Périple cinématographique en 2017 (avec commentaires)

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31/12

Pfffff... Un énième film de guerre qui ne transcende ni ne propose un angle un peu original à sa dénonciation super éculée. C'est juste horriblement démonstratif!
Sans être équipé, faut dire aussi que l'image au format 120 fps donne une simple impression d'être devant une telenovela espagnole.

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Un sundance movie super calibré, sortant jamais un tant soit peu des sentiers battus!
Donc après 1/2 heure d'intro, on s'ennuye progressivement à assister à tous les passages obligés du genre (8 Mile et Hustle & Flow
sont d'un autre niveau et bien plus surprenants)...c'est d'un prévisible avec sa trame en mode American Dream ultra téléphonée!
Surtout que le hip hop n'est qu'un contexte (d'ailleurs, rapologiquement parlant, le film est naze et super anachronique), ne s'implantant jamais intelligemment dans le récit et que la white trash en surpoids pouvait
être un garçon noir que ça n'aurait rien changé en termes d'écriture.
Si ça pouvait être drôle au moins..même pas, c'est tristement premier degré.
Grosse déception!

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La seule force du film, c'est le duo Niney-Civil: 2 excellents acteurs à forte personnalité qui marchent aussi très bien ensemble! Donc, dés qu'ils ne sont pas là, c'est naze et on se tape les 3 autres de la bande aussi lisses en tant que personnages que mauvais en acting. C'est là où on se rappelle qu'on est dans un film français! Heureusement, le métrage est globalement bien rythmé et niveau gags, y a à boire et à manger. On soupire tout de même à voir une énième histoire de petits bourges parigots, la petite morale finale qui va avec! Et puis cette manie de toujours tenter d'imiter les grosses comédies ricaines (les prods Appatow, Projet X, etc...jusqu'au titre quoi) et jamais insuffler quelque chose de réellement français (ce qu'avait réussi, avec brio, la série "Irresponsable")! Ce qui donne un côté fake et bêtement vulgos quand ça s'essaye à l'humour scato ou autour de la weed par exemple!
Dommage, on était pas loin de la comédie de bande sympatoche si ça se focalisait que sur le duo principal.

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Lol, ça fait longtemps que j'avais plus vu un thriller aussi cliché. Tu pardonnes pour un Hitchock sorti il y a un demi siècle mais pour un film de 2017, c'est chaud!
Même si ça enchaine les poncifs les plus grillés et invraisemblabes du genre; que ce soit en termes de mise en scène, d'acting ou de narration; le récit est sacrément roublard pour captiver! Et j'avoue que les 5 dernières minutes sont pas mal jouissives.
Mais bon, pas mal surcoté quand même (par exemple, l'excellent Que Dios Nos Perdone est bien moins noté). Les gens s'excitent un peu trop dés qu'il s'agit de film à twists, et sont donc plus indulgents face à un métrage pas ouf cinématographiquement parlant.

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24/12

Un ptit buddy movie somme toute sympathique mais un peu surestimé. L'aspect comédie est super gentillette quand même, et les ruptures de ton typiques des coréens sont ici bien maladroites, alors que c'est beaucoup plus surprenant et fluide d'habitude!
Ca fait vraiment film hollywoodien un peu clicheton, dommage.
Sinon, les bastons de la fin défoncent pas mal!

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Ouais, c'est pas ouf du tout mais j'ai passé un bon ptit moment devant ce heist movie du dimanche soir, avec comme décor ce Las Vegas désenchanté.

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Un peu déçu.
Le dessin léché Des Idiots et des Anges m'a manqué. On a vraiment affaire à son brouillon en termes de maitrise plastique (et d'épure aussi, c'est un peu le bordel parfois). C'est du coup moins touchant, moins poétique...
Puis, les dialogues, c'est bien trop tiède comparé à la folie visuelle du truc: soit ça devait être totalement muet comme le film pré-cité, soit être très écrit comme La Vengeresse (qui, d'ailleurs, m'a fait beaucoup plus rire dans sa 1ère heure que Hair High).

