⳩ჩⲁⲒέηⲉ βⲓηⲁนԅⲁⲒ ๑ [Pérégrinations sonores]

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21-01-2022
Après des albums d'une dissonance et d'une dysharmonie grinçante, déraillée et brutale, avec 'Shrines of Paralysis' ou 'Everything is fire', Ulcerate continue son exploration fondatrice d'un Post Death metal dissonant, expérimental et atmosphérique dans son dernier album 'Stare into Death and be Still'. Le groupe propose un chaos musical plus organique, composé de rythmes et de logiques sonores souterraines d'une cohérence étonnante et fascinante.

Dans cet album, Ulcerate crée des couches sonores superposées qui s'entremêlent, se mélangent et ondulent dans un maillage intense composé d'imbrications multiples et changeantes. Proposant un son liquide dans un état de déliquescence permanente, Ulcerate modèle la résonance du vide dans sa plus grande matérialité, chaotique, mouvante, à la fois dense et suffocante. Ulcerate représente des espaces d'une densité abyssale étouffante où se rencontrent des riffs ravageurs, des blast puissants et un chant viscéral, mais aussi un tissus musical, composé d'ombres et de lumières ... la délivrance, l'absorption, la fuite dans des espaces immenses à la fois atmosphériques, immersifs et lumineux.

Dans cette pérégrinations sonore, ce labyrinthe tortueux aux reliefs et aux textures déraillées et ondulantes ... un vortex musical aux sonorités multiples, d'une beauté fascinante, d'une densité dévorante à la fois lumineuse et ravageuse.

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21-01-2022
Un feu tricolore se reflète dans une flaque, le vent vient la troubler, se répercute dans la haie qui frissonne et ondule en suivant le mouvement des arbres et d'un sac plastique, un chien aboie et je me retourne. L'album entame son deuxième morceau.
L'ambiance de cet album, à la fois absorbante, aérienne, est pourtant d'une matérialité étrange, déraillée et rocailleuse. Les accords s'entremêlent et se déroulent dans une fluidité déconcertante. Il est facile de se sentir glisser, quelque part dans l’album, et ressentir cette légère sensation d’engourdissement mêlée d’euphorie, d’où émergent des sensations souterraines sur lesquelles il est difficile de mettre des mots.

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04-03-2022
Du vide, un vide dense et suffoquant ... C'est comme ça que j'ai ressenti l'album, et après quelques minutes à lutter pour reprendre mon souffle, je me dis que je n'aurai jamais continué l'album s'il n'était pas si fascinant et absorbant. Quelques gouttes raisonnent dans un environnement saturé de basses, qui ondulent et se mélangent dans un fond sonore, à la fois distant et d'une étrange proximité ... Des couches sonores se superposent, un crépitement diffus sature ponctuellement l'atmosphère ... le bruit du vent ... puis des vibrations, semblables au son du sable si on lui avait donné la parole.

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11-01-2022
La ville, la nuit ...
Quelques notes de piano. Au loin, une sirène de police ... Le saxophone se dépose, et s'entremêle avec la batterie et la guitare. Je regarde dehors, tout semble doux, lent et vide. Il est 19h14, je prends toujours le même bus pour rentrer, mais ça fait deux arrêts que j'aurais dû descendre ... Cette ville qui m'a toujours paru si froide et si grande, est infusée d'une chaleur doucereuse et inquiétante. Le chant me sort de ma torpeur, il faut que je rentre...

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08-01-2022
Ulsect est un album composé de reliefs et de textures, d'affaissements, de glissements souterrains, d'entre déplacements de strates musicales, de superprogpositions changeantes, inattendues et intrigantes par leur étrange cohérence.

Je ressens Ulsect comme un album à la géologie musicale complexe, faite d'une matérialité rocailleuse, d'aspérités dissonantes sur lesquelles on s'écorche les genoux, d'une lourdeur fracassante accompagnée d'accords plus aériens et lumineux, qui dévoilent des territoires d'entre deux à la fois infimes et immenses... inattendus, atmosphériques et absorbants.

Sinon, ça crie un peu.

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21-02-2022
Enfouie, dans le souffle chaud du désert, dans la poussière étouffante et le sable fumant, une pépite d'or brûlante.

D'un noir intense et sur ce fond rouge sang, une locomotive à charbon, quelques travailleurs, puis la silhouette d'un homme tourné vers nous, en suspens, qui nous regarde à travers la fenêtre de l'album. Des rails, une citerne, quelques habitations balayées par le sable puis des montagnes immenses qui s'esquissent dans l'immensité de l'horizon... Voilà ce que nous propose la pochette de l'album, une ambiance western, chaude, sombre et accablante. Cela se confirme dès le premier morceau par les quelques notes d'un vieux piano saloon, grinçant et dissonant accompagné de quelques notes de violon. Cela s'achève dans le dernier morceau de l'album, rythmé par une guitare aérienne, éclatante et ondulante, où s'entremêlent une voix profonde et un chant éthérée à la Ennio Morricone.

Si l'album comporte ses fragilités, il est à mon sens sincère, il propose un univers qui lui est propre et raconte un récit. Les passages atmosphériques invitent à la contemplation d'environnements lointains, dans un western apocalyptique postmoderne, où se déroule une histoire intense, mêlant amour, fusillades, passion, feu et violence.

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10-01-2022 ๑

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11-01-2022

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Quelques phrases sur ce groupe qui a l'air pas/peu connu ici.

Scitalis est un groupe de Black Metal originaire d'Umeå en Suède (ville de mon Eramus). L'album "Doomed before time" commence tout en douceur avec le bruit du vent, de la pluie, d'un feu de camp? Un tambour résonne, des cloches sonnent, quelques notes s'élèvent, un scream presque éthéré, fondu dans la musique, un rythme posé et lourd ... un peu plus tard, double pédale pendant 30 secondes et hurlements (un peu moins mon truc vraiment).

Néanmoins l'album garde sa mélodie, pas toujours atmo, qui s'articule bien avec un scream écorché, sinistre, presque acide, à la fois cruel et désespéré. Le chant qui me posait problème est finalement ce qui a piqué ma curiosité et poussé à creuser dans l'univers.

L'iconographie du groupe traduit le côté lugubre et la noirceur profonde de l'album, mais aussi son ambivalence. A gauche, dans l'obscurité d'une Éclipse suintante de lumière, se tapi un serpent ondulant. Celui de droite, en pleine attaque, se dessine grâce au halo d'un astre rocailleux. Les deux serpents présents de la cover au logo dégagent à la fois le côté mélodique, ondulant et l'aspect insidieux, venimeux et vif de l'album.

Et parce que je me méfie des paroles du BM que j'écoute, j'ai pas tout compris mais logiquement ça parle de serpents et qu'il fait froid en Suède ??

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15-01-2022 ๑

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20-01-2022

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22-01-2022 ๑

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09-01-2022

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23-01-2022

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31-01-2022

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23-02-2022 ๑

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22-02-2022