Pour fuir les ténèbres, 2020

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1er janvier - 6 janvier // 373 pages

Je suis assez déçue. Ce n'est ni très bien écrit ni très intéressant. Je pensais qu'Hector Mann avait réellement existé, mais tel n'est pas le cas. Se faire conter la biographie d'un homme qui n'a jamais vécu pourrait avoir de l'intérêt s'il y avait une sorte de morale, de but à son histoire ; mais je n'ai rien trouvé de cela.

Première entrée dans le monde de Paul Auster assez peu réussie. En espérant que ses autres oeuvres soient plus attrayantes.

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8 janvier - 7 février // 376 pages

"Mais quand rien ne l'interceptait, quand elle me submergeait de son flot ininterrompu, alors, j'oubliais les méandres de mon âme et, comme inondé de musique, mon esprit retrouvait une cadence douce." (124)

" "Quand j'y pense à présent, disait-il, je me demande si cet amour malheureux, je ne le dois pas à ma malheureuse nature. Je suis né d'humeur sombre. Je crois bien qu'à aucun moment je n'ai su ce que c'est qu'une âme parfaitement à l'aise et ensoleillée." (315)

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8 février - 15 février // 441 pages // Film vu

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15 février - 15 mars // 289 pages

Curieusement assez difficile d'accès. Je ne savais pas où je mettais les pieds ; et il en fut de même tout au long du roman. C'était beau par moment mais je n'ai pas compris l'objectif réel. Passée à côté sûrement.

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17 mars - 24 mars // 1535 pages

Ce roman détrône "2666" du roman le plus long que j'ai eu l'occasion de lire.

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25 mars - 27 mars // 279 pages

J'ai trouvé ça affreusement niais. L'auteur avait 34 ans du temps d'écriture et pourtant on dirait la plume d'un adolescent.

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28 mars - 4 avril // 500 pages // Kindle

Agréablement surprise par l'inventivité de certains passages. Notamment lorsque Lyra est enfermée au château des ours et se fait passer pour un daemon pour organiser sa fuite.

C'est enfantin mais plaisant. Hâte de découvrir l'autre monde du tome 2.

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4 avril - 5 avril // ~ 150 pages // Kindle

Je ne savais pas que le stoïcisme était également une philosophie de bienveillance envers son prochain.

"Ce moment ne dure qu'un instant ; le reste, il a été vécu ou est dans l'incertain. Petit est donc le temps que chacun vit ; petit est le coin de terre où il le vit, et petite aussi, même la plus durable, est la gloire posthume ; elle ne tient qu'à la succession de ces petits hommes qui mourront très vite, sans se connaître eux-mêmes, bien loin de connaître celui qui mourut longtemps avant eux."

"On se cherche des retraites à la campagne, sur les plages, dans les montagnes. Et toi-même, tu as coutume de désirer ardemment ces lieux d'isolement. Mais tout cela est de la plus vulgaire opinion, puisque tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même."

"L'art de vivre est plus semblable à celui de la lutte qu'à celui de la danse, en ce qu'il faut se tenir prêt et sans broncher, à parer aux coups directs et non prévus."

"Si tu t'affliges pour une cause extérieure, ce n'est pas elle qui t'importune, c'est le jugement que tu portes sur elle."

"Huitièmement, combien les colères et les chagrins que nous éprouvons alors, sont plus pénibles que les choses mêmes à propos desquelles nous nous mettons en colère et nous nous indignons !"

Le chemin est encore long...

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5 avril - 7 avril // 250 pages // Kindle

Le fait qu'ils mangent les restes dans les hôpitaux m'a fait penser au film "Plateforme" sur Netflix.

"Les déchets et les inutiles ! Le misérable, celui que l'on méprise ou bien que l'on oublie, s'en vient mourir dans cet abattoir social, résultat de la prostitution. Prostitution de l'homme, de la femme, de l'enfant, de la chair et du sang, de l'intelligence, de l'esprit -- prostitution du travail. Si c'est là tout ce que la civilisation peut offrir à l'homme, alors cent fois l'état sauvage, la nudité et la brousse, cent fois la tanière et la caverne, plutôt que cet écrasement par la machine, et par l'Abîme."