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17/12

Bon petit polar flammand super propre en termes de réal, le niveau de qualité dont on s'attendait pas de la part du réal des Barons!
Mention spéciale au duo Becquart-Chilah qui fonctionne du tonnerre. Ils dégagent tous les 2 un charisme de dingue et Soufiane m'avait déjà fait forte impression dans Black! Ce jeune acteur va aller très loin je pense.

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3/12

Une petite déception tout compte fait!
C'est un divertissement plutôt sympatoche à regarder mais dépourvu d'une mise en scène ayant la même ampleur que la direction artistique et la photo (un Spielberg ou Milius derrière la caméra aurait été préférable). Idem niveau écriture, d'une flemmardise! Que ce soit la platitude des dialogues, le peu d'inventivité des stratagèmes, le manque d'alchimie et d'implication du duo Sutherland-Connery (2 acteurs que j'adore pourtant), l'humour vaudevillesque ou encore le baclage des résolutions (donc absence de réels enjeux).
Heureusement, il y a la séquence dinguissime de Connery en mode Belmondo sautant de wagon en wagon, le charme de l'époque victorienne et l'exploitation (même si minime) de 2 genres que j'affectionne: le caper et le buddy movie!

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26/11

L’auscultation de cette Italie profonde encore aux mains de la Mafia, confrontée à Sordi représentant ce Nord industrialisé, est vraiment réussie.
A part ça, ça bascule un peu vers la fin mais narrativement parlant, il se passe pas grand chose! C'est jamais drôle en plus, Sordi semblant même un peu éteint après avoir crié des "Mammaaaa", "Papaaaa", "Zioooo", "Ziaaaaa" pendant 1h!
Grosse déception.

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19/11

Franchement, après avoir vu un chef d'oeuvre comme Le Magnifique, Jeu de Massacre joue trop sagement avec son concept de base à côté. C'est en céphalogramme plat pendant tout le récit, malgré le trio très sympathique et le mélange des genres plutôt bien vu.
Mais le visionnage était tout à fait agréable cela dit. C'est déjà ça...

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L'ensemble est un peu brouillon mais il y a une telle énergie et efficacité pour un premier film! Et on voit pas le temps passé, le rythme est d'enfer!
Très bon action movie. Faut vite que je chope "Le Lion et le Vent" du même Milius, qui a l'air chanmé aussi!

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Gros exercice de style un peu vain et poseur.
Ça aurait pu faire un bon court-métrage mais là, ça tourne très vite à vide.

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13/11

Un scénario de série B super convenu complètement transcendé par une mise en scène géniale, à la limite de l'ostentatoire avec ces plans iconiques absolument dingues sur Willis ou Ben Foster!

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Pour une si grande fresque avec flashbacks et tout le tralala, c'est dommage que ça dure seulement 1h40, le montage étant trop speed pour laisser vivre et respirer le récit.
Mise à part ce bémol, du gros gangster movie qui bourrine avec des répliques badass et des gueules bien burinées!
Du très bon cinéma français.

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5/11

(A la Cinematek)

Inspecteur Derrickeeeeeeuuuuuu

Pour se donner un style, ça tente une ambiance pseudo-décalée et les acteurs déclament machinalement leur texte abscons. Mais c'est juste tout naze et soporiphique!

Sinon, les rares scènes où ça bouge un peu (notamment une magnifique séquence de baston 1v2 avec une Deneuve recoiffant son brushing entre 2 coups de tatane tout mous) sont à répertorier d'urgence dans Nanarland!

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C'est d'excellente facture pour un si petit budget et on sent que les frères Hughes ont du revoir leur ambition à la baisse. Mais ça n'empêche que tout sonne un peu convenu, le duo n'arrivant jamais à s'affranchir de ses influences (les Scorsese, Il était une fois en Amérique, Platoon etc...), sa tentative tombant assez vite dans la superficialité (ici, la communauté afro-américaine). On enchaîne juste une succession de passages obligés du genre sans réelle cohésion, dommage!

