PINK FLOYD : les 179 chansons

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PREMIER SINGLE (face A)

Enregistrements : 29,31(?) janvier - 1 février (?) 1967
Parution : 11 mars 1967

Cette chanson, écrite par Syd Barrett, constituera la face A de leur premier single.

Le personnage dont parle la chanson est un travesti dont le passe-temps préféré est de voler les vêtements et les sous-vêtements des femmes sur les cordes à linge. Arnold Layne serait inspiré par une personne réelle qui volait les sous-vêtements de jeunes filles d'un pensionnat hébergées par les mères de Syd Barrett et de Roger Waters à Cambridge. La chanson se classe dans le Top 20, mais le thème peu commun du travestisme de la chanson attise la colère de Radio London, qui considère tout d'abord la chanson trop étrange et très éloignée de la société « normale » pour ses auditeurs avant de l'interdire par la suite à la radio. Un film promotionnel de "Arnold Layne" a été réalisé en février 1967 par Derek Nice et montrant des membres du groupe habillant, démembrant et transportant un mannequin sur une plage : https://www.youtube.com/watch?v=fcZ26TdoP2I Un autre film promotionnel a été enregistré pour la chanson, cette fois filmé le 29 avril 1967, près de l'église St Michael à Highgate. Le film est la seule séquence connue de Barrett en play-back sur la chanson : https://www.youtube.com/watch?v=zf-b3s6YrIU
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Arnold Layne est une chanson typique du son et de l’humour british, mélange de pop psychédélique Beatles, Kinks et Who. Mais elle révèle surtout la force de Syd Barrett, dont l’approche tant au niveau des paroles qu’à celui de la musique est unique, loin des critères habituels, et révélatrice d’un talent hors normes.
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PREMIER SINGLE (face B)

Enregistrements : 29,31(?) janvier - 1 février (?) 1967
Parution : 11 mars 1967

Cette chanson, écrite par Syd Barrett, constituera la face B de leur premier single.

Lorsqu'elle fut interprétée en live en 1967, la chanson était connue sous le nom de « Let's Roll Another One » et contenait la phrase « Je suis défoncé – N'essayez pas de gâcher mon plaisir », mais la maison de disques a forcé Syd Barrett à la réécrire, à la suggestion de Roger Waters, sans les références controversées à la drogue. C’est ainsi que les volutes de chanvre récréatif se sont transformées en « Bonbon et petit pain aux raisins ». Avec cette chanson, Syd visait sans aucun doute les charts : la chanson est accrocheuse, psychédélique à souhait et d’une originalité qui en fait un petit joyau pop-rock joyeux qui aurait sans doute mérité mieux que la face cachée du single.
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On peut entendre tout au long de la chanson, une seconde voix accompagner Syd par des « ooh » très psychédéliques, soutenus avec force réverbération. Il s’agit probablement de Waters, qui ajoute ainsi au climat surréaliste du morceau. C’est une très bonne chanson qui démontre à quel point les Pink Floyd avaient déjà à ce stade de leur carrière une originalité et une force qu’EMI saurait récupérer et faire fructifier.
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SECOND SINGLE (face A)

Enregistrements : 18 ou 20,21 mai 1967
Parution : 16 juin 1967

"See Emily Play" est une excellente chanson pop qui témoigne de toute l'étendue du talent de Syd Barrett. On y sent l'influence évidente des Beatles, avec ce mélange de mélodie et d'innovations en tout genre qui les caractérisait en 67.

