Post-punk Revival

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La source du genre selon moi: la cristallisation de toute la détresse et l'aliénation de New-York post 9/11 se conciliant avec la nouvelle vague indie qui apparaît. Néo-romantisme, symbolisme, cohérence musicale et lyrique: un chef d'oeuvre qui fixe et achève ses propres standards.

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Le post-punk revival c'est aussi un grand mur d'obscurité et le désespoir qu'on ressent lorsqu'on s'y confronte ; c'est l'album qui incarne cela le mieux grâce à ses lignes de basse ténébreuses, ses vocals fantomatiques et ses guitares lancinantes.

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Cet album prouve qu'il ne faut pas nécessairement être original pour se hisser au sommet du post-punk revival (et non, ce n'est pas Paul Banks qui chante)

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Pareil que pour Dial M For Mulder! : des chansons qui piochent dans ce que l'on a déjà entendu, mais qui en puisent le nécessaire pour paraître fraîches et délicieuses.

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A l'instar de la pochette, c'est la dimension poétique du post-punk qui est invoquée ici ; des chansons délicatement percutantes qui se succèdent parfaitement les unes aux autres.

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Rares sont les groupes qui arrivent à développer un son dès le premier album, et c'est pourtant ce que les québécois ont fait ici. Un art-punk explosif, vivifiant et qui promet de ne jamais nous lasser.

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L'expérimentation au paroxysme de son minimalisme ; arrivé à la dernière note on ne sait pas trop ce qui vient de se passer mais on a juste envie de se relancer dedans.

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Du art-punk qui hante et se dévoile toujours plus à chaque écoute.

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Parenthèse moins expérimentale dans la discographie du groupe, Pre Language c'est des chansons acérées et envoûtantes de la première à la dernière note.

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Pari risqué et réussi: mélanger du post-punk et du gospel à tendance électronique rend cet album vraiment unique, et d'autant plus avec les thématiques anti-racistes abordées par les paroles.

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Plus de 10 ans et je me demande toujours comment ils arrivent à rendre ce minimalisme oppressant caractéristique de toutes les chansons de l'album aussi dansant et entêtant.

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La production lourde et abrasif permet aux chansons de dépasser leur aspect conventionnellement-post-punk et de produire un album époustouflant de noirceur.

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Toucher l'obscurité par le métallique, l'industriel, le décharné

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L'album le plus représentatif de la recette de base du post-punk revival des années 2000. A écouter absolument pour les fans du genre.

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La puissance instrumentale couplée au néo-romantisme porté par la voix ardente du chanteur donne à presque chaque chanson de cet effort la dimension de classique du genre.

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Sons électroniques dépouillés, et froids qui portent des chansons poétiques et expérimentales.

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Sobre mais efficace: rien d'innovant mais rien de moins que des chansons géniales.

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Incroyable d'abrasivité et de minimalisme, c'est du post-punk revival qui flirt quasiment avec le post-hardcore par moment mais dont l'agressivité et toujours cadrée par une pointe de mélancolie ou de cynisme.

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L'influence du post-punk est sous-jacente tant cet album se trouve à la croisee d'innombrables esthétiques mais il a quand même sa place sur cette liste car il cristallise l'influence du emo/lo-fi sur le genre au cours des années 2000.

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Deuxième album tout autant expérimental et bruitiste mais d'une façon encore en plus mature et contrôlée.

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Instrumental et expérimental (touche des fois au math rock, au noise, à l'electro), absolument génial.

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Une instrumentation parfaitement ciselée et une voix déchirante chargent cet album d'une force émotionnelle hors de ce monde.

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Un couteau sous la gorge, une bourrasque abstraite, un éclat aussi brutal qu'exquis.

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Toute la maturité du groupe prend place dans cet album qui s'éloigne un petit peu de leur dimension folk pour aller puiser dans un minimalisme étouffant.

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Probablement le meilleur album de goth rock depuis un moment, la noirceur inexorable des mélodies arrive à dépasser de loin la noirceur de la pochette, c'est dire.

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Comment capitaliser sur une infrastructure post-punk pour développer une superstructure entre noise rock et rock progressif ? Cet album l'explique point par point.

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On est ballottés agréablement entre un art-punk pour le moins catchy et une déconstruction totale des chansons tout de long de l'écoute, sans jamais qu'un aspect perde en qualité par rapport à l'autre.

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Parce que des fois le post-punk c'est coléré, kaléidoscopique et va puiser ses sonorités dans ce qui se fait de contemporain pour alimenter des structures anciennes

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Je suis prêt à parier que beaucoup de groupes des années 80 auraient aimé composer ces riffs impeccables de guitare répondant à la marée noire sonore se développant autour, ce que Geoff réussit à faire ici tout seul.

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Un album hautement référentiel, parfois l'impression d'écouter du Franz Ferdinand, parfois du Blur, parfois du Gilla Band, parfois du Ought. Un album qui représente cette nouvelle vague post-punk anglaise : chaotique, éclectique et surtout furieusement créative.