Performances d'acteurs

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Daniel Plainview (Daniel Day Lewis)


"Créer un personnage est un jeu que vous jouez avec vous-même et avec les autres : vous devez faire naître l'illusion que la vie d'un autre se révèle d'elle-même à l'intérieur de vous. Faire naître cette illusion est l'étape principale de ma méthode pour «trouver» le personnage, et cela commence par la création d'une voix différente de la mienne. Pour There Will Be Blood, j'ai commencé par écouter de rares enregistrements de chercheurs d'or des années 20 et 30.
Je ne peux nier m'être dit, à une étape, que je pouvais me servir du phrasé, du rythme de la voix, basse et sableuse, de John Huston, comme on l'entend dans Chinatown. Mais ce n'était même pas conscient, et cela n'a été que l'une de mes inspirations. J'ai surtout passé des mois à me parler tout seul à voix haute."

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Ben Sanderson (Nicolas Cage)


"Mon cousin, Roman Coppola, a dit: «Vous devriez aller embaucher Tony Dingman»- qui était à l'époque alcoolique mais aussi poète - «Engagez-le pour être votre coach d'alcool.»
Donc je l'ai eu tout le temps sur le plateau avec moi. Le pauvre gars, recroquevillé en position fœtale dans ma caravane pendant que je jouais du bongo, j'essayais de donner du rythme au personnage.
Mais je le regardais et il me disait des choses si poétiques, comme: «ce n'est pas "Vino Veritas, mais In Vino Veritas" donc tu ne donnes pas de coups de pied au bar, tu te penches vers le bar », il me disait juste toutes ces choses et je les ai utilisé."
"C'était un tournage de quatre semaines - Dieu merci, c'était un tournage de seulement quatre semaines - parce qu'il y avait quelques scènes où je voulais être complètement ivre. Je voulais être hors de contrôle pour atteindre cette crédibilité, cette authenticité."

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Edward Norton (Derek Vinyard)


"Faire American History X a été très difficile. C'était une sorte d'expérience de guérilla.
Je savais que ce type allait devoir être vraiment effrayant physiquement.
Au fond Derek n'est qu'un enfant qui voudrait pouvoir pleurer et qui couvre sa tristesse par la colère. Il est défini par la rage, s'armant contre les siens des douleurs émotionnelles - et ce corps qu'il a créé en est la manifestation physique."

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Le Joker (Heath Ledger)


"Dans "The Dark Knight" il y avait une opportunité pour créer une nouvelle version du Joker. Et pour moi, c'est devenu la recherche d'une sorte d'anarchiste psychologiquement crédible.
Je me suis enfermé pendant six semaines dans une pièce et j'ai en quelque sorte laissé ce pervers se manifester, je l'ai laissé se promener comme un fou en cherchant sa posture, sa position, sa voix.
Trouver sa voix était très important parce que quand vous trouvez la voix vous trouvez la respiration."

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Trevor Reznik (Christian Bale)

Pour ce rôle Christian Bale a perdu près de 30kg, réduisant son poids à 55kg. Selon une biographie de l'acteur écrite par son ancien assistant, son régime quotidien se résumait à « de l'eau, une pomme et une tasse de café par jour, avec du whisky occasionnel » (environ 55 à 260 calories).

" Les gens pensent que je sais ce que je fais mais en réalité je n'en ai aucune idée. C'est surtout une sensation.
J'ai toujours admiré les gens qui n'ont pas l'air d'avoir des limites. Bien sûr qu'ils ont des limites mais ils n'ont pas l'air d'en avoir et on ne sait pas jusqu'où ils vont aller. J'ai toujours apprécié les gens qui jouent comme ça.
C'est bien de se débarrasser de soi-même pour jouer un rôle."

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Anthony Hopkins (Hannibal Lecter)


"Alors que nous mangions dans un restaurant à New York, Ted Talley le scénariste m'a demandé : comment vas-tu le jouer as-tu une idée ?
J'ai dit et bien je ne sais pas je continue de penser à Hal l'ordinateur de 2001 de Stanley Kubrick. C'est comme ça que j'ai vu Lecter : une machine. Une machine brillante et complexe, une machine à tuer, un instrument de meurtre à l'écoute de tout un homme enfermé dans la monstruosité de son propre esprit, enfermé dans la cellule d'un esprit monstrueux, un esprit de génie, brillant et néanmoins perverti, malade, et diabolique.
Je pensais à Lecter dans ma chambre d'hôtel, je lisais le script qui passait par là, le passant au crible en pensant obtenir des images du gars, des images du film et puis quelques jours plus tard en revoyant le script tout à coup de nouvelles idées, pas même des idées mais une certaine texture, un sentiment sur le personnage devint plus profond plus puissant, plus palpable."