Périple cinématographique en 2016 (avec commentaires)

Annotation :

18/12

Mouais, une petite série B un peu molle du genou quand même. Ça fait un peu peine à voir à côté d'un Delivrance.
J'aurai aimé meilleur film pour clore l'année...

Annotation :

Park a vraiment atteint une certaine maturité visuelle: il délaisse un peu l'excès d’esbroufe qu'il y avait dans ses films depuis 10 ans tout en ne perdant pas sa sophistication si particulière. C'est d'une beauté, d'une subtilité débordant à chaque plan et le traitement des différentes thématiques (rapport de classes, Japon vs Corée, la condition féminine etc...) coule de source, c'est d'une assez grande fluidité à ce niveau. Et puis c'est foutrement ludique, Park étant toujours d'une efficacité redoutable pour mettre en scène des jeux de dupes aussi dérangé (ça fait longtemps que j'avais plus vu des flash backs aussi savamment utilisés), avec toute la dose de perversion et de sensualité qu'on lui connait. Avec en prime, une histoire d'amour à laquelle on croit, c'est assez rare pour le souligner!
Meilleur film de Park depuis Old Boy...

Annotation :

Toute la quête identitaire du héros est très touchante (contrairement à beaucoup, j'ai grave adhéré aux flashs backs mielleux et tout ce romantisme naïf qui s'assume, c'est vraiment du pur John Woo dans l'esprit) et les fights sont badass comme il faut! Les changements perpétuels de ton, grosse marque de fabrique du cinéma coréen, font que la destruction du mythe du super-flic viril marche alors que ça aurait été vite ridicule dans un film ricain.
Mais pourquoi à contrario, la partie polar est aussi peu inspirée quoi?! Soit ça devait resté que secondaire, prétexte au changement de sexe du policier soit ça devait être un minimum solide (y a juste l'attirance ambiguë entre le méchant et le flic qui est pas mal, même si peu développé) mais là, ces sous intrigues sans intérêt prennent beaucoup trop de place!

Annotation :

Mélodrame très classique cousu de fil blanc, jouant à fond sur son aspect suranné et évoquant le cinéma hollywoodien d'après guerre comme Casablanca ou encore Enchaînés sans avoir leur ampleur émotionnel. C'est plutôt assez divertissant même si ça s'oubliera surement vite et que l'éternel décor 39-45 me saoule toujours autant!

Annotation :

C'est jamais terrible quand une série B privilégie le scénario (toujours sans grand intérêt dans ce genre de films) à la mise en scène et au fun! L'Homme sans mémoire ne déroge pas à la règle: un bon gros épisode de Derrick de 1h30!

Annotation :

4/12

(Exclu Cinema Nova)
Les 45 premières minutes sont excellentes: drôle, irrévérencieux, trash, avec des histoires de secte, de chasseur de prime, de catcheur/biker reconverti en sénateur...de l'humour à la South Park qui fait plaisir avec en bonus tout le talent d'animation dérangée de Plympton. Mais il y a cette dernière 1/2 heure à la traîne, où on délaisse un peu l'humour pour mettre en avant l'intrigue ultra générique qui ne servait, justement, que de faire valoir aux gros gags bien régressifs de la première partie.
Dommage...

Annotation :

27/11

Les scènes de guerre défouraillent grave mais dés que ça essaye d'émouvoir (pffff, les scènes avec sa femme) ou de questionner le produit du patriotisme ricain qu'était Chris Kyle, Eastwood enchaîne les lieux communs en termes de mise en scène même si on sent son profond intérêt et fascination pour le personnage. Le traitement de Bigelow dans Démineurs était ô combien plus subtil et profond à ce niveau!

