Piliers
3 livres
créée il y a presque 6 ans · modifiée il y a presque 6 ansLe Théâtre et son double (1938)
Sortie : 1964 (France). Essai
livre de Antonin Artaud
Asendre a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
*Bien qu'ils possèdent leur lumière propre, ils demeurent malgré tout en relation avec Lui.
*Faire de l'or, par l'immensité des conflits, évoque une pureté après laquelle il n'y a plus rien, une note unique, happée au vol.
*Un souffle : court quand extériorisation, long quand intériorisation.
*Que l'on s'identifie à l'oeuvre, comme en un personnage.
Pensées (1670)
Sortie : 1670 (France). Essai, Philosophie
livre de Blaise Pascal
Asendre a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
*Peu de chose nous console parce que peu de chose nous afflige.
*Nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses.
*Tout est un, tout est divers.
*Il voulut s'inventer une nature, afin d'être naturel.
*Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
*Nous courons sans souci dans le précipice, après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir.
*Il n'y a de bien en cette vie qu'en l'espérance.
*Ni incertain, ni certain.
*L'extérieur ne sert rien sans l'intérieur.
*Il y a plaisir d'être dans un vaisseau battu de l'orage, lorsqu'on est assuré qu'il ne périra point.
*A vouloir tout dire, Pascal n'a jamais unifié son oeuvre. Quel dommage ! C'était vouloir dénouer le nœud gordien, trancher eut été tellement plus beau. Et il est plus facile de mettre une virgule, que de mettre un point.
Le Joueur (1866)
(traduction André Markowicz)
Игрок (Igrok)
Sortie : 1991 (France). Roman
livre de Fiodor Dostoïevski
Asendre a mis 7/10.
Annotation :
*Pour les deux derniers chapitres, comme si, juste avant la fin, Fiodor se passait enfin de sa perverse télé-réalité, et se mettait enfin, sérieusement... au jeu... comme si, soudain, Fiodor comprenait enfin la beauté d'une nostalgie du présent, arrivait enfin à combiner l'espérance et la désespérance, sans perdre le face à son jeu... comme si : "Demain, demain, tout sera fini !".