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BlablaCreditDefaultSwapBlablaTitrisationsHypothécairesBlablablablaCDSBlablaNoteDeRisqueAAAABlablablaStructureEtTrancheDeCréanceBlablaPAUSE...2 aspirines...REPRENDREBlablablabla

Une tannée.

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29/10

Gros nanar où la mise en scène de Tsui Hark oscille entre sa virtuosité habituelle et du grand n'importe quoi bien fendard (bordel, le plan subjectif de Van Damme chaussant son pied!), le tout parfois monté au mépris du bon sens.
C'était l'époque où notre JC national était complètement enfariné et on s'offre donc un acting assez hallucinant de sa part (je crois que chaque image de lui dans cet OVNI pourrait faire un bon mème)!
Sinon, Lela Rochon! <3
Ah, et la course de pousse-pousse aussi, avec JC se faisant fouetter à coups d'anguille par le nullissime Rob Schneider! <3

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Exactement à quoi je m'attendais de la part du overhypé Villeneuve: désespérément froid, terne et sans âme.
La mise en scène léthargique, la DA trop dépouillée et aseptisée mixant du Solaris de Tarkomaprofon avec n'importe quel blockbuster SF actuel (ceci dit; il y a une poignée de décors à l'abstraction splendide, magnifiés par un Roger Deakins qui fait un peu son show ici :p), le casting amorphe tirant une tronche de 2m de long pour avoir l'air concerné et le brouhaha Zimmer (gros lol de passer après Vangelis) ont fini par me foutre en mode OSEF.
C'est creux et dépourvu de tout l'onirisme, la mélancolie poétique et l’ambiguïté (i.d. les passages explicatifs de 2049) du premier opus. Et lorsque Villeneuve a entre ses mains des personnages potentiellement passionnants (la meuf hologramme et la fille de Deckard), il en fait absolument rien, c'est prosaïque de ouf!
Faut tout de même saluer la démarche qui est fort louable quand même: déjà, Villeneuve tombe moins dans la prétention auteuriste que d'habitude (la pose pseudo-contemplative persiste un peu toutefois) et on sent une réelle humilité face à l'oeuvre d'origine. Ensuite, chapeau bas aux studios d'avoir financer la suite d'un bide commercial, aussi culte soit-il (à hauteur de 150 millions $ quand même) et anti-spectaculaire au possible...c'était très risqué! Et pour finir, on échappe au "film doudou"/fan-service putassier à la Jurrassic World car Villeneuve se détache formellement du Blade Runner de Scott (à l'exception du bad guy philosophe du dimanche tout pourri, essayant vainement d'imiter Roy et son monologue final dans le premier; et le vieux débris Ford qu'on sort de son cercueil de temps en temps pour rejouer ses lointains faits de gloire) tout en se rattachant plutôt correctement à celui-ci au niveau du fond.

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22/10

Excellent polar qui vaut surtout pour son duo de flics super attachants, en plus d'être très bien écrits (le parralèle avec leur enquête est super réussi) et interprétés. J'aurai préféré que le contexte du mouvement 15-M soit plus développé que ça, comme l'avait très bien fait "Le Caire Confidentiel" pour le Printemps arabe.
Mais à part ce petit bémol, c'était vraiment top!

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(version director's cut)

Un film noir pas des plus renversants mais solide, avec des dialogues jouissifs et un anti-héros teigneux comme il faut!
Un petit polar à l'ancienne qui respecte admirablement les codes du genre et va jusqu'au bout de sa démarche, je dis oui!

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On dirait le début d'un porno japonais un peu déviant.
Le court s'est arrêté au moment où les tentacules allaient débarquer j'imagine...