Annotation :

Une première partie en mode survival vraiment belle, où sent tout le savoir faire du studio Ghibli derrière mais quand le héros rencontre la gonzesse...patratra! De la poésie métaphorique pour neuneux, une musique emphatique non stop (ça devait être le même compositeur que A Single Man tiens) et une inexpressivité totale des personnages, donc difficile d'avoir une quelconque empathie pour eux alors que le réal semble malheureusement essayer de mettre le paquet à ce niveau là! Je l'ai vraiment senti passé cette deuxième partie, un moyen métrage aurait largement suffi.

Annotation :

20/11

Vrai drame social plutôt que le gros polar 70's que peut laisser présager l'affiche, "Les flics..." pose un regard vraiment juste et loin d'être manichéen sur un monde de la police remplit de fantasmes et d'apriori, avec tout l'aspect réaliste et pessimiste du Nouvel Hollywood.
Vraiment touchant, surtout les dernières 45 minutes totalement désabusées (lors du moment clé avec le grand George C.Scott)!

Annotation :

Bordel, j'étais comme ça pendant tout le film:
https://www.youtube.com/watch?v=hKnMmzRoTOA
Comme pour Carol, un excès de raffinement qui confine à de l'émotion totalement contenu malgré l’esthétisme publicitaire (Tom Ford) qui sied plutôt bien à l'histoire. Mais au contraire d'une certaine sobriété du film de Todd Haynes qui le rendait tout à fait regardable, A Single Man est d'une lourdeur et d'un didactisme assez effarant que ce soit sur le plan des dialogues ou de la structure scénaristique à la limite du vide intersidéral. Bref, on s'en fiche des états d'âme de bobos de Colin Forth!

Annotation :

(à la Cinematek)
Olala, c'est plus une petite comédie potache avec un côté carte postal pas désagréable qu'un vrai film de casse!
1h30 d'humour lourdingue pour finir par 30 minutes sous haute tension lors du vol du bijou, avec un montage assez incroyable, qui rappelle beaucoup le Mission Impossible de De Palma!
Ça aurait pu être tellement mieux, franchement...

Annotation :

(à la Cinematek)
Une grosse sieste en plein milieu du film, j'avais l'impression ça faisait 2 plombes que j'étais dessus (qu'elle fut ma surprise en apprenant ensuite qu'il durait seulement 1h15). Faut dire que je n'en avais tellement cure de cette histoire de bonne femme...

Annotation :

13/11

Une première partie avant l'entrée à l'armée qui fait mal aux yeux à cause d'une direction artistique terriblement ringarde et un côté cul-cul catho qui s'assume clairement (à l'heure du cynisme et de l'anti-clérical primaire, ça apporte un peu de fraîcheur paradoxalement).
Puis vient les séquences de guerre absolument dingues, les plus impressionnantes depuis fort longtemps!

Annotation :

Je suis un fan du Palmashow mais je redoutais leur passage sur grand écran. Bien trop habitué à ces comiques français ne faisant qu'étirer leurs sketchs en format long-métrage avec une inconscience cinématographique assez stupéfiante. Mais les bons échos sur Internet m'ont redonné espoir et j'ai donc persuadé mes potes d'aller voir Max&Leon plutôt qu'un énième Marvel insipide (Docteur Strange pour pas le nommer): et je ne regrette absolument pas! Evidemment, on sent que leur humour est bien trop dilué dans le film en comparaison à leurs vidéos sur internet (d'où mon 6: je n'ai pas beaucoup ri) mais j'étais sacrément enchanté par ce réel travail formel (la reconstitution historique est vraiment prise au sérieux par exemple) et par le fait qu'une comédie française ait un rythme convenable (je n'avais plus vu ça depuis les Kaira).
Je prie que, pour leur prochain film, le duo ne tombe pas dans les mêmes travers que Gastambide avec son très décevant Pattaya.
En tout cas, ça donne espoir sur le cinéma français des bonnes surprises comme ça!