Le modèle qui a inspiré la chanson est vraisemblablement la jeune Emily Young devenue par la suite une célèbre sculptrice. Créée par John Hopkins, figure marquante de la contre-culture londonienne, la London Free School se présentait comme le lieu d'un mouvement communautaire d'éducation pour les adultes et tâchait d'aider la population immigrée du quartier dans ses démarches administratives. L'esprit hippie et libertaire des conversations, les questionnements philosophiques sur la société ou même les échanges sur les dernières découvertes scientifiques séduisaient la jeune Emily qui assimilait toutes ces idées nouvelles.
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C'est dans ce contexte avant-gardiste de la contre-culture anglaise que le groupe se tourne vers des expérimentations musicales nouvelles lors de leurs prestations scéniques où se mêlent images et musique. Une première version de la chanson a été spécialement écrite pour un concert annonciateur des futurs shows multimédia du groupe, le spectacle baptisé "Games for May" qui s'est tenu le 12 mai 67 au Queen Elisabeth Hall de Londres, une salle nouvellement inaugurée et réservée à la musique de chambre. Pour la première fois, les quatre musiciens ont utilisé un système sonore quadriphonique. Les musiciens et leurs managers souhaitaient offrir au public une expérience sensorielle totale à l'aide de jeux de lumières dont un lever de soleil artificiel, un jeté de jonquilles et des bulles de savon générées par une machine. Un petit film est tourné pour accompagner le single, dans lequel on peut voir les membres du groupe délirant dans un pré : https://www.youtube.com/watch?v=7c0EDM-Yu9o
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SECOND SINGLE (face B)
également dixième morceau du premier album

Enregistrements : 20,22,29 mars - 18 juillet 1967
Parution : 16 juin 1967

"Scarecrow", paraît en face B du single "See Emily Play" et paraîtra également, remixée en stéréo sur leur premier album "The Piper At the Gates of Dawn". D'esprit folk, cette très belle ballade de Syd et met en évidence l'orientation musicale que le groupe aurait pu suivre s'il avait gardé le leadership. Nous aurions sans doute connu un tout autre Pink Floyd, très certainement plus tourné vers les "pop songs", plus british dans la sonorité, avec les charts en ligne de mire - sans toutefois négliger leur goût pour l'improvisation et les innovations sonores.
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PREMIER ALBUM : THE PIPER AT THE GATES OF DAWN (A1)
Enregistrements de l'album : 21,23,27 février - 1,15,16,19,20,21,22,29 mars - 11,12,13,17,18 avril - 1,12,21 mai - 1,5,7,27,29,30 juin - 5,18 juillet 1967
Parution de l'album : 5 août 1967

Enregistrement du morceau : 11,12,17,18 avril - 12 mai - 5,18 juillet 1967

La chanson a été considérée comme la première incursion de Pink Floyd dans le space rock (avec "Interstellar Overdrive"), bien que les membres du groupe aient ensuite dénigré ce terme. La chanson s'ouvre avec la voix de l'un de leurs managers de l'époque, Peter Jenner, lisant les noms des planètes, des étoiles et des galaxies à travers un mégaphone.
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Dès l'introduction, le Floyd nous plonge dans une atmosphère digne de Cap Canaveral : voix simulant une liaison radio entre les scientifiques d'une base de contrôle et les astronautes, guitares inquiétantes, message en alphabet Morse, ... Syd Barrett semble avoir écrit la bande-son d'un film de science-fiction, mini space opera de 4 minutes, laissant libre cours à une imagination pour le moins fertile, forcément stimulée par les hallucinogènes qu'il consomme sans modération.Le résultat est unique, surtout en 1967. Aucun groupe de rock n'a une telle approche, résolument tournée vers l'expérimentation, l'anticonformisme, en quête de nouvelles sonorités, proches de l'improvisation.
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PREMIER ALBUM (A2)

Enregistrement du morceau : 12,13,17,18 avril - 1,12 mai - 27,29 juin - 5,18 juillet 1967

Après l'influence des planètes pour "Astronomy Domine", Syd Barrett choisit l'univers musical des super-héros pour son génial "Lucifer Sam". C'est en effet le générique de la série télé américaine "Batman" qui sert d'inspiration pour l'ambiance et le riff de ce morceau. Mais on peut y déceler d'autres influences, comme celle de la chanson "Paper Sun" du groupe Traffic, sortie en mai 1967. Syd Barrett prouve une fois de plus qu'il a un talent inné pour écrire des petits bijoux pop rock. Il est d'ailleurs regrettable que "Lucifer Sam" ne soit pas sortie en single, car elle avait tout le potentiel d'un succès.
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Bien que les paroles fassent souvent référence à Lucifer Sam comme à un chat, certaines spéculations ont surgi quant à savoir s'il s'agissait en fait d'un argot (« un chat branché ») pour un homme, réel ou imaginaire, dans un certain type de relation avec la petite amie de Barrett à l'époque, Jenny Spiers (appelée dans la chanson "Jennifer Gentle"). Cependant, Sam était simplement le chat siamois de Barrett (et est désigné comme tel dans la première ligne : « Lucifer Sam, chat Siam »), c'est pourquoi certains sons de l'orgue de Rick Wright ressemblent à des miaulements.
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PREMIER ALBUM (A3)

Enregistrement du morceau : 21,23 février - 7,29 juin - 18 juillet 1967

Écrite par Syd Barrett, d'une perspective surréaliste, la chanson est essentiellement un conte de fées qui est lu à un enfant par sa mère. Elle est considérée comme une de ses premières chansons, composée à la guitare acoustique dès 1963 à Cambridge. Dans sa première version, certains couplets étaient directement tirés de poèmes issus des Cautionary Tales for Children, un recueil de textes parodiques écrit par Hilaire Belloc pour mettre en garde les enfants dissipés contre les dangers de leurs propres bêtises. La transgression des règles est le thème central des Cautionary Tales. Par le destin cruel, disproportionné et décalé assigné à ses personnages, les écrits de Belloc se rapprochent plus de l'humour noir que du texte moralisant. Ce qui ne pouvait que séduire un esprit indépendant comme celui de Syd Barrett pour qui «les règles étaient faites pour être brisées.» Syd Barrett se réapproprie ainsi les œuvres de la littérature enfantine anglaise en créant un surprenant texte à deux voix où s'opposent l'univers imaginaire des contes merveilleux et la réalité de l'enfance. Une mère lit une histoire et son enfant l'implore de continuer à lire ce qu'il perçoit comme des gribouillis noirs (scribbly black) sur les pages - car il ne sait pas encore lire. Matilda Mother évoque les souvenirs d'enfance des instants si particuliers que représente la lecture des contes le soir avant de s'endormir.
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PREMIER ALBUM (A4)

Enregistrement du morceau : 16 mars - 27,29,30 juin - 18 juillet 1967

Écrite par Syd Barrett, cette chanson évoque un voyage imaginaire. Les quatre couplets structurent un texte très court mais incontestablement poétique qui dévoile un paysage mental onirique. Dans ce rêve éveillé le personnage flotte dans les nuages, se repose dans une nature printanière ou voyage dans l'univers cosmique. Alain Pire, spécialiste de la musique psychédélique, l'interprète comme un texte dans lequel on « distingue des influences diverses qui se combinent pour lui donner une atmosphère quasi-féérique.»

Dans Flaming, un univers onirique où se croisent éléments naturels (clouds all blue, foggy dew), créature fabuleuse (unicorn) et jeux de lumières (watching buttercups cup the light, starlit skies) est associé aux sensations de bien-être ressenties lors de l'expérience hallucinatoire. Les paroles sont empreintes de l'imaginaire enfantin des comptines et des contes merveilleux lus par Syd Barrett pendant son enfance. L'influence de l’œuvre de Kenneth Grahame The Wind in the willows est aussi très présente dans ses premières compositions.

L'écriture combine allitérations, assonances et rimes intérieures dans une volonté esthétique évidente qui confère à la chanson une atmosphère joyeuse d'insouciance éloignée des contraintes de la vie quotidienne. Le caractère léger de l'ensemble est accentué dans les derniers vers de chaque strophe qui évoquent les souvenirs d'enfance du jeu de cache-cache et interpellent par de joyeux "Yippee", "no fair", "hey ho".

Dans l'introduction, une atmosphère nocturne et inquiétante est accentuée par des sons évoquant le cri d'un hibou. Selon Alain Pire, elle repose sur « un accord d'orgue relativement dissonant sur lequel viennent se greffer des bruitages simulant une atmosphère lugubre et venteuse contrastant nettement avec le reste du morceau qui est, quant à lui, assez primesautier.»
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Flaming est un morceau typique de l'univers de Syd Barrett. Outre les paroles imagées, les arrangements et la musique sont à la hauteur de ses visions psychédéliques, romantiques, sucrées et décalées. Dès l'introduction, on accède à un univers digne d'une bande-son d'avant-garde. Il n'est pas étonnant qu'il soit sortie en single, vu sa qualité mélodique, mais le marché européen aurait certainement été plus réceptif que le marché américain à cette pop si british.
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PREMIER ALBUM (A5)

Enregistrement du morceau : 21,29 mars - 18 juillet 1967

"Pow R. Toc H." est essentiellement un instrumental dominé par le piano, accompagné de cris et autres effets vocaux.
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"Pow R. Toc H." est le premier instrumental de "The Piper At The Gates Of Dawn". C'est une oeuvre expérimentale principalement improvisée, qui aurait d'ailleurs pu s'inscrire dans le développement d'Interstellar Overdrive. Et, de fait, nous sommes très loin du style psychédélique et heroic fantasy de Syd Barrett, dont l'influence se fait moins sentir ici que sur les autres plages de l'album. [...] C'est par des onomatopées tournant autour de "poum chhh chhh" que Syd Barrett ouvre ce curieux morceau et s'improvise ancêtre des beatmakers d'aujourd'hui, bien présents dans le hip hop. [...] Ses camarades ne sont pas en reste puisqu'il semble que ce soit Roger Waters qui se charge des "dui dui", alors que Rick Wright et Nick Mason meublent l'espace par divers cris et bruits sympathiques.
[NdA] S'ensuivront alternativement des passages instrumentaux et des onomatopées jusqu'à la fin du morceau.
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PREMIER ALBUM (A6)

Enregistrement du morceau : 20,29 mars - 18 juillet 1967

Cette chanson est la première composition de Roger Waters pour le groupe. Cette chanson donne l'occasion d'apprécier la différence de caractère entre Syd Barrett et Roger Waters : alors que le premier est une sorte de rêveur dandy, le second, plus pragmatique, est cynique et plein de dérision. Ce n'est sans doute pas la meilleure chanson de l'album, mais ce premier galop d'essai de Roger Waters est d'un très bon niveau. Sans grand rapport avec l'univers de Syd Barrett, il est aussi loin d'être représentatif des futurs chefs-d'oeuvre qu'il écrira pour le groupe.
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PREMIER ALBUM (B1)

Enregistrement du morceau : 27 février - 1,16,22 mars - 5,27,30 juin - 18 juillet 1967

Cet instrumental flamboyant est, avec "Astronomy Dominé", une autre étape de l'épopée de Pink Floyd aux confins du space rock. La chanson est née d'un riff venu à Syd Barrett d'une façon assez singulière. Lors d'une répétition, Peter Jenner, manager du groupe, fredonne la mélodie d'une chanson que le groupe Love vient d'enregistrer, Barrett reprend aussitôt l'air à la guitare en y apportant quelques nuances. Une longue improvisation se développe ensuite sur la base de ce riff, source d'expérimentations sonores, qui donnent l'impression d'un voyage vers les étoiles. Ce morceau, qui laissait une grande liberté aux musiciens, s'est hissé au rang d'hymne de l'underground londonien, en rupture totale avec la pop calibrée pour les radios et les télévisions de l'époque. "Interstellar Overdrive" est un exemple de morceau qui, sur le vinyle, est une version abrégée de celle qu'ils produisaient sur scène. [...] Les sensations que l'on peut ressentir à l'écoute de ce morceau sont bien évidemment influencées par le titre - il est vrai que le Floyd nous suggère des ambiances spatiales. Le groupe s'emploie à concrétiser ces impressions à grand renfort de guitares noyées dans l'écho, très souvent jouées en slide, par des nappes d'orgue parfois planantes, parfois angoissantes, par des cassures rythmiques, par un jeu de batterie hypnotique et tribal, et par des effets sonores dignes des grandes heures de la musique concrète.
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PREMIER ALBUM (B2)

Enregistrement du morceau : 19,29 mars - 18 juillet 1967

Cette chanson à prédominance acoustique constitue le premier volet du triptyque heroic fantasy de la seconde face de "The Piper At the Gates Of Dawn", les deux autres étant "Chapter 24" et "Scarecrown". Souvenirs d'enfance qui continuent d'habiter Syd Barrett, de Cambridge, de Grantchester Meadows, de nursery rhymes et de lectures d'auteurs à l'imagination foisonnante ... le songwriter nous entraîne dans son monde, qui est aussi celui des contes de fées. Il y met en scène un tout petit personnage (un gnome) nommé Grimble Grumble qui portait "une tunique écarlate", "un bonnet bleu-vert" et à qui il arriva "une grosse aventure" : la découverte de la nature, du ciel et de la rivière ; et le gnome Grimble Grumble de crier "Hourra !", de béatitude. La marque de Tolkien paraît ici évidente. "The Gnome" est une très bonne chanson même si certains détracteurs la trouvent relativement faible. Syd a le talent d'exprimer le plus simplement du monde des images, des impressions, sans pour autant rechercher un sens ou une démonstration intellectuelle. Il laisse son instinct et son imagination vagabonder au gré de son inspiration, et le résultat est un petit joyau de poésie et de fraîcheur, qui parfois manquera dans l'oeuvre du groupe.
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PREMIER ALBUM (B3)

Enregistrement du morceau : 27 février - 1,15 mars - 5 juin - 18 juillet 1967

Écrite et chantée par Syd Barrett, elle s'inspire de l'ancien livre chinois I Ching, qui est généralement traduit en français par "Le livre des transformations". C'est l'une des deux chansons de Pink Floyd à être influencée par un texte chinois ancien, l'autre étant "Set the Controls for the Heart of the Sun" écrite par Roger Waters et tirée de leur album de 1968 "A Saucerful of Secrets".
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PREMIER ALBUM (B4)

Enregistrement du morceau : 20,22,,29 mars - 18 juillet 1967

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PREMIER ALBUM (B5)

Enregistrement du morceau : 21 mai - 1,5,29,30 juin - 18 juillet 1967

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TROISIEME SINGLE (face A)

Enregistrements : 26, 27 octobre 1967
Parution : 18 novembre 1967

"Scream Thy Last Scream" est une chanson de Pink Floyd écrite et composée par Syd Barrett. Elle était prévue pour sortir en tant que troisième single avec "Vegetable Man" en face B vers l'automne 1967 après la sortie de leur premier album "The Piper at the Gates of Dawn". Mais sa sortie est refusée par la maison de disque considérant ces chansons non propices à la vente et ce sera finalement deux nouvelles chansons qui sortiront en single vers Noël : "Apples and Oranges/Paintbox" qui seront un échec commercial. Cet évènement aura de lourdes répercussions sur Syd Barrett, tant sur ses talents d'auteur-compositeur que par sa dépendance aux drogues, le menant à son éviction du groupe l'année suivante. Cette chanson refait surface en 1999 sur le coffret "A Tree Full of Secrets" (collection non officielle de raretés et des projets solo de ses membres. 8 doubles CD et 2 CD simples, 10 boîtiers au total) puis en version remixée en 2010 sur le premier disque du coffret "The Early Years 1965-1972" paru en 2016.

"Apples and Oranges" est sortie en single en 1967, avec "Paint Box" en face B. Non retenue sur l'album "The Piper at the Gates of Dawn" sorti la même année, elle existe néanmoins en vinyle 33 tours sur la compilation des premiers singles du groupe "The Best of Pink Floyd" sortie en 1970 (disque réédité en mars 1974 avec le titre de "Master of Rock"). Elle fut incluse, en versions mono et stéréo, dans la réédition du premier album parue en CD à l'occasion du quarantième anniversaire de sa sortie, en 2007.

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TROISIEME SINGLE (face B)

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SECOND ALBUM : A SAUCERFUL OF SECRETS (A1)

Enregistrements de l'album : 8 août 1967 - 9-12,19,23 octobre 1967 -
11,18,24,25,31 janvier - 1,7,8,12,15 février - 25 mars - 1,3,5,9,10,22,23,24,26,30 avril - 1,2,3,8 mai 1968
Parution : 28 ou 29 juin 1968

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SECOND ALBUM (A2)

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SECOND ALBUM (A3)

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SECOND ALBUM (A4)

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SECOND ALBUM (B1)

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SECOND ALBUM (B2)

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SECOND ALBUM (B3)

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QUATRIEME SINGLE (face A)

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QUATRIEME SINGLE (face B)

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CINQUIEME SINGLE (face A)

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CINQUIEME SINGLE (face B)

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TROISIEME ALBUM (A1)