Périple BDesque en 2016

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18/12

C'est Mélanchon, maître en arts martiaux, qui castagne des députés! ^^
Et ça m'a fait bien marrer rien que pour ça même si c'est sacrément dégueu, mais bon, c'est de l'amateur.

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11/12

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3 premiers tomes sympathiques au monde dystopique fascinant pour tomber dans du shonen le plus lambda dés le tournoi de rollerball au découpage totalement à la ramasse en plus (quand je compare à la lisibilité de l'action dans Dragon Ball, sorti avant Gunnm, ça fait mal). Je pense que je vais m'arrêter là, grosse flemme de me manger les 4 derniers tomes.

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4/12

Pfff, une tannée quoi! Première fois que je trouve le character design de Moebius aussi laid...même les décors, à une poignée d'exceptions près, sont désespérément sans âme. Et je parle même pas des dialogues, plus abscons les uns que les autres, avec un délire mystico-philosophique à la noix. Une réelle purge à se farcir!

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20/11

Très séduit par le dessin reprenant les graphismes typiques des 60's, avec une magnifique pincée de psychédélisme de l'époque.
Mais le scénario, c'est n'importe quoi... Ne vous référer pas à la couverture qui nous fait croire que la star c'est Diabolik. Nan, c'est le gus brun juste en dessous et ses petits problèmes d'ados dont tout le monde se fout!
Sacré arnaque quand même.

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13/11

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16/10

Je craignais une autobiographie auto-satisfaite négligeant totalement sa forme comme la bouse "6 mois d'abonnement".
Heureusement, on est plus du côté du génie d'un Persepolis!
En plus d'être très instructif sur tout le parcours médical de Pozla (avec des schémas amusants notamment), la BD arrive à ne jamais tomber dans le pathos malgré la dureté du sujet, maniant l'humour et l'auto-dérision en permanence, dédramatisant le moindre passage pouvant être sinistre.
Y a aussi une incroyable audace visuelle avec ce style "croquis pris sur le vif" (d'ailleurs, certaines planches ont été faites sur le moment même, et ça se ressent), ses expérimentations picturales dignes d'un Basquiat pour représenter le plus tangiblement possible la douleur (par des effusions de couleurs)...Le gars nous implique physiquement dans sa souffrance et c'est magnifique!

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9/10

De l'humour basé sur l’anthropomorphisme des animaux, ça existe depuis la nuit des temps. Mais le gars raconte son histoire avec un tel souci des dialogues, un rythme tellement soutenu et un tel privilège au style expressif et à la narration minimaliste. Et quel humour ravageur! J'en veux tous les matins au petit dèj des BD comme ça! <3 C'est bien la preuve aussi qu'une oeuvre pour enfants n'a pas besoin de plusieurs niveaux de lecture pour plaire aux adultes...

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Ca commence comme le 1er cycle mais en moins beau. Pas envie de continuer...

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C'te final de bourrin quoi...

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25/09

Une énième lutte des classes encore une fois bien caricaturale et manichéenne mais avec une approche plutôt originale, même si on peut accuser la BD d'accélérer son intrigue à la fin et de le rendre donc moins crédible.
Et puis y a toujours l'écriture très efficace de Lupano et un dessin d'une grande vivacité!

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Evidemment, les planches de Moebius sont très belles mais ça manque de consistance tout ça, même si l'auteur assume que ça raconte rien concrètement. Des bribes d'histoires inspirées de ses rêves, de ce qu'il lui passait par la tête, même les idées les plus abstraites.
Comme je l'ai lu dans une critique, Arzach est plus à lire comme un objet historique (il a été un des précurseurs du passage à l'âge adulte de la BD) plutôt que comme une grande oeuvre artistique.
Car, depuis, de bien meilleures BD ont su magnifier la mutité du support, développer des mises en page plus originales et surtout, de rendre plus consistant des des histoires qui semblent de premier abord abstraites.

