéralisme n'a pas détruit les lucioles, elles se sont simplement déplacées pour lui faire face.

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Plein de petits textes pour exciter notre réflexion, à partir d’œuvres ou d'objets. Didi-Huberman se prend parfois un peu trop pour Walter Benjamin, mais ça reste agréable.

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Ce qu'il s'est fait de mieux ces dernières années en termes de réflexion sur la poésie.

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Très souvent cité, même s'il me semble moins intéressant et plus abscons que "L'inachevable".

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Accorder du souci aux animaux en raison de leur capacité à souffrir. Mais, surtout (ce qui prend le plus de temps), introduire l'animal comme souci philosophique majeur.

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Habermas est souvent considéré comme le dernier des philosophes "à l'ancienne". Cela s'explique essentiellement par son retour à Kant et à Hegel, son mépris pour Nietzsche et Heidegger.
Celui-ci fait partie de sa longue réflexion sur la démocratie.

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Je me permets de trouver que, sur les mêmes sujets, Habermas est sensiblement plus laborieux que Foucault.

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"L'espace public" et "l'éthique de la discussion" sont deux concepts majeurs introduits par Habermas, dans son questionnement sur la démocratie.

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Sloterdijk dialogue avec Heidegger et Nietzsche, renouvelle la critique d'un certain humanisme pour questionner ce qu'est l'éducation et ce qu'on doit attendre ou redouter d'elle. Ce livre a donné lieu à une controverse houleuse avec Habermas, au seuil de l'année 2000.

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Il paraît que c'est son meilleur. En tout cas c'est lui qui l'a fait connaître.

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Bruno Latour pense que la trilogie "Sphères" de Sloterdijk, dont celui-ci est le premier tome, a autant de puissance et aura autant d'influence qu'"Être et temps" de Heidegger. Je vous dirai ce que j'en pense un de ces jours, quand j'aurai le temps de le lire.

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Suite du précédent. Pour Bruno Latour, c'est celui-ci le meilleur de la trilogie.

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A lire pour pouvoir répondre aux débilités de ceux qui luttent contre la prétendue "théorie du genre", qu'ils imputent à Butler.