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Quelle maitrise absolue pour un premier film!
Un polar social à l'intensité et à la richesse d'écriture impresionnante; où tous les personnages, de l'héros (interprété par Riz Ahmed, que j'adore depuis We Are Four Lions) au rôle secondaire le plus insignifiant, existent pleinement et marquent par leur destins liés. Ben Drews gère magistralement sa narration virtuose et ultra musicale où le rap du narrateur assemble progressivement un portrait noir et dur des bas-fonds londonniens!
Excellent, franchement!

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A la Cinematek. (version très très longue, mdr)

Ouais bon, les batailles sont sympas mais bordel, qu'est ce que j'en avais rien à battre le reste du temps! Quelle narration en roue libre totale, les soldats (les personnages sont écrits avec les orteils, en plus d'être mal joués) sont en mode roadtrip entre potes (parce qu'ils voient du pays ces cons: Afrique du Nord, France, Italie etc...) sans aucun enjeu ni ressort émotionnel auquel se raccrocher! Voilà, juste des petits moments de vie supra inégaux (ça dure 2 putain d'heures 40) à se taper et on attend juste le générique de fin avec forte impatience.

Annotation :

Ça me gonfle d'avance les thrillers politiques où des pantins blablatent pendant des plombes géostratégie (dans un sous-marin en plus, la technique qui va avec donc). Là, y a la mise en scène dynamique de Mctiernan pour pas se faire iech, donc ça passe!

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15/10

Peut être une des meilleures séries B que j'ai vues de ma vie! D'ailleurs, le film arrive à transcender parfois sa catégorie (je pense, en autres, à cette magnifique scène finale où Manny est complétement mythifié, les coeurs religieux qui vont avec...frissons garantis) et à casser les codes du thriller hollywoodien avec la rareté de la musique, une esthétique dépouillée à la limite d'un certain cinéma austère européen, des personnages détestables (même si ce trio enfermé dans ce train de la mort fini par être super attachant) ou encore une mise en scène de l'action sidérante de réalisme (y a de ces cascades...).
J'ai beaucoup aimé aussi les grandes similitudes entre Runaway Train et un de mes autres coups de coeur de l'année, L'Empereur du Nord!
Sinon, John Voigt est complètement habité par son rôle bien fucked-up et Eric Roberts, en plus d'être un super sidekick, porte magnifiquement le chapka!

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Lol, il se passe que dalle dans ce film. 0 enjeu, 0 suspense (c'est censé être un thriller), 0 rythme, 0 mise en scène (à une poignée de plans près) et une endive servant d'actrice principale, cloitrée dans sa chambre en train d'échanger des banalités avec papa maman au téléphone et attendre les secours...voilà.
Surtout que la meuf joue la peur genre elle s'apprête à passer l'oral du bac alors qu'elle est supposée se cacher dans un hotel accessoirement en flammes et envahi par une horde de terroristes. Paye ton immersion dans le récit!
L'épilogue de 15 minutes qui sert à rien m'a définitivement mis K.O. Franchement, y avait tellement de potentiel avec un tel postulat de départ, surtout de la part du réal du très bon "Espion(s)"!

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8/10

Après un gros morceau comme Suburra, une bonne série B pour finir un dimanche soir bien pluvieux.
Assez efficace dans l'ensemble et une bande de braqueurs sympatoches, même si une écriture plus rigoureuse (surtout pour la fin) et une réal moins quelconque auraient pu élever un peu le truc qui reste très périssable.

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Super scénario qui, malgré sa densité, arrive à être limpide et très fluide dans sa narration. Ca gère bien tous ses enjeux à différentes échelles (politique, religion, mafia) qui finissent par s’entremêler tout comme son aspect choral (même si les personnages sont trop stéréotypés, petit bémol empêchant Suburra d'atteindre l'excellence). Et quel objet plastique aussi (même si un peu trop clinquant), avec cette omniprésence de néons, de pluie abondante qui exaltent cette Rome ténébreuse!
Ah oui, musique de M83, un de mes groupes préférés! <3
Solide polar même si je l'oublierai assez vite malheureusement!