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Je vois que tout le monde s'est touché la nouille parce qu'on invente un passé "original" à Spirou (c'est très à la mode dans le monde de la BD ces dernières années) avec à la pelle contexte historique (woaw la WW2, quelle surprise!!!...), humour plus adulte, héros sexué et un peu moins lisse, misère sociale, clins d’œil lourdingues etc...
Mais en soi, si on enlève cette emballage assez artificiel et facile, ça reste une BD classique de Spirou. Et comme Spirou m’indiffère pas mal, ben...

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18/09

Ah, il se passe pas grand chose dans ce tome-là.
J'espère que ce sera un peu plus palpitant pour la troisième épreuve.

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Woaw, comme au cinéma, y a aussi des BD ne faisant absolument rien d'un concept pourtant mortel (le chat dans les sites de rencontres). Aucun jeu de mise en page BD avec la messagerie internet, tout est retranscrit platement. Le gars n'essaye même pas de rendre captivant ses conversations, c'est que des histoires banales et futiles de la vie quotidienne (y a juste l'échange avec la fille en surpoids complexée où on décèle un effort d'écriture scénaristique). Puis le gars sait même pas dessiner, on doit se taper du crayonné réaliste sur-contrasté!
En conclusion, de l'anti BD.

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Bien plus maigre en contenu, ce troisième et dernier opus nous offre seulement 3 histoires qui, si elles sont toujours remarquablement bien dessinées par Eisner, sont quelque peu dégoulinants comparés aux géniaux premiers tomes.
Mais un opus mineur de cette trilogie vaut 10x mieux que n'importe quel Quai d'Orsay ou Maus!

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Joli récit autobiographique, qui arrive de parler d'un sujet touchy sans tomber dans le pathos ou le voyeurisme un peu crasse. D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé la structure narrative avec par exemple des premières pages tout à fait légères et le drame qui se présage petit à petit. Y a évidemment l'aspect psychologique qui peut être parfois assez galvaudé et des lieux communs typiques sur ce genre de sujet mais comme c'est une histoire vraie, l'auteur ne pouvait trahir son vécu et son ressenti sous prétexte d'originalité.
Et quel dessin, quel merveilleux dessin s'adaptant parfaitement à l'état du personnage avec des planches à l'épuration vraiment sublime (je pense à celles impliquant les interactions entre Olivier et Pierre) et à la pudeur vraiment bienvenue pour une blessure aussi intime.

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11/09

Voir critique.

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32 pages seulement, ça fait un peu light!
On a affaire à une nouvelle intrigue à peine esquissée, bien moins noire que le précédent tome. Petite déception.

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L'incrustation par ordinateur des personnages sur les décors pique un peu les yeux mais le reste, visuellement, c'est super beau avec un dessin net et peu ancré. D'ailleurs, l'ambiance instaurée dans la 1ère partie est magnifique, d'une noirceur lourde de silence avec un personnage principal bien badass!
De l'héroic fantasy classique mais qui fonctionne vachement.

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28/08

Parent évident de Thorgal du même Van Hamme (taulier!), Chninkel s'apparente plus à un magnifique conte noir alors que la célèbre série de l'auteur belge est plus de l'ordre d'un récit d'heroic fantasy très classique (au bon sens du terme bien évidemment). Il y distille subtilement des références (la Bible, les Seigneurs des Anneaux et 2001) jusqu'à un dernier acte désabusé et misanthrope qui les fait prendre toute leur sens et nous noue complètement la gorge.
Superbe!

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shooooneeen queeeelcoooonque...

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Encore plus de génie que le T1!

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Syndrome typique du "Merde, on est allé trop loin sur l'ensemble des questions et enjeux posés pendant toute l'histoire, on sait vraiment pas conclure tout ce bordel. Allez, on va foutre un gros délire méta-mon cul à la fin pour faire office de réponse!" Heureusement, pour le dessin, c'est toujours aussi magnifique (surtout le dernier tiers presque intégralement graphique, qui en fout plein les mirettes, avec un Verloc bondissant magnifiquement sous le trait parfait de Peeters).
Mais scénaristiquement parlant, c'est une frustration totale quand même!

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Exactement dans la lignée des dernières œuvres très convenues de Zep. C'est assez triste...