Plus navets que nanars

Annotation :

Une suite sans intérêt et avare en action (malgré l'affiche prometteuse).

Annotation :

Le film cumule beaucoup trop de défauts : Canet et Gallienne sont très mauvais et pas crédibles une seule seconde, la réalisation est plate, les maquillages sont ratés, les dialogues sont insipides et forcent sur le name dropping, les références à leurs réflexions sur l'art sont très forcées... Ça aurait pu être un nanar sympathique, mais l'ensemble est trop horripilant pour être amusant (et quel dommage d'avoir ainsi traité un sujet en or)

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Avec un tel synopsis, Eric Rochant avait deux possibilités : proposer une vraie réflexion sur la violence (de la mafia/des jeunes de banlieue) au sein d'un honnête film d'action, ou bien foncer dans le nanar volontaire.
Total Western se retrouve malheureusement coincé entre ces deux options, trop sérieux pour faire rire, et trop invraisemblable pour faire réfléchir.

Annotation :

Il est toujours triste d'acter la déchéance d'un cinéaste que l'on a admiré. Manhunt promettait le retour du John Woo de la grande époque... et il ne livre ici qu'un film d'action lourdingue, essayant d'épater le spectateur avec de vulgaires effets de surenchère. L'intrigue n'est absolument pas crédible, et les acteurs sont irritants.
Reste une séquence d'ouverture aux dialogues méta qui fait vaguement sourire...

Annotation :

Pas le nanar de compétition attendu. Un petit film d'action sympatoche mais peu intéressant dans l'ensemble.
Considéré comme le punctum nanardesque du film, l'acteur principal Jalal Mehri fait penser à une pâle copie de Steven Seagal, mais son interprétation n'est même pas si déshonorante.

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La fameuse scène de poursuite urbaine en Formule 1 m'avait vendu du rêve. Malheureusement, le reste du film est très ennuyeux...

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Un film d'action étonnement vulgaire et pas aussi spectaculaire qu'attendu.

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Il faut d'emblée saluer le travail de reconstitution qui a été mené, ainsi que le parti-pris d'insister sur les failles de Claude François, en dressant le portrait d'un ambitieux égocentrique. Et techniquement, il faut reconnaître que l'ensemble est très soigné.
Mais le film est gâché par son montage hyper-rapide : tombant dans le travers du biopic exhaustif, Siri tente en vain d'aborder tous les événements marquants de la vie du chanteur. L'émotion ne peut dès lors pas s'installer, et des faits aussi intéressants que la relation de Claude François avec son père sont étrangement expédiés. La conséquence involontaire de ce rythme effréné est de souligner le ridicule du personnage principal, qui n'est plus qu'un être insupportable, odieux avec l'ensemble de son entourage. De l'interprétation de Jérémie Rénier, très travaillée elle aussi, on ne retient plus que les grimaces et la voix nasale, achevant de transformer Claude François en irritante tête à claques dont on se moque très volontiers. Pas sûr que le projet initial était d'en arriver jusque là...

Annotation :

Le film possède un intérêt particulier : celui de dresser le portrait de français moyens fondamentalement maladroits dans leurs rapports avec les étrangers. Le Fils du Mékong aborde avec sérieux le sujet de l'immigration vietnamienne en France; mais le film, qui se présente comme une comédie sociale, se retrouve rapidement écartelé entre réalisme et caricature. Si le début du film dépeint avec une certaine volonté de justesse le parcours de ces réfugiés, interprétés avec une heureuse sobriété, Leterrier focalise par la suite l'attention sur ces personnages de français moyens pétris de tous les clichés possibles et imaginables sur les asiatiques et interprétés par des acteurs qui cabotinent à fond. L'ambition de Leterrier était sans doute de tendre un miroir déformant aux spectateurs habituels de ses films, mais l'ensemble se révèle bien trop lourd et n'assume pas son propos jusqu'au bout (... du moins était-ce réellement le propos du cinéaste?).