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7 avril // Kindle

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8 avril - 11 avril // 456 pages

"L'idée de me jeter sous un train et de me dérober ainsi à ma honte et à mon impuissance me passa par la tête, mais, presque aussitôt, une farouche résolution de redresser le monde et de le déposer un jour aux pieds de ma mère, heureux, juste, digne d'elle, enfin, me mordit au coeur d'une brûlure dont mon sang charria le feu jusqu'à la fin." (22)

"L'humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l'homme sur ce qui lui arrive." (183)

"[...] profitant d'une souffrance pénible, mais heureusement purement physique, qui me sert d'anesthésique et me permet de toucher à la plaie." (300)

"[...] je revenais à la maison après avoir démontré l'honorabilité du monde, après avoir donné une forme et un sens au destin d'un être aimé." (449)

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11 avril - 14 avril // 492 pages

Incroyablement écrit mais je pense que ce roman n'est tout simplement pas pour moi. Première partie lue assidûment ; deuxième partie survolée.

Le sentiment de dégoût est trop important. Je n'ai absolument pas ressenti d'empathie envers H. H., comme certaines critiques ici le suggèrent.

Je suis impatiente de lire d'autres de ses romans, pour se débarrasser de ce thème abject tout en gardant l'écriture magnifique.

"J'espère que ce mari que tu t'es choisi saura te combler, sinon mon fantôme s'abattra sur lui comme une lourde fumée noire, comme un colosse enragé et démoniaque, pour le déchiqueter nerf à nerf." (491)

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14 avril // 162 pages

Un homme emprisonné pour avoir décerné la légion d'honneur à son chien ; tout ça pour se venger d'une imaginaire tromperie de sa femme.

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15 avril - 26 avril // 706 pages

Un monde incroyable mais une qualité littéraire inexistante. Je suis pressée de voir l'adaptation de Lynch et celle de Villeneuve quand elle sortira.

J'ai culpabilisé en jetant un verre d'eau, ce qui prouve que ce roman a tout de même eu un petit impact sur moi.

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27 avril // ~80 pages // Kindle

Essentiel et bien trop court.

"Par conséquent, la diversité des cultures humaines ne doit pas nous inviter à une observation morcelante ou morcelée. Elle est moins fonction de l'isolement des groupes que des relations qui les unissent."

"On préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit."

"Qu'aucune fraction de l'humanité ne dispose de formules applicables à l'ensemble, et qu'une humanité confondue dans un genre de vie unique est inconcevable, parce que ce serait une humanité ossifiée."

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9 mai - 18 juillet // 488 pages

1ère moitié lue entre le 9 et le 11 mai et 2ème moitié entre le 16 et 18 juillet. Le déconfinement m'a coupé l'envie de lire.

J'ai "adoré" les descriptions de blessures de guerre, c'est très bien retranscrit et ça dégoute, top.

Puis la fin est tout de même inattendue, c'est chouette.

C'est facile à lire sans que ce soit non plus mal écrit, c'est joli, fluide.

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19 juillet - 27 juillet // 855 pages

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28 juillet - // Abandon 11 août // p°100 et quelques

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12 août - 18 septembre // 445 pages

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, qui font pourtant toute l'histoire et tout son charme (apparemment). Donc pas plus de 6.

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26 septembre - 8 octobre // 960 pages

Conseillé et prêté par un collègue. De moi-même je ne l'aurai probablement jamais lu voire même jamais connu.

Un livre qui m'a fait rire ; la seule fois où ça m'était arrivé c'était avec Las Vegas Parano. Passage de Dorcas Palmer et du petit vieux amnésique.
Intéressant, assez prenant, des passages à vide, de la violence.

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24 octobre - 25 octobre // (160 pages) // Kindle

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25 octobre - 31 octobre // 220 pages (Kindle)

Un peu trop réac sur les bords, je pense qu'on peut apprendre de nombreuses choses en-dehors des bancs de l'école. Les sorties scolaire permettent d'étendre à des sujets peu abordés, permettent de faire naître certains centres d'intérêt voire passions etc.