Annotation :

Il y a 3 ans, salle pleine à craquer pour une bouse comme World War Z et là, on était même pas 10 alors que c'est la première semaine d'exploitation en Belgique. Déspespérant...
Fin bref, un film de zombies ultra divertissant, qui écume sans complexe tous les gros clichés du genre mais avec brio et une mise en scène très élaborée (faut voir la gestion de l'espace dans le train, combien de films d'horreur ricains sont capables de ça?).
Meilleur pop corn movie de l'année, clairement!

Annotation :

Qu'est ce que vous voulez que je dise?...un excellent cru Aardman hein, comme d'hab, avec une approche plus minimaliste de la narration que dans ses autres productions, laissant vraiment libérer sa créativité visuelle! Shaun le Mouton réussit haut la main son passage sur grand écran!
Reste plus à voir Pirates!.

Annotation :

6/11

(au cinéma, version restaurée)
Un joli slapstick, se démarquant des grands noms américains (Jerry Lewis, Buster Keaton) par une sacrée élégance à la française. Maix maitrise super bien la première partie muette aussi, jouant avec le décalage du cinéma parlant et surpasse clairement ses ainés. On pourrait juste regretter un petit ventre mou dans la 3ème partie, mais qui est vite compensée par la géniale soirée d'inauguration

Annotation :

Pendant tout le film, Tsui Hark est tiraillé entre la commande et la réappropriation de la saga pour faire sien. Il a essayé d'apporter sa patte, par exemple, en démystifiant le personnage culte de Lee (mais le rend sans intérêt, limite inexistant) ou en posant (superficiellement) un contexte politique fort mais ça marche pas du tout! Ça se voit que le scénario a été ensuite rafistolé par le studio et il entre en incohérence totale avec l'esprit de la saga, avec une omniprésence d'une romance sirupeuse à la Woo mais dont on se fout complètement (sans la sincérité du réalisateur de The Killer, c'est très agaçant). D'un autre côté, il y a la réal où Tsui Hark marche maladroitement sur les plates de bandes de Woo et n'impose pas son style (malgré que les scénes d'action reste chouettes hein, même si ça n'a pas l'once de la classe de celles de Woo bien évidemment).

Annotation :

Le duo d'actrices est incroyable évidemment et la toute fin est vraiment touchante comme les longues scènes d'affrontement qui prennent aux tripes. Mais bon, c'est quand même trop un film à Oscar, les bons sentiments et la morale qui vont avec!

Annotation :

C'est pas du tout un film pour les gosses: ça parle frontalement de dépression, drogue, violence domestique... Une multitude de dessins animés arrivent à traiter de thèmes aussi durs sans être aussi sordide quoi. D'ailleurs, j'y suis allé avec ma nièce de 6 ans qui, en plus de s'y être ennuyée ( m'étonne quand t'as une scénariste comme Céline Sciamma, l'auteur du bousin que fut Bande Filles, rythmant des films pour enfants comme du cinéma auteuriste) a trouvé ça angoissant.

Bon, si c'est pas un truc pour les mioches, ça doit forcément être pour les adultes, genre se classant dans la même catégorie qu'un Mary et Max... LOL! Je préfère pas comparer.

Annotation :

30/10

Pas du tout le docu exhaustif sur le cinéma français auquel je pensais. Un voyage très subjectif, à travers les yeux et la vie de Tavernier. Donc, pour mon plus grand malheur, une absence presque totale des 70's (excepté Claude Sautet...manque de bol, un cinéaste que je déteste) et quelques défauts de présence craignos (en vrac: De Broca, Verneuil, Clouzot, Chabrol, Costa Gavras, Tati, Oury, Bunuel, Franju et j'en passe...). A la place, on a 1/2 heure sur Renoir et le contexte de l'entre-deux-guerres...Bon, c'est pas le truc qui me passionne le plus on va dire! :p

Heureusement, Tavernier s'attarde sur des gars que je kiffe comme Melville (et une anecdote sur une dispute entre lui et Belmondo absolument succulente), Gabin et Marcel Carné. J'ai aussi découvert un cinéaste qui a l'air chouette avec ses films d'espionnage cheapouilles: Jean Sacha.

C'était cool (les 3h passent plutôt bien alors que c'est mon premier documentaire au cinéma) mais c'est loin d'être la bible sur le cinéma français.

Annotation :

C'est cool parce qu'un moment, quand la dame se fait interviewer dans son salon, elle expose sa collection de vinyles et on aperçoit "Off the Wall" de Michael.

...

Et sinon, le film? Hahahaha!

Annotation :

23/10

Ouais, l'animation est vraiment excellente (même si le character design est pas du tout ma tasse de thé), les paysages beaux à en pleurer et un travail artisanal à saluer. Mais bordel, l'histoire est écrit avec les pieds et j'ai rarement vu des personnages aussi insipides et neuneus quoi...On dépasse rarement le Disney DTV!
Fin bref, avec la sale météo, cette bouse m'a mis de mauvaise humeur aujourd'hui.

Annotation :

Y a un rythme très particulier et sa gestion est clairement laborieuse mais voilà, pour un premier film, Spielberg a déjà une maîtrise absolue de sa mise en scène! Visuellement, c'est une merveille de tous les instants et la façon dont il filme le trio sur la route dans rappelle beaucoup le premier coup de maitre d'un autre grand cinéaste: "Le Canardeur". Et les fusillades sont génialement montées aussi! J'aime beaucoup aussi l'aspect tragi-comique du récit, avec ce couple marginal d'amoureux très immatures et le shérif à leur trousse à la limite du paternalisme...
Très joli road movie!

Annotation :

Justin Timberlake, sur scène, c'est le meilleur de la pop mainstream, y a pas à discuter! Un show millimétré, à la fois impressionnante et d'une aisance déconcertante. JT est aussi cool sur une petite balade avec un(e) simple piano/guitare que sur un gros bunger accompagné de danseurs et de pyrotechnie. Preuve du titre du docu, l'artiste mets vraiment en avant son groupe de musiciens plus talentueux les uns que les autres et l'alchimie entre eux crève l'écran (ça change des concerts des autres superstars où tout l'orchestre est même pas éclairé quoi).
Y a aussi l'excellent setlist, parcourant brillamment la carrière très éclectique de JT; entre pop, r&b, disco/funk, electro et même country-blues. Manquait juste sa reprise de "Shake your Body" des Jackson 5 que je kiffe grave: https://www.youtube.com/watch?v=S1ZgtVIfjAo.

Le seul reproche que je pourrais faire, c'est la réalisation: Demme aux commandes, je pensais qu'il y aurait une petite touche cinématographique et on reste malheureusement au niveau d'une très bonne captation et non d'un concert qui est réellement vu à travers l’œil d'un cinéaste (comme la génial collab Audiard/Raphael par exemple).

Bref, tout amateur de pop music se doit de voir ce live!

Annotation :

(Vu au ciné club à l'unif)

Ok, donc la bouse commence déjà en sur l'écran avec un "Le chaos est un ordre qui n'a pas encore été déchiffré", suivi d'une musique emphatique pour plomber le truc quoi. Puis y a la direction d'acteurs toujours en mode constipé, comme dans Prisoners, où Jake Gynenhal se sent obligé de tirer une tronche de 2m H24 pour jouer le mec torturé. C'est extrêmement poseur niveau réal, en essayant de pomper du Cronenberg et ça appuie tellement son propos avec un symbolisme grossier (woaw, l'allégorie de l’araignée quitte à finir totalement cryptique en fait! Ça va au moins occuper les fans de Nolan toujours à la quête de faux "films cerveaux" sur lesquels se la pignoler. Manquait plus que Villeneuve compile tous les clichés du film hipster dont les fameux plans fixes bien longs sur des personnages qui ont l'air super concernés avec une grosse musique pseudo étouffante qui est là en permanence. Tout cet enfumage prétentieux pour se persuader qu'il a quelque chose de profond à raconter. A noter que les seuls passages vraiment bavards, c'est un prof d'histoire-géo qui fait un cours sur la dictature et le besoin de contrôle des sociétés contemporaines...quand on galère à développer son propos, autant le servir sur un plateau d'argent hein!
Ce réal est over-hypé, faut avouer.

Annotation :

Polar HK typique de l'époque, bien noir et gore, sans aucun temps mort et d'une efficacité redoutable! Bien fun aussi les acteurs aussi bondissants que des lapins dans les nombreuses scènes d'actions qui parsèment le film!

Annotation :

16/10

Pendant tout le film, j'avais l'impression de voir un American Pie un peu plus trash, avec un côté faussement subversif légèrement agaçant. Les voix off se la touchent grave, quelques dialogues pompeuses et un scénario d'un vide intersidéral (je préfère "La Crème de la crème" embrassant un peu les mêmes thèmes)... Mais voilà, niveau mise en scène, ça déboîte grave et j'ai pu outrepasser tous ces défauts (sans non plus être ultra enthousiaste hein): la séquence d'intro en mode rewind est fichtrement foutu et présente les persos principaux d'une manière vraiment ludique, le split screen sur Sean/Lauren, *SPOILER* le suicide de l'admiratrice de Sean sur "Without You", splendide*, le road trip européen de Victor en mode Bref. etc... Petit plaisir de cinéphile sans plus quoi.

Annotation :

Pourquoi filmer d'une manière aussi terre à terre des gens aussi marginaux, "libres" et romantiques qu'une troupe de théâtre itinérante? Oui, pour ce genre de choses, j'aime bien rester dans des fantasmes (comme dans Blancanieves, vu récemment, avec les nains qui avaient un peu le même métier) et pas les voir dans la vie quotidienne avec leurs petits problèmes à la con. Effectivement, c'est l'intention de Lea Fehner qui est un pur produit du cinéma naturaliste français et elle va pas se transformer du jour au lendemain en David Lynch!
Même si c'est pas ma came, le film est tout de même très réussi dans son genre (en vrai, il est même plus abouti que son premier film mais comme le sujet et le genre de ce dernier m'intéressent plus...). Cette façon qu'a Lea Fehner de filmer la fougue des personnages vivant leurs tracas personnels comme si ils étaient encore en spectacle, il y a réellement quelque chose de beau là dedans et des scènes très prenantes naissent de cela (la bagarre dans le resto, . Avec Jacques Audiard, Maiwenn et Kechiche, elle est la meilleure directrice d'acteurs en France et le prouve encore ici car on croit à TOUS les comédiens, ils interprètent leurs rôle jusqu'au bout des ongles, c'est assez impressionnant!

Annotation :

J'ai pas rire une seule fois aux sketchs...un peu problématique pour un biopic sur un humoriste. Ce Lenny Bruce est un mélange américain assez hasardeux entre Bigard (pour les blagues qui ne dépassent que très rarement le dessous de la ceinture) et Jeremy Ferrari (pour les quelques petites dénonciations politiques simplistes). Heureusement que Bob Fosse a toujours ce talent à capter l’effervescence dans les cabarets, les soirées mondaines ou la synergie entre le public et Lenny etc.
Mais y a un gros problème de montage: en plus d'être long (1h30 aurait suffi), Lenny s'essaye à un montage parallèle bien superficiel et laborieux entre l'histoire d'amour avec sa copine (love story dont on se fout complètement, bien inutile comme dans Cabaret), les interviews post-mortem de ses proches et les sketchs. Y a aussi un manque de crescendo dans la descente aux enfers de Lenny (on ne voit pas très bien à quel stade de célébrité est Lenny ou encore l'harcèlement de la justice et du FBI qui arrive brutalement par exemple) et par conséquent, les scènes de tribunal ou à la fin, l'excellent plan fixe de 10 minutes sur un Lenny déboussolé qui n'arrive plus à se produire prennent moins aux tripes que prévu.