Je suis par contre d'accord sur le fait que les voies professionnelles soient trop peu reconnues ; qu'il ne faut pas avoir peu de montrer de vraies oeuvres de littérature même à un public a priori réfractaire ; et que le déterminisme social est bien trop fort.

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31 octobre // 200 pages (Kindle)

Première fois je crois que je lis un livre parce qu'il a fait l'actualité. C'est bien écrit, saisissant, dégoûtant.

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1er novembre // Kindle

S'attacher à un homme dont on ne sait rien. Contempler l'oisiveté et surtout oser dire non. Merci Bartleby.

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1er novembre - 5 novembre // 380 pages (Kindle)

Ce roman m'a plongé dans une profonde tristesse. Je marchais avec eux. Mon titre de fuite des ténèbres est donc terriblement inadapté. Ce livre a sûrement ses défauts mais je souhaite me concentrer que sur mon ressenti et mes émotions et mes yeux embués de petites larmes.

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6 novembre - 8 novembre // (100 pages ?) // Kindle

Je n'ai pas particulièrement apprécié l'histoire en elle-même ; par contre l'épilogue est bien plus intéressant. Il y explique la raison du roman : les actes nés de l'instinct et les actes nés de l'apprentissage. Sur la proximité de l'Homme et de l'Animal, parfois réfutée (comme ici avec Roosevelt).

Peu touchée par les personnifications d'animaux en général.

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9 novembre - 16 novembre // 384 pages (Kindle)

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16 novembre - 21 novembre // 477 pages

Tout d'abord, quel plaisir de retrouver enfin un livre papier.

L'histoire d'une séparation et d'un amour. Une grande tristesse en émane.

Des annotations ensuite :
- Le livre à mon sens prend tout son intérêt à partir de la 2ème partie, où l'on assiste à la rencontre de Dick et Nicole.
- Baby est un personnage détestable.
- J'ai beaucoup aimé "l'avance rapide", où en quelques paragraphes on passe du flashback au présent.

Quelques citations :

"La nuit, autour d'elle, était si lourde de sensualité qu'elle s'en enveloppa comme d'un manteau pour fuir à toutes jambes vers l'avenir." (p.70)

"Elle s'y sentait presque obligée. Dick buvait. Pas beaucoup, mais il buvait. C'était peut-être une façon de se rapprocher de lui." (p.103)

"Ça me prend beaucoup de temps d'être folle en ce moment." (Nicole Warren) (p.197)

"La leçon avait été rude à apprendre, mais elle l'avait apprise. Ou bien on réfléchit soi-même, ou on laisse les autres réfléchir pour vous, prendre barre sur vous, détourner ou conditionner vos instincts naturels, vous civiliser, vous stériliser." (p.441)

"Plus tard ils allèrent s'asseoir [...], l'un tout près du rivage, l'autre assez loin derrière les collines. C'était triste, c'était une vraie solitude, ce vide du coeur l'un pour l'autre." (p.442)

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Les 22 et 29 novembre // 174 pages

J'ai beaucoup apprécié l'avant-propos au roman intitulé "Le roman", où Maupassant nous donne des conseils d'écriture.

Pierre est l'absolue victime de l'e l'histoire. Quelle tristesse cette scène finale, où la mère pleure son fils. Il m'a manqué le sentiment de Jean envers son père (Rolland) lorsqu'il a appris le secret. Il l'accepte un peu trop facilement.

"Tu ne vois donc point que j'en crève chagrin depuis un mois, que je passe mes nuits sans dormir et mes jours à me cacher comme une bête, que je ne sais plus ce que je dis ni ce que je fais, ni ce que je deviendrai tant je souffre, tant je suis affolé de honte et de douleur, car j'ai deviné d'abord et je sais maintenant." (Pierre) (163)

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5 décembre - 6 décembre // 248 pages (Kindle)

C'est cynique, sinistre